28 Jun

C’EST PAS COMPLIQUÉ !

Quelquefois, même après toutes ces années d’enseignement, je dois regarder un certain problème rencontré par mes clients sous un angle que je n’avais jusque là jamais envisagé. Trouver un nouveau moyen d’expliquer ledit problème est toujours un défi, que je suis toujours prêt à relever. Car pour moi, être capable d’expliquer le pourquoi en plus du comment est important pour assurer que le savoir est transféré de façon satisfaisante. Mais parfois, le français peut être … intéressant. Tenez par exemple les homophones. 

It’s not complicated! Sometimes, even after all these years of teaching, I must look at a specific problem encountered by my clients through an angle that I had never envisaged until then. Finding a new way to explain said problem is always a challenge, one I am always happy to accept. Because for me, being able to explain why on top of how is important to ensure that a piece of knowledge has been satisfactorily transferred. But sometimes French can be … interesting. Look at homophones, for example.

La série que tout le monde connaît est celle des cinq [ver]. Tout le monde sait que “Le ver vert va vers le verre vert”, mais saviez-vous que comme Cendrillon, il avait des pantoufles de vair ? Et oui, l’original parle bien de la fourrure grise de l’écureuil. Même si le mot est aujourd’hui caduc, il est bel est bien prononcé comme un ver, le verre, le vert, et la préposition vers. Ça rend plutôt la prononciation facile, non ? Bon, d’accord, la compréhension, elle, n’est pas forcément rendue plus simple, mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie !

The series that everybody knows is the five [ver]. You all know that “Le ver vert va vers le verre vert” (The green worm is going towards the green glass.), but did you know that, just like Cinderella, it was wearing fur slippers (vair)? Yes, the original story does talk about the fur of the grey squirrel. Even if the word is today almost irrelevant, it is decidedly pronounced in the same way that a worm (un ver), glass (le verre), green (vert) and the preposition towards (vers). That makes pronouncing it all easy, doesn’t it? Ok, comprehension is not made any simpler, but hey ho, you can’t have everything in life!

Quant au conte du comte qui compte l’argent sur son compte en banque, il est peut-être moins connu que l’histoire du ver vert, mais il est tout aussi palpitant. Du moins si l’on regarde de plus près la prononciation de l’histoire de l’aristocrate qui fait état de ses avoirs mis de côté. On compte ici bien sûr sur la stabilité de la voyelle nasale, malgré ses orthographes quelque peu différentes, et sur le “p” à jamais silencieux au cœur du nom commun (un compte en banque) et du verbe “compter”.

As for the “conte du comte qui compte l’argent sur son compte en banque”, it might be less well-known than that of the green worm, but it is equally thrilling. At least if you look more closely at the pronunciation of the tale of the aristocrat who is counting his wealth on his bank account. We are counting here of course on the stability of the nasal vowel sound, despite its rather different spellings, and on the forever silent “p” at the heart of the common noun (un compte en banque) and the verb compter

Enfin, à la cour du roi, on donnait souvent de courts cours sur la chasse à courre. Pour vous faire tourner la tête en présence du souverain, tout en vous enseignant rapidement comment utiliser les chevaux et les chiens pour chasser un pauvre lièvre, un rusé renard ou un fier cerf, la même combinaison de lettres (“ou”) produit le même son ([u]). Comme quoi il est clair que, quand il s’agit de prononciation, vous pouvez vous fier à mon guide rapide. Avec quelques exceptions pour confirmer la règle, bien sûr !

Finally, à la cour du roi, on donnait souvent de courts cours sur la chasse à courre. Making your head spin in the presence of the monarch while rapidly teaching you how to hunt, with horses and hounds, a hapless hare, a cunning fox or a proud stag, the same letter combination (“ou”) produces the same sound ([u]). It seems to show that, when pronunciation is concerned, you can rely on my quick guide. With a few exceptions that confirm the rule, of course!

Alors si vous aussi, chers amis et lecteurs, et tout comme mes étudiants, vous avez quelques problèmes, qu’ils soient orthographiques ou grammaticaux, j’espère que vous n’hésiterez pas même une seconde avant de venir me poser vos questions sur Twitter ou Instagram. Car je vous le rappelle, j’adore lire vos messages, et savoir que je vous suis parfois utile. Faire de mon mieux pour vous dire le pourquoi et le comment des complexités de la langue française, voilà ma mission cette semaine et pour toujours. Alors à bientôt ! 

So if you too, dear friends and readers, and just as my students, you have a few problems, whether they be with spelling or grammar, I hope that you will not even hesitate a second before coming to ask me on Twitter or Instagram. Because, as I’d like to remind you, I love reading your messages, and know that I am sometimes useful. Doing my best to tell you the why and the how of all the complexities of the French language, that’s my true mission this week and always. So see you soon! 

21 Jun

JE ME MARIE !

Puisque je me sers parfois de ce blog à des fins très personnelles, je sais que vous, chers amis et lecteurs, ne m’en voudrez pas trop de passer vous voir aujourd’hui avec une bonne nouvelle : je me marie ! Je sais, vous allez me dire : “Mais, vous n’êtes pas déjà marié ?” Et bien non, je ne le suis pas. Ça sera bientôt chose faite, cela dit, et je voudrais vous parler un peu de ce qui m’attend. Attention : ne vous attendez pas à un carrosse à la Cendrillon, à des centaines d’invités, et à une fête jusqu’aux petites heures de la nuit ! Ce mariage sera une affaire toute simple. On l’espère seulement “à notre image”. 

I’m getting married! As I sometimes use this blog for very personal ends, I know that you, dear friends and readers, will not mind too much if I drop by today with a bit of good news: I am getting married! I know, you’re going to tell me: “What? You’re not already married?” Well, no, I am not. That being said, I will soon be, and I would like to tell you what’s awaiting me. However: don’t be expecting a horse-drawn carriage à la Cinderella, hundreds of guests, and a party reaching the wee small hours! This wedding will be a simple affair. We’re hoping it to be “very us”.

Après vingt-et-un an de vie commune, mon ami de tous les instants, mon port dans la tempête, mon roc, mon amoureux, et le plus généreux des hommes m’a demandé de l’épouser, derrière un énorme bouquet de pivoines, sous un soleil provençal éclatant. J’ai bien sûr dit oui, les yeux mouillés, bizarrement. Ce moment émouvant, c’était il y a déjà quatre ans, mais on ne peut pas complètement se cacher derrière la pandémie. Des êtres chers nous ont quitté, nous avons déménagé, et la vie nous a généralement tenu occupés. Mais nous y voilà. Il est l’heure de régler tous les détails. 

After living together for twenty-one years, my friend of every moment, my harbour in the storm, my rock, my lover, and the most generous of men has asked me to marry him, from behind an enormous bouquet of peonies, under a vibrant Provençal sun. Of course, I said yes, eyes bizzarely wet. This moving moment took place four years ago already, but we can’t completely hide behind the pandemic. People dear to us left us, we moved, and life kept us generally busy. But here we are, time has come to settle all the details.

En commençant par la cérémonie elle-même, qui malheureusement ne peut toujours pas avoir lieu à l’église. Alors nous avons choisi une autre façon de faire les choses, en passant en coup de vent, ou presque, à l’équivalent de la mairie à Henley. Pas d’invités pour cette partie très intime, mais un choix difficile à faire : qui choisir pour témoins ? Ça n’est vraiment pas une décision à prendre à la légère, et qui a été plus difficile que je ne le pensais. Après avoir longtemps réfléchi, nous avons chacun demandé à une amie de se tenir à nos côtés ce jour-là.

Starting with the ceremony itself, which sadly cannot, still today, take place at church. So we have chosen another way of doing things, blowing through the Henley registry office, like a gale of sorts. No guests for this intimate part, but a difficult choice to make: who to chose as witnesses? It is not a decision to be taken lightly, and one that was harder than I thought it would be. After thinking about it a lot, we each asked a female friend to be by our side on that day.

C’est ensuite que les choses vont s’animer un peu. Encore une fois, nous avons bien réfléchi avant de choisir un petit établissement local pour accueillir nos invités, qui ont apparemment hâte de faire la fête pour nous aider à célébrer notre “grande journée”. Ici encore, nous ne voulons rien de bien compliqué. Nous allons bien manger et boire (avec modération, bien sûr), mais pas de DJ et pas de pièce montée. Le but, c’est d’être ensemble, et de voir toutes ces personnes qui comptent dans notre vie de couple. Et il y en a beaucoup !

After that is when things get a little bit less sedate. Once more, we thought long and hard before choosing a small local establishment to welcome our guests, who are apparently looking forward to partying, helping us to celebrate our “big day”. Here again, we don’t want anything complicated. We are going to eat and drink well (with moderation, of course), but no DJ, and no croque-en-bouche. The aim is to be together, and to see all these people who count in our life as a couple. And there are many of them! 

Somme toute, une journée assez calme même si chargée en émotion. Je vous raconterai bien sûr tout en temps voulu, et je vous montrerai mon alliance, que je suis en train d’imaginer… Des photos apparaîtront bien sûr sur Twitter et Instagram, car Alphonse m’a fait promettre de l’inviter ! J’ai maintenant hâte de me réveiller au matin du jour-J, et j’espère qu’entretemps, vous me ferez le plaisir de venir me raconter toutes vos belles histoires d’amour. sur Twitter ou Instagram Alors je vous dis : “A bientôt !”

All in all, a rather calm day, even if loaded with emotion. I will of course tell you everything in due course, and I will show you my wedding ring, which I am designing as we speak… I will of course publish some pictures on Twitter and Instagram, as Alphonse made me promise to invite him! I really look forward to waking up on the morning of D-Day, and I hope that in the meantime, you will regale me with all your beautiful love stories on Twitter and Instagram. So I’ll say : “See you soon!”

14 Jun

UN MAUVAIS COPAIN

Vous qui lisez ces lignes assez souvent saurez que je m’en sers pour confesser mes fautes, avouer mes faiblesses, et tout vous dire sur ce que je ne fais pas très bien. Je ne vais pas vous laisser tomber sur ce front aujourd’hui, puisque je dois vous dire que je suis un mauvais copain. Terrible en fait, complètement atroce. Le fait que mes amis ne me désertent pas aussi souvent que je le mériterais m’étonne tous les jours. Car voyez-vous, je ne suis pas le meilleur correspondant au monde, et je ne rentre pas très souvent en contact avec tous les êtres qui me sont chers. Et quand je dis “pas très souvent” …

A bad friend You who read these lines quite often will know that I use them to confess my faults, admit to my weaknesses, and tell you everything about what I don’t do too well. I am not going to let you down on that front today, as I have to tell you that I am a very bad friend. A terrible one, in fact, completely atrocious. The fact that my friends don’t desert me as often as I deserve it never ceases to astonish me. Because you see, I am not the best correspondent in the the world, and I don’t initiate contact very often with all these wonderful beings that are dear to me. And when I say “not very often”…

Et pourtant, j’ai de super copines et copains partout dans le monde. Des gens à qui je tiens très tendrement, certains que je connais depuis plus de trente ans. Du fait que j’ai déménagé plusieurs fois quand j’étais jeune, je n’ai pas d’amis d’enfance, de ces potes qui sont comme des frères et soeurs, presque des jumeaux, avec tant en commun qu’il n’est pas nécessaire d’en dire long pour communiquer une histoire longue de plusieurs années. Mais des amis de longue haleine, des copains qui ont été et seront longtemps à mes côtés quoi qu’il arrive, ça j’en ai, et je m’en veux de les délaisser.

And yet, I have super girl and boy friends everywhere in the world. People who matter dearly to me, some of whom I have known for over thirty years. As I moved houses several times when I was younger, I don’t have childhood friends, these mates who are like brothers and sisters, almost twins, with whom you have so much in common that you don’t have to say much to communicate a very long story. But I do have friends for the long haul, friends who have been and will be by my side for a long time whatever happens, and I feel bad when I neglect them.

De mes années à l’université ne me reste plus que Jérôme, avec qui je correspond surtout sur Facebook depuis qu’il a fait l’effort de me faire signe. Laure est l’amie de tous mes instants marquants de mes années écossaises, depuis notre rencontre en 1994, et j’espère vraiment lui rendre visite en Ecosse très bientôt. Toujours en Ecosse, mais un peu plus tard, j’ai rencontré des amis canadiens, avec qui je devrais communiquer beaucoup plus souvent, car ils m’ont été indispensables pendant cette année assez difficile, pendant que nous étudions tous pour notre diplôme de prof. 

From my university years, only Jérôme is left, with whom I correspond mainly on Facebook since he made the effort to say hello. Laure has been the ever present friend of my Scottish years, since our meeting in 1994, and I really hope being able to visit her in Scotland before long. In Scotland still, but a little bit later, I met my Canadian friends, with whom I should communicate more often, as they were vital to me during this difficult year, as we were all studying for our teaching diploma.

Comme vous le voyez, je n’exagérais pas quand je vous disais que je suis un mauvais copain. Je ne téléphone pas assez souvent, je n’envoie pas assez d’e-mails, et je lève encore moins ma plume pour envoyer de mes nouvelles par courrier, ce que j’adore pourtant faire ! Ce qui me sauve, c’est que ces amis sont du genre qui ne m’en veulent pas (trop) quand je leur fais signe. La conversation reprend exactement là où nous l’avions laissée, parfois un an ou deux, ou plus, après la précédente. Et c’est ça qui me sauve. Le fait que mes amis sont là pour moi quand, finalement, je les appelle et les contacte. Et je leur dis merci…

As you can see, I was not exagerating when I told you i was a bad friend. I don’t ring often enough, I don’t send many emails, and I lift my pen even less to send news by snail mail, which I rather love to do! What saves me is that my friends are the kind that are not (too) mad when I get on touch. The conversation starts exactly where we had left it, sometimes a year or two, or more, after the one before. That’s what saves me, friends who are here for me when I finally call and get in touch. And I thank them… 

Je ne sais pas si beaucoup d’entre vous, chers amis et lecteurs, sont comme moi, mais tout ce que je peux espérer, c’est que quand on deviendra copains sur Twitter ou Instagram, je serai un meilleur ami pour vous tous. J’adore répondre à tous vos messages, comme ceux que vous m’avez envoyés pendant mes vacances. A chaque fois que mon téléphone fait “Ping !”, je souris de voir une belle réponse à un de mes exercices, ou de lire vos gentils mots. Alors continuez à les envoyer, je jure que j’y répondrai. A bientôt !

I don’t know if many of you, dear friends and readers, are like me, but all I can hope for is that when we become friends on Twitter or Instagram, I become a better friend to you all. I love answering all your messages, like those you sent me during my holidays. Each time my phone pings, I smile when I see a great answer to one of my exercises, or when I read your kind words. So please keep them coming, I swear I will answer. See you soon! 

07 Jun

DU MAL

Je ne vais pas vous parler aujourd’hui de la chanson éponyme de la regrettée Maurane (que j’adore), mais bel et bien de cette expression assez utile, qui peut être déclinée sous plusieurs forme, et qui n’est parfois pas si facile à utiliser. J’y pense, à l’heure venue d’écrire mon article de la semaine, car je viens de me rappeler, allez savoir pourquoi, de ma première journée en mer lors d’une croisière récente, où je me suis senti assez mal pour quelques heures. Il semble que j’avais égaré mon pied marin, et que mon estomac me le faisait sentir. Et comme j’avais mal à la tête !

Du mal Today, I am not going to tell you about the eponymous song of the late Maurane (whom I love), but truly of this quite useful phrase, which can be declined in many forms, and which is sometimes not very easy to use. I am thinking about it, at the time of writing my weekly post, as I have just remembered, who knows why, my first day at sea during a recent cruise, where I felt quite ill for a few hours. I had lost my sea legs, it seems, and my stomach made me pay for it. And how my head hurt!

Quand on veut dire que quelque chose ne tourne pas rond, l’expression la plus facile à utiliser, et celle qui vient le plus facilement en tête, est “avoir mal à”. Tout comme avoir faim, soif, chaud, froid, peur, ou envie, elle utilise le verbe avoir, pour dire que vous ne contrôlez pas cette sensation si peu plaisante. Fait intéressant : l’expression ne précise jamais que c’est bel et bien vous qui souffrez, mais la partie du corps qui cause problème, à travers l’utilisation de l’article défini. “J’ai mal à la tête, au bras droit et aux jambes” (mais pourquoi donc ?) s’applique uniquement à moi car c’est bien le pronom sujet de la première personne que j’ai utilisé. Si je me replace par tu, il, elle, on, nous, vous ou ils et elles, c’est quelqu’un d’autre qui a mal, mais c’est toujours LA même partie du corps qui fait souffrir !

When you want to say that something is not quite right, the easiest phrase to use, and the one that most easily comes to mind is “avoir mal à” (to have hurt in). Just like hunger, thirst, heat, cold, fear and fancy, it is something you “have”, which indicates that you are not in control of such an unpleasant sensation. Interesting fact: the phrase is never precise enough to say that it is you who is suffering, but the part of the body causing problem, through the use of the definite article. “I hurt in the head, in the right arm and in the legs” (what ever is the problem?) only applies to me because I used the first person subject pronoun. If I replace it with you, he, she, we, you or they, someone else is hurting, but it is still THE same body part that is making you suffer!

En parlant de croisière, il y a une autre expression que l’on peut facilement avoir à utiliser, surtout quand la mer est assez forte dans le Golfe de Gascogne pendant la première journée de votre première croisière en plus de deux ans. Vous aurez deviné que j’ai eu le mal de mer. Celui-là, avec son possessif, appartient fermement à l’élément liquide, et même si le Queen Elizabeth ne bougeait pas tant que ça, je ne me suis pas senti dans mon assiette. J’ai rapidement retrouvé mon pied marin, et tout s’est arrangé, mais je suis sûr que pas mal de passagers ont dû s’allonger un peu.

Speaking of cruising, there is another expression that you can as easily have to use, especially when the sea is quite rough in the Bay of Biscay on the first day of your first cruise in over two years. You wil have guessed that I had “le mal de mer”: I was sea sick. This one, with its possessive, belongs firmly to the liquid element, and even if the Queen Elizabeth was not moving that much, I felt odd. I quickly found my sea legs, and I got better, but I am sure that quite a few passengers had to go and lie down for a while.

Après vingt-cinq ans passés en Grande-Bretagne (Ecosse et Angleterre pour être précis), on ne peut plus me demander si j’ai, ou encore moins m’accuser d’avoir, le mal du pays. D’ailleurs, je ne pense pas avoir jamais utilisé cette expression pour dire que la France (mon pays) me manque à tel point que j’en ai mal. Je dois cependant dire que je pense comprendre ce sentiment chez les autres, qui se voient séparés de tout ce qu’ils aiment et de tout ce qui leur est familier. Ne pas se sentir chez soi nulle part ailleurs doit être une affliction. Je suis content de ne pas en souffrir.

After twenty-five years spent in Great-Britain (Scotland and England to be precise), one cannot ask me if I am, and even less accuse me of being, home sick (avoir le mal du pays). Indeed, I don’t think I have ever used this expression to say that I miss France (my country) so much that it makes me hurt. However, I must say that I think I can understand this feeling in others, who see themselves cut off from everything they love and everything familiar. Never to feel at home anywhere else must be an affliction. I am very content not to suffer from it.

Il ne me reste plus qu’à espérer que vous non plus ne vous vous sentez pas trop mal à l’aise quand vous n’êtes pas chez vous, et que ma description du mauvais temps au milieu de l’Atlantique ne vous a pas donné le mal de mer. Bien sûr, j’espère également que vous n’avez mal nulle part et que ça sera le cas pour de longues années. Si jamais vous avez le mal du pays de temps en temps, cela dit, je suis toujours content de vous écouter, alors n’hésitez jamais passer me voir sur Twitter ou Instagram. A bientôt !

All that is left for me to do is hope that you are not too ill at ease when you are not home, and that my description of the poor weather in the middle of the Atlantic didn’t cause you to feel seasick. Of course, I hope that you are not hurting anywhere, and that this will be the case for a long time to come. If ever you felt home sick from time to time, I am always happy to chat and listen to you, so never hesitate to drop by on Twitter or Instagram. See you soon!