L’ATLANTIQUE
La mer est forte, les vagues font, selon ce que vient de dire le maître de bord, presque huit mètres de haut, mais le soleil brille et le vent n’est pas très violent. Je suis encore une fois en vadrouille, cette fois en route pour la Grande-Bretagne depuis New York, que j’ai quitté il y a maintenant quatre jours. Heureusement que j’ai le pied marin, parce que ça tangue quand même un peu au moment où j’écris ces lignes.
The Atlantic The sea is agitated, the waves are, according to what the master has just told us, nearly eight meters high, but the sun is shining, and the wind is not too fierce. I am once again on a jolly, this time en route to the UK from New York City, which I left four days ago now. Luckily, I seem to have found my sea legs, because we are rolling a bit as I am writing these lines.
Mes lecteurs assidus sauront que je suis un afficionado des croisières, et que ma ligne préférée est Cunard, à qui je fais encore une fois confiance pour me ramener chez moi. Cette fois, c’est sur la plus imposante des trois Queens, le Queen Mary 2, que je me trouve. Et j’en suis bien content: elle est la seule à avoir été construite pour résister aux assauts des vagues de l’Atlantique nord en décembre.
My assiduous readers will know that I am a fan of cruising, and that my favourite line is Cunard, which I am trusting one more time to take me home. This time, it is on the most imposing of the three Queens, the Queen Mary 2, that you find me. And I am glad of that: she is the only one to have been built to stand up to the assaults of the waves of the north Atlantic in December.
Même si la météo n’est pas des plus clémente, la vie à bord suit son court. Je ne peux pas parler pour les autres passagers (nous sommes plus de 2900 à bord), mais pour moi, ce passage est un trésor. J’ai tellement de temps pour faire toutes ces choses que je ne fais plus chez moi: j’écoute de la musique, je lis beaucoup, je vais faire un tour sur le pont (deux tours de bateau font un peu plus d’un kilomètre), et j’écris. Parce que les articles pour ce blog et le cinquième volume de la série tALK French ne vont pas s’écrire tous seuls!
Even if the weather is not too kind, life on board continues. I cannot vouch for the other passengers (there are over 2,900 of us on board), but for me this passage is pure gold. I have so much time to dedicate to the things I no longer do at home: I listen to music, I read a lot, I go for a walk on the outside deck (three times around the ship equates to a mile), and I’m writing. Because these blog posts and the fifth of the tALK French series are not going to write themselves!
Et bien sûr, je mange (trop!), je bois mon café du matin, je fais un tour au sauna, et le soir, je m’habille pour aller dîner. Certains voient en ce rituel une contrainte, mais moi, j’aime bien me transformer en pingouin (trois fois cette semaine) ou mettre une cravate pour aller déguster des repas qui m’étonnent toujours par leur qualité.
And of course I eat (too much!), I drink my morning coffee, I go to the sauna, and in the evening, I dress up to go to dinner. Some see this ritual as an imposition, but I like to dress up as a penguin (three times this week) or sport a tie to go savour meals that always astonish me through their quality.
Bon, c’est pas tout ça, il faut que je me remette au travail, alors je vous laisse pour le moment, pour vous retrouver sur le plancher des vaches. A bientôt!
Right, I really must dash and get to work again, so I will leave you for now, to meet up again on terra firma. See you soon!