27 Mar

A weekend abroad

We were gutted. A few years ago, one of the promised highlights of our Cunard cruise in the Baltic fell by the wayside when rough weather forbade the ship to enter the Stockholm channel. We vowed there and then to return under our own steam before too long. And we just did.

What a great city, even with the cold weather at the end of March (have you seen the SIZE of the snowflakes!?). We walked everywhere, took the super-efficient Metro and travelled on buses, trams and ferries, all that to visit touristy sights and museums alike.

I cannot fit it all in this post, and suffice it to say that the Royal Palace, cathedral, Vasa Museum and a visit to the Skansen open air museum were all highlights of a delightful time in the Swedish capital. We even saw seals and bears!

As you can imagine, food was also high on the agenda, with, amongst other delicacies, gorgeous lobster soup, delicious haddock, tangy oysters and mounds of prawns. On our last day, we decided to stop again at the Östermalm food hall, where we loitered over a long lunch before making a dash for the airport (excellent service on the Arlanda Express, recommended). There, we admired everything, either local or from further afield: poulets de Bresse, Italian cheeses and seafood beyond compare. And preparing for Easter, those sweet meringue chicks. Even I didn’t have the courage to bite their heads off, so I had one last cinnamon bun instead…

Goodbye, Stockholm, I’m sure I will be back!

 

UN WEEKEND A L’ETRANGER

On était vert. Il y a deux ou trois ans, un des instants marquants de notre croisière avec Cunard sur la Baltique est tombé à l’eau quand le mauvais temps nous empêcha d’emprunter la route pour Stockholm. Mais nous jurâmes d’y revenir un jour. Et bien voilà, c’est fait.

Quelle belle ville, même avec le temps frisquet au mois de mars (vous avez vu la taille des flocons de neige?!). Nous avons beaucoup marché, pris le Métro super pratique et voyagé en bus, tram et ferry, tout ça pour visiter tous les endroits touristiques et les musées.

Je ne peux pas tout faire tenir dans cet exposé, mais il est suffisant de savoir que le Palais royal, la cathédrale, le Musée Vasa et une visite au musée en plein air de Skansen sont tous sur la liste des incontournables de la capitale suédoise. On a même vu des phoques et des ours, mais les loutres dormaient toutes!

Comme vous pouvez l’imaginer, la bonne chère faisait partie de notre agenda avec, entre autres délicatesses, une soupe au homard sublime, de l’aiglefin et du colin tous deux délicieux, des huîtres pleines d’ozone et des montagnes de crevettes. Le dernier jour, nous avions décidé de nous arrêter une dernière fois au marché couvert d’Östermalm, où nous avons pris notre temps pour déjeuner avant la course à l’aéroport (par le Arlanda Express, que je recommande). Là, nous avons vraiment admiré tous les produits, qu’ils soient locaux ou plus exotiques: poulets de Bresse, fromages italiens et fruits de mer comme je n’en avais jamais vu. Et pour se préparer à Pâques, ces petits poussins en meringue. Même moi je n’ai pas eu le courage de leur couper le cou, alors je me suis contenté d’une dernière brioche à la cannelle…

Au revoir, Stockholm, je sais que je reviendrai!

11 Mar

A second fantasy dinner

Picture yourself outside on a warm summer’s evening in the south of France. You know the rules, so I won’t repeat myself, but I figured it was time to go back to the Hotel Crillon-le-Brave and have a second dinner with the great and the famous, so here is the guest list.

Jodie Foster. Public yet mysterious figure, actress I have always admired. And she speaks impeccable French, a bonus!

Sir Patrick Stewart. I know, another Star Trek captain, but a grand Shakespearean actor, too.

Emma Thompson. Talented, outspoken, wonderful. I think she would be great fun to have around.

E.M. Forster. I wonder what this favourite author of mine would make of today’s crazy world.

Alison Krauss. Everything about this bluegrass lady is beautiful. The grace and purity of her voice moves me every time I hear it.

Bruce Willis. To liven things up a bit, tell us all about Hollywood. And if some catastrophe happens, he can save us all!

Karen Matheson. One of Scotland’s finest exports, with a voice like liquid gold, as they say. I would hope she’d entertain us after the meal.

Leonardo da Vinci. First genius, ever. Just to see what he’d come up with today. And so that he can see his Mona Lisa again.

Marie Curie. Her fascinating story from the horse’s mouth, so to speak, and in French, too.

Michel Roux Jr. I would love him to put the menu together and let his team execute while he joins us on the terrace.

 

UN DEUXIÈME DÎNER DE RÊVE

Imaginez-vous en plein air par une chaude soirée d’été dans le sud de la France. Vous connaissez les règles, alors je ne vais pas me répéter, mais il me semble qu’il est grand temps de retourner à l’Hôtel de Crillon-le-Brave et d’organiser un autre dîner avec nos célébrités, alors voici la liste de mes invités pour ce soir.

Jodie Foster. Personnage public mais secret, actrice que j’ai toujours admirée. Et elle parle impeccablement le français, un vrai bonus!

Sir Patrick Stewart. Je sais, un autre capitaine de l’univers Star Trek, mais aussi un grand acteur shakespearien.

Emma Thompson. Talentueuse, franche, formidable. Et je suis sûr qu’elle serait super fun.

E.M. Forster. Je me demande ce que mon auteur favori penserait de ce monde de fous où nous vivons aujourd’hui.

Alison Krauss. Chez cette lady de la musique bluegrass, tout est magnifique. La grâce et la purité de sa voix m’émeuvent à chaque fois.

Bruce Willis. Pour faire bouger les choses un peu et tout nous dire sur Hollywood. Et en cas de catastrophe quelconque, il peut tous nous sauver!

Karen Matheson. Un des trésors de l’Ecosse, sa voix de l’or liquide pur, comme on dit. J’espère qu’elle nous chanterait quelque chose après dîner.

Léonard de Vinci. Le premier génie, tout court. Juste pour voir ce qu’il inventerait aujourd’hui. Et pour qu’il voie sa Joconde encore une fois.

Marie Curie. Sa fascinante histoire, racontée directement, en français, par la grande dame elle-même.

Michel Roux Jr. J’aimerais tant qu’il décide du menu, mais maintenant c’est son équipe qui s’en occupe, et il est en terrasse avec nous.

06 Mar

Dinner at sea

How do they do it? It’s a real mystery. Feeding 2000 people, to near faultless standards, everyday, nearly 24/7 and more often than not in the middle of the ocean. I am writing here about the talented chefs on board Cunard’s Queen Elizabeth. Under the direction of executive chef Klaus Kremer, the meals produced on this ship are simply amazing. And last summer, the most amazing of all was the chef’s table dinner.

Having seen it advertised at the bottom of the menu, we had decided to join ten other guests to treat ourselves to a seven-course tasting menu with paired wines. Indulgent? I’ll give you that. Excessive? Certainly not. We met our fellow gourmands at the door to the kitchens and were guided through them by none other than Chef Klaus himself. How he and his team can prepare so much in this comparatively small space is a master class in organisation and skills.

Skills that were in evidence that evening, as we watched the chefs at work before enjoying each dish and its accompanying wine. Seven courses of pure delight and invention, where tastes and textures mingled to provide us with a sensational experience.

Of course, there was the added bonus of meeting our fellow guests, each and every one a pleasure to talk to, as we all shared a love of good food and fine wines. And a very cosmopolitan table we were too, with at least five nationalities represented! What an evening we all had, and one I hope to repeat this summer on the Queen Victoria.

 

UN DÎNER EN MER

Comment font-ils? C’est un véritable mystère. Nourrir 2000 personnes, et presque sans fautes, tous les jours, presque 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et la plupart du temps au beau milieu de l’océan. Je vous parle ici des talentueux chefs à bord du Queen Elizabeth, de la ligne Cunard. Sous la direction de chef Klaus Kremer, les repas produits sur ce navire sont simplement merveilleux. Et l’été dernier, le plus merveilleux de tous a été la table du chef.

L’ayant vu mentionnée au bas du menu, nous avions décidé de joindre dix autres invités pour savourer un menu dégustation de sept plats, chacun accompagné de son vin. Indulgent? Je ne vous le fais pas dire. Un peu trop? Certainement pas. Nous avons retrouvé nos compagnons gourmands devant les cuisines, que nous avons visitées avec Chef Klaus lui-même. La façon dont équipe et lui préparent tout dans un espace comparativement confiné relève tout simplement du summum en matière d’organisation et de talent. Talent bien en évidence ce soir-là, alors que nous regardions les chefs au travail avant de nous délecter de chaque plat et de son vin. Sept plats inventifs et délicieux, où les saveurs et les textures se mélangeaient pour nous fournir des sensations uniques.

Bien sûr, le bonus était de faire la rencontre de nos compagnons dînatoires, si je puis dire, tous plus intéressants les uns que les autres, vu que nous partagions tous le même amour pour la bonne chère et les vins fins. Et quelle tablée cosmopolitaine, avec au moins cinq nationalités représentées! Ce fut une super soirée, que l’on espère répéter cet été à bord du Queen Victoria.