28 Apr

The Oh-I-Never-Measure-Anything Cook

The term is not mine; I’ve nicked it from Nigel Slater. In his book Eating for England, he gave a perfect description of my friend Sally. Loving her as much as I do (and I do love her a lot, down to her endearing way of saying ‘triffick’ and ‘oeufcurse’ for terrific and of course), she is an infuriatingly fantastic cook.

Let me quote Mr Slater: “These are the cooks who glide around the kitchen with a certain calm, whose cakes always rise and who make everything look like so little trouble. […] Her kitchen is always slightly untidy, but warm and welcoming, and the food is perhaps a little bit too calorific […]. There is always, always wine with every meal. And often quite a lot of it afterwards too.”

I swear Nigel has met Sally, so to speak, not in the same way Harry did, ‘oeufcurse’. Sally is just like her cooking: warm, generous, and enormous fun. She once threw a piece of lamb in the AGA with a bit of this and a bit of that, and it came out as the most succulent Moroccan tajine I have ever tasted in my life. Envious, moi? You bet I am, and not just a little bit. I crave Sally’s abilities to turn everything she touches into culinary gold. But sadly for me, the OINMA cooks are born, not made.

LE CHEF QUI NE PÈSE RIEN

Le nom n’est pas le mien; je l’ai emprunté à Nigel Slater. Dans son livre Eating for England, il donne une parfaite description de mon amie Sally. Même si je l’aime bien (et je l’aime beaucoup, jusqu’à sa façon de prononcer certains mots anglais avec un faux accent français), elle m’agace aussi,  tellement elle est bonne cuisinière.

Mais laissez-moi traduire M. Slater: “Ce sont les cuisiniers qui glissent à travers leur cuisine avec un certain calme, dont les gâteaux gonflent toujours et pour qui rien n’est jamais trop demander. […] Sa cuisine est toujours un peu en désordre, mais chaude et accueillante, et ses plats font peut-être un peu trop grossir […]. Il y a toujours, toujours du vin à chaque repas. Et souvent encore un peu après aussi.’

Je jure que Nigel a rencontré Sally, pour ainsi dire, mais pas de la même façon dont Harry le fit. Sally ressemble à sa cuisine: chaude, généreuse, et tellement fun. Je l’ai vue un jour jeter un morceau d’agneau avec un peu de ci et un peu de ça dans le four et le transformer en tajine marocaine, la meilleure que j’aie jamais mangée. Jaloux, moi? C’est clair, et pas qu’un peu. J’aimerais tant être comme Sally, capable de transformer tout ce qu’elle touche en or gastronomique. Mais malheureusement pour moi, les CQNPR ne se forment pas, ils sont nés comme ça.

24 Apr

These are made for walking

When visiting a new city (or town, or village, or hamlet, for that matter), I like to do so, as far as possible, on foot. Of course, major cities are well equipped in terms of public transport and a recent trip to Berlin would not have been the same without the extensive and superb network of trains, underground trains and other tramways and buses. However, how best to appreciate the extent of the Wall without walking its old route, taking in the sights?

And this is where a great pair of shoes becomes important, or crucial, even. And this is also here that my new best friends at Anatomic Shoes come in. Never wanting to sacrifice style over substance (there are standards to be respected at all times), I was grateful to be wearing a stylish, yet supremely comfortable pair of brown suede shoes from their extensive collection. I love those shoes, and all the other pairs I own! They are specifically designed to offer ultimate comfort to the wearer without even remotely offending the beholders’ eyes.

This is why wherever I go, I pack a pair or two of Anatomic shoes. A long weekend in the south of France in May? The driving shoe-style loafers will be perfect. Two weeks on a cruise ship in August? I will have shoes for all occasions, from the relaxed to the ultra formal. But, please don’t take my word for it and try these shoes for yourselves.

http://www.anatomicshoes.com

 

FAITES POUR MARCHER

Quand je visite une nouvelle capitale (ou une ville, un village ou même un lieu-dit, en fait), j’aime le faire, autant que possible, à pied. Bien sûr, les grandes villes sont bien équipées en matière de transports en commun et un récent voyage à Berlin n’aurait pas été le même sans le superbe et consequent réseau de trains, métro et autres tramways et bus. Cela dit, comment mieux apprécier l’étendue de Mur sans en parcourir la route à pied, en admirant toutes les attractions.

Et c’est là que porter une bonne paire de chaussures devient important, ou même crucial. Et c’est également là que mes nouveaux amis à Anatomic Shoes le deviennent aussi. Je ne veux jamais sacrifier le style pour la qualité (il y a tout de même des valeurs à respecter en tout temps), et j’étais bien content de porter une élégante paire de chaussures en daim marron, qui font partie de leur superbe collection. Je les adore, ces chaussures, et toutes les autres paires que je possède! Elle sont faites spécifiquement pour offrir un confort suprême à celui qui les porte sans même songer à offenser celui qui les regarde.

C’est pourquoi, où que j’aille, j’emporte toujours une paire de chaussures Anatomic. Un long weekend dans le sud de la France en mai? Les mocassins seront parfaits. Deux semaines de croisière en août? J’aurai des chaussures pour toutes les occasions, de la détente aux ultra formelles. Mais ne me croyez pas sur parole et essayez-les vous-mêmes.

http://www.anatomicshoes.com

21 Apr

Grenouilles and escargots

What is it with some Brits, and indeed other rather squeamish individuals, and snails and frogs’ legs? I do want to understand what their aversion to those morsels of delicacy is. Snails have been part of British culinary tradition for a long time, from the Mendip wall fish to the delicious chicken and snail pie I recently savoured at Marcus Wareing’s Gilbert Scott restaurant.

I do agree that their appearance does nothing for them, but bathed in garlic and parsley butter and stuffed back into their shells, they are simply delicious, even if they have a tendency to ‘explode’ when in the oven. The same remark about appearances apply to les cuisses de grenouilles, of course, but is that a reason to shun them? Or is it the thought of the animal at the source of your meal? Once again, once they are swimming in a soft cream sauce, and bejewelled in parsley, I find them difficult to resist.

So, are we talking about food phobias versus food education, here? I have recently learnt to appreciate oysters, putting a long-standing wariness of these odd bivalves behind me. I therefore don’t believe that what has not been learnt in infancy is never to be conquered later on in life. So be brave. You never know, you might get converted.

GRENOUILLES ET ESCARGOTS

Je ne saurai jamais pourquoi certains Britanniques, sans compter d’autres individus, sont si facilement dégoûtés par les escargots et les cuisses de grenouilles. Pourtant, je voudrais bien comprendre pourquoi ils ne peuvent pas souffrir ces petits délices. Les escargots font partis du canon culinaire britannique depuis longtemps, comme en témoignent les “poissons de mur” des collines du Mendip et la délicieuse tourte au poulet et escargots récemment appréciée au Gilbert Scott, le restaurant de Marcus Wareing.

Je dois bien avouer qu’ils ne sont pas très jolis à voir, mais une fois enfoncés dans leur coquille et baignés de beurre à l’ail et au persil, ils sont tout simplement délicieux, même s’ils ont tendance à ‘exploser’ dans le four.  On peut bien sûr en dire autant au sujet des cuisses de grenouilles, mais est-ce là une raison pour les éviter? Est-ce l’idée de l’animal à l’origine de votre repas qui est repoussante? Là aussi, une fois qu’elles nagent dans leur sauce à la crème, décorées de persil, je les trouve irrésistibles.

Parlerions-nous ici du débat entre phobies et éducation en matière de nourriture? Tout récemment, j’ai appris à apprécier les huîtres, laissant loin derrière moi une méfiance presque innée pour ses curieux bivalves. C’est pourquoi je ne crois pas que ce qui n’a pas été inculqué en enfance ne peut pas être conquis plus tard, à l’âge adulte. Alors courage, on ne sait jamais, vous pourriez être convertis.

14 Apr

No gawping please, I’m a celebrity

A few years back, I was in Megève, an absurdly pretty town in the French Alps, once the winter preserve of the St Tropez set (Saint-Trop’ l’été, Megève l’hiver, they say). It can’t still be the case if riff-raff like yours truly managed to find a way in (and I have never even been to St Tropez, in any season!)

That first night, it being my birthday (a distinct advantage of being a summer baby is that you’re often on holiday when your birthday comes round), I was treated to a meal at Le Flocon de Sel, a two Michelin star-restaurant (it now has three) where Emmanuel Renaut, meilleur ouvrier de France and chef extraordinaire, made that evening hard to forget by coming out of the kitchen to take our order (I had sweetbreads) in person and even a second time to shake our hands upon our leaving, replete and happy beyond words.

But it is another chance encounter that reminded me that Nigel Slater once wrote that the “the English are probably the world’s least subtle celebrity-spotters.” The following night, and in another of Megève’s finest establishments (I know, I know, but we were on holiday, after all…), I had to almost physically restrain my dining companion after we spotted the fabulous Maureen Lipman dining en famille at the next table. And the prize for not rubbernecking and not pestering? A gorgeous smile from the lady herself as she passed our table later that evening.

 

NE ME REGARDEZ PAS, JE SUIS CÉLÈBRE

Il y a quelques années, j’étais à Megève, une ville absurdement jolie dans les Alpes, à une époque la réserve de chasse des stars de Saint-Tropez (Saint-Trop’ l’été, Megève l’hiver, selon le dicton). Ça ne peut plus être le cas, puisque le moindre des mortels que je suis y est allé (et je n’ai même jamais visité Saint-Tropez, en n’importe quelle saison!)

Le premier soir, vu que c’était mon anniversaire (un avantage certain d’être un bébé d’été est que vous êtes souvent en vacances quand c’est votre anniversaire), on m’avait gâté avec un repas au Flocon de Sel, un restaurant avec deux étoiles Michelin (qui en a aujourd’hui trois), où Emmanuel Renault, meilleur ouvrier de France et chef extraordinaire a fait de cette soirée un évènement mémorable en sortant de sa cuisine pour prendre notre commande en personne (j’ai choisi des ris de veau), et encore une fois pour nous donner une poignée de main à notre depart, complets et heureux.

Mais c’est une autre rencontre fortuite qui m’a fait revenir en mémoire ce que Nigel Slater a un jour écrit: “les anglais sont certainement les chasseurs de célébrités les moins subtiles.” Le deuxième soir, et dans un autre établissement culinaire de Megève (je sais, je sais, mais on était en vacances après tout…), j’ai presque dû m’asseoir sur mon compagnon de table après qu’il a remarqué la fabuleuse Maureen Lipman, qui dînait en famille à la table d’à côté. Et notre récompense pour ne pas l’avoir ennuyée ou fixée? Un charmant sourire de cette grande dame à son passage près de notre table en fin de soirée.