23 Jun

Tout est bon dans l’cochon

At least that what they say. One thing is sure: the humble pig is a truly fantastic creature, providing us as it does with so many good things. First and foremost is the meat, assuming of course you are a carnivore (let’s assume you are, as you are still reading this!). From bacon to petit salé, it would take too long to list all the cuts and useful parts of a cochon. So I won’t.

Suffice it to say that each culture has its favourites and various methods to prepare the meat, which must run into thousands, as apparently pork is the most widely consumed meat throughout the world, and us French are certainly doing our bit. Walk into a charcuterie, and you will see what I mean: sausages, hams, saucisson, museau vinaigrette, it’s all there! From trotters to brawn (I know it’s not always a pig’s head used, but in France, it often is), we do like to use as much of the animal as possible. Although it may not be to everyone taste, the blood is also used to make delicious black pudding, but as I have already written about that one, I’ll spare you the details.

People say that if you eat meat, you shouldn’t be squeamish about seeing the process through, from living animal to finished product(s). Having once seen a more traditional slaughtering, I have to say it isn’t for the fainthearted… But I have to admit that it did not put me off eating pork, even though it is a harrowing ‘spectacle’.

I have read somewhere that you can use ‘pig’ in more than 180 commonplace products, from toothpaste and other cosmetics to bone china. True or not, it seems to prove that the life of a pig, provided of course it has been a happy one, is never wasted. And something to be celebrated, as one of my favourite artists puts it so well in this song. So I’ll leave you to enjoy Juliette’s little tune: https://www.youtube.com/watch?v=zQv3dhpKdhQ

Me? I’m off for a nice slice or two of rosette de Lyon…

 

TOUT EST BON DANS L’COCHON

C’est du moins ce qu’on dit. Une chose est sûre: l’humble cochon est une créature fantastique, qui nous donne tant de bonnes choses. Tout d’abord, il y a la viande, en supposant bien sûr que vous êtes carnivores (ce que je fais, si vous lisez toujours!). Du bacon au petit salé, la liste des bons morceaux du cochon serait trop longue. Alors je ne la ferai pas.

Il suffit de dire que chaque culture à ses méthodes diverses et variées pour préparer cette viande, sûrement quelques milliers, vu que le porc est la viande apparemment la plus consommée à travers le monde, et nous les Français nous donnons bien de la peine. Entrez dans une charcuterie, et vous verrez de quoi je parle: saucisses, jambons, saucisson, museau vinaigrette, tout y est! Des pieds de cochons au fromage de tête (je sais, ça n’est pas toujours une tête de cochon qui est utilisée, mais en France, ça l’est souvent), nous aimons utiliser la bête le plus possible. Bien que ça ne soit pas au goût de tout le monde, le sang entre aussi dans la fabrication du boudin noir, mais comme je vous en ai déjà parlé, je ne m’étendrai pas sur les détails.

On dit que si vous mangez de la viande, vous ne devriez pas faire la grimace à l’idée de passer de l’animal vivant au(x) produit(s) fini(s). Ayant assisté à un abattage traditionnel, je dois dire que ça n’est pas pour les plus timorés… Mais je dois bien avouer que ça ne m’empêche pas de toujours manger du porc, même si c’est un ‘spectacle’ difficile à regarder.

J’ai lu quelque part qu’on peut utiliser ‘le cochon’ dans plus de 180 produits de tous les jours, du dentifrice et autres cosmétiques à la porcelaine. Vrai ou faux, cela tendrait à prouver que la vie d’un cochon, pourvu bien sûr qu’elle aie été heureuse, n’est jamais gaspillée. Et même être une chose à célébrer, comme une de mes artistes préférés le fait si bien dans cette chanson. Alors je vous laisse vous régaler de la petite ritournelle de Juliette: : https://www.youtube.com/watch?v=zQv3dhpKdhQ

Moi? Je m’en vais déguster quelques rondelles de rosette de Lyon…

15 Jun

Black gold

The one you can eat. If you can find it, that is. I am of course talking about the dark treasure that is tuber melanosporum, commonly known as the black truffle. One of the weirdest things mankind has ever decided to eat once dug out of the ground, where it grows until a decidedly hungry pig or well trained dog finds it. I wonder (and I am sure I am not the only one to have ever pondered on such matters) if ancient man one day noticed a wild boar rooting under an even more ancient oak looking for this culinary delicacy and decided to make a meal of both (the pig and the truffle, that is, not the tree.) But I digress.

If, like me, you have neither the skills, not the dog (or hog) to find the fungus yourself, you can always visit the truffle markets of Provence, in Carpentras, Vaison-la-Romaine, Valréas or Nyons, which take place in winter (November is a good month.) These markets are famous and disconcerting places, where the most unassuming people buy and sell these mushrooms for extravagant sums of money. The hushed atmosphere there is in stark contrast to the bustling hum of the summer markets in the same region, but it is still all too fascinating for words.

Once you have acquired the truffles, what you can do with them would take, and probably will, another blog entry to describe, so I won’t even start on that point. Apart from this little tip coming direct from a good friend of mine: if you ever acquire a good truffle, keep it in a jar with some eggs, as apparently the flavour of the truffle will permeate the eggs. True or not, I can already imagine the flavour of the omelette you are going to make, with generous shavings of black gold on top.

One last thing: regular readers of this blog know of my affection for the little corner of paradise on Earth that is the Hotel de Crillon-le-Brave, nestling at the foot of Mont Ventoux. What you do not know is that one of my most secret foodie dreams is to attend one of their ‘truffle weekends’. I have just checked the website: there are a few of them in November. Now, I know I am being very rude (I am French after all!), but please excuse me, I have flights to book…

 

L’OR NOIR

Celui que vous pouvez manger. Si vous pouvez le trouver, cela dit. Je vous parle bien sûr du sombre trésor qu’est tuber melanosporum, plus connu sous le nom de truffe noire. Une des choses les plus étranges que l’homme aie jamais décidé de manger une fois sortie du sol, où elle pousse jusqu’à ce qu’un cochon bien affamé ou un chien bien entraîné ne la trouve. Je me demande (et je suis sûr que je ne suis pas le premier à m’être demandé la même chose) si nos ancêtres ont un jour remarqué un sanglier farfouillant sous un vieux chêne à la recherche de ce délice culinaire et décidèrent d’en faire un repas (le cochon et la truffe, bien sûr, pas le chêne.) Mais je m’égare.

Si, comme moi, vous n’avez ni le talent, ni le chien (ou cochon) pour trouver le champignon vous-même, vous pouvez toujours visiter les marché aux truffes de Provence, à Carpentras, Vaison-la-Romaine, Valréas ou Nyons, qui ont lieu en hiver (novembre est un bon mois.) Ces marchés sont célèbres mais déconcertants, lieus privilégiés où d’illustres inconnus achètent et vendent ces champignons pour des sommes extravagantes. L’atmosphère feutrée qui y règne est en contraste avec la frénésie habituelle des marchés d’été de la même région, mais tout y est tout de même édifiant. Une fois les truffes acquises, ce que vous pouvez en faire pourrait prendre, et le fera sûrement, un autre blog, alors ça sera pour une prochaine fois. Juste un petit truc qui me vient d’un ami: si jamais vous mettez la main sur une bonne truffe, gardez-la dans un bocal avec quelques oeufs, vu qu’apparemment la saveur de la truffe se transmettra aux oeufs à travers la coquille. Vrai ou pas, j’imagine déjà le goût de l’omelette, couverte de copeaux d’or noir.

Une dernière chose: les lecteurs assidus de ce blog sauront mon affection pour le petit coin de paradis sur Terre qu’est l’Hôtel de Crillon-le-Brave, niché au pied du mont Ventoux. Ce que vous ignorez, c’est qu’un de mes rêves culinaires est d’avoir ma place dans un de leurs ‘weekends truffes’. Je viens tout juste de regarder sur leur site: il y en a quelques uns en novembre. Bon, je sais que je suis un peu malpoli (je suis français après tout!), mais vous devrez m’excuser, j’ai des vols à réserver…