12 Sep

Church teas

On a lovely sunny Sunday, a couple of weeks ago, it was my turn to host the Hambleden Church Teas. All through the summer season, from May to October, every Sunday afternoon, local residents bake and sell cakes for the church funds. At 50p for a cup of tea and £1.50 for a piece of home-made cake, it is always popular with locals, but also with the numerous walkers and cyclists going through this charming village.

Superbly supported by Penny, and with the invaluable help of Julia, who had baked six cakes to help me out, I am happy to report that we sold out of cakes in three hours and added nearly £300 to the kitty, a result for which I am very proud! There is also something incredibly satisfying about seeing complete strangers queue up to purchase your baked goods. My far breton, walnut tart and chocolate marble cake just disappeared.

Even if it was my first time, I had dared do things a little differently, as I had decided to introduce some savoury dishes in the mix of the traditional cakes. That very morning, I had prepared my version of a quiche lorraine, and two of my favourite offerings: a ham and olives cake parisien and a tuna loaf. The latter wasn’t a frank success at the event, but got gobbled up that evening back at home!

Everything else went, and everyone thought the savoury additions a good idea. I was particularly pleased with a group of walkers who all came back for seconds (thank you, guys!). So, as you can guess, dear friends and readers, I shall put my name forward for another turn next summer, and I hope to see you there!

 

LES GOUTERS DE L’EGLISE

Par un beau dimanche ensoleillé, il y a une quinzaine de jours, c’était mon tour de m’occuper du goûter de l’église à Hambleden. A travers tout l’été, de mai à octobre, tous les dimanches après-midis, les résidents locaux préparent et vendent des gâteaux pour les fonds de l’église. A 50p pour une tasse de thé et une livre cinquante pour une part de gâteau fait maison, c’est une occasion toujours populaire avec les indigènes, mais aussi avec les nombreux randonneurs et cyclistes qui traversent ce charmant village.

Admirablement soutenu par Penny, et avec l’aide très précieuse de Julia, qui avait fait six gâteaux pour m’aider, je suis très heureux de pouvoir vous dire qu’on a tout vendu en trois heures, et ajouté presque 300 livres à la caisse, un résultat dont je tire une grande fierté! Il y a aussi quelque chose d’incroyablement satisfaisant à voir de complets étrangers faire la queue pour acheter vos créations pâtissières. Mon far breton, ma tarte aux noix et mon gâteau marbré ont simplement disparu.

Même si c’était ma première fois, j’avais osé faire les choses un peu différemment, vu que j’avais décidé d’introduire des plats salés au milieu des gâteaux traditionnaux. Ce matin-là, j’avais préparé ma version d’une quiche lorraine, et deux de mes offrandes préférées: un cake parisien jambon-olives, et un pain de thon. Ce dernier ne fut pas un franc succès pendant la vente, mais fut dévoré le soir-même à la maison!

Tout s’est bien passé, et tout le monde a pensé que les plats salés étaient une bonne idée. Un groupe de randonneurs m’a particulièrement fait plaisir, à revenir pour une deuxième part (merci, les gars!). Et donc, comme vous pouvez vous en douter, chers amis et lecteurs, je me porterai volontaire pour un autre weekend l’été prochain, et j’espère vous y voir!

05 Sep

Old stones

Five thousand years ago, a group of men, women and children settled on the largest of the Orkney Islands. There, they lived, fished, hunted, loved and created. For well over a thousand years, they occupied a rather magnificent site now called the Ness of Brognar. On a narrow strip of land, they built stone houses and went about their business. Then, after a final feast, involving the slaughter of hundreds of cattle, they abandoned the site.

Alongside the Ness, there are rings of standing stones, solitary ones, funeral mounds and countless other neolithic structures, every one more majestic and fascinating than the next. I love the idea that, far from being far-flung northern outposts, these settlements were the heart of the culture that flourished in Europe at the time. Granted, their inhabitants did not have our technology, but I consider them in any other regards as ‘just like us’.

They created a life there, producing everyday and ceremonial objects, and trading with neighbours and faraway lands alike. Then, it all stayed forgotten for 4000 years. But since 2003, a team of archaeologists is bringing it all to light again: precious objects, monumental structures, painted walls, stone dressers and boxes.

Each summer, new discoveries let us know more about who these people were, but so much remains a mystery. That’s fine with me, though, as it means that the ongoing search for their secrets gives me yet another reason to come back to these wonderful islands. And don’t even get me started about how much I want to come back to Skara Brae…

 

DE VIEILLES PIERRES

Il y a cinq mille ans, une groupe d’hommes, de femmes et d’enfants s’installent sur la plus grande des îles Orkney. Là, ils vivent, pêchent, chassent, aiment, et créent. Pendant plus de mille ans, ils occupent un site plutôt magnifique, qui s’appelle aujourd’hui le Ness de Brognar. Sur une bande de terre étroite, ils construisent des maisons en pierre et vivent leur vie. Et puis, après un dernier festin, et l’abattage de centaines de bovins, ils abandonnnet le site.

En plus du Ness, il y a des cercles de pierres dressées, des menhirs solitaires, des buttes funéraires et d’innombrables structures néolithiques, toutes plus majestueuses et fascinantes les unes que les autres. J’aime l’idée que, loin d’être des postes éloignés et perdus dans le nord, ces villages étaient au coeur d’une culture qui fleurissait en Europe à l’époque. Je vous l’accorde, leurs habitants n’avaient pas notre technologie, mais je les considère pour tout le reste comme “tout comme nous’.

Ils créèrent leur vie ici, produisant des objets de tous les jours et de cérémonie, et faisant commerce aussi bien avec leurs voisins que des terres plus lointaines. Et puis tout ça resta oublié pendant plus de 4000 ans. Mais depuis 2003, une équipe d’archéologistes ramène tout cela à la lumière: objets précieux, structures monumentales, murs peints, commodes et boîtes de pierre…

Chaque été, de nouvelles découvertes nous font connaître ces gens un peu plus, mais il reste beaucoup de mystères. Mais ça me convient tout à fait, car plus on découvre leurs secrets, plus j’ai de raisons de revenir sur ces îles magnifiques. Et ne me demandez même pas à quel point je veux revenir à Skara Brae…