28 Aug

DES COUTUMES FRANÇAISES

Il n’y a pas très longtemps, je faisais des recherches sur les coutumes françaises qui pourraient être considérées comme étant un peu bizarres, et je suis tombé sur un article écrit par un(e) Américain(e), qui prétend qu’il est déconseillé d’appeler qui que ce soit en France après deux heures de l’après-midi, pendant la semaine, de peur de déranger cette personne pendant sa sieste.

Not so long ago, I was doing some research on French customs that could be considered as being a bit weird, and I fell upon an article written by an American (of indistinct gender), who pretends that it is not advisable to call anyone in France after 2pm, during the week, for fear of disturbing that person during their siesta.

Ma réaction? Un peu d’incrédulité, mais surtout beaucoup de colère que quelqu’un puisse écrire quelque chose d’aussi stupide. Alors j’ai continué mes recherches et j’ai réussi à trouver des choses qui non seulement ne sont pas stupides, mais plutôt utiles pour quelqu’un qui vient en France pour la première fois. Le premier de ces conseils est d’arriver 10 minutes en retard à un dîner, même entre amis, pour donner à vos hôtes la chance de mettre la touche finale au repas ou à la décoration. Seulement 10 minutes, cela dit, parce que plus de 10 minutes, c’est malpoli.

My reaction? A little bit incredulous, but especially very angry that someone could write something that stupid. So I continued my research and I managed to find some things that are not only not stupid, but also rather useful for someone who comes to France for the first time. The first of these pieces of advice is to arrive 10 minutes late to a dinner, even between friends, to give your hosts time to put the finishing touches to the meal or to the décor. But only 10 minutes, mind, because over 10 minutes is just rude.

En parlant de dîner et autres soirées entre collègues et/ou amis, le deuxième conseil est de ne pas apporter de vin à son hôte, mais plutôt des chocolats, des fleurs, ou autres petits cadeaux. Et ce afin de ne pas l’insulter en sous-entendant qu’il ou elle n’y connaît rien en vin et allait vous servir une vraie piquette… Cela dit, si vous savez que votre hôte aime le bon vin, vous pouvez toujours lui en offrir une bonne bouteille, qu’il ou elle mettra de côté pour un autre jour, ou une autre visite.

Talking of dinner and other soirées between colleagues and/or friends, the second piece of advice is not to bring wine to your host, but rather chocolates, flowers, or other little presents. And this in order not to insult him/her in implying that he or she knows nothing about wine and was about to serve you some random plonk… That said, if you know that your host loves good wine, you can also give them a good bottle, that he or she will reserve for another day, or for another visit.

Les deux dernières coutumes dont je veux vous parler sont liées à des histoires qui ne sont peut-être que ça, mais elles sont intéressantes. La première raconte que les ouvriers et autres compagnons (maçons, tailleurs de pierre, vitriers, etc) qui bâtissaient les cathédrales posaient toujours leur serviette pliée à leur place à table pour signifier qu’ils reviendraient le lendemain. Aujoud’hui, une serviette pliée dans un restaurant signifie que vous y reviendrez vite, alors que la laisser dépliée ne vous engage pas à une autre visite.

The last two customs I would like to tell you about are linked to stories that are maybe just that, but that are interesting. The first says that workers and other compagnons (builders, stone masons, glass makers, etc) who were building the cathedrals used to leave their folded napkins at their place at the table to indicate that they would be back the following day. Today, a folded napkin in a restaurant means that you’ll be back there quickly, whereas leaving it unfolded does not commit you to another visit.

Et finalement, une des explications au fait que les Français ne placent jamais leur pain à l’envers sur la table (ce qui invite soit la famine, soit le mauvais sort, apparemment), est que, les jours d’exécutions publiques, le boulanger préparait toujours une miche pour le bourreau, en forme de paiement, et qu’il la plaçait à l’envers, pour que personne n’y touche, pour des raisons qui sont, je pense, compréhensibles.

And finally, one of the explanations of the fact that French people never place bread upside down on the table (which invites famine or bad luck in, apparently) is that, on public execution days, the baker would prepare a loaf for the hangman, as a form of payment, and that he would place it upside down, so that nobody could touch it, for reasons that are, I think, understandable.

Et vous, chers amis et lecteurs, connaissez-vous des coutumes de votre pays qui peuvent paraître bizarres ? Racontez-moi tout, je vous écoute!

What about you, dear friends and readers? Do you know of customs in your country that could appear bizarre? Tell me everything, I’m listening!

23 Aug

MES MOTS PRÉFÉRÉS: LES ADJECTIFS

Et finalement. Le dernier de mes tops 5. Cette fois, c’est au tour de l’humble adjectif. Cette catégorie a été, pour une raison inconnue, la plus difficile à compiler, vu qu’il y a tellement d’adjectifs utiles, mignons ou expressifs. Je crois que la sélection d’aujourd’hui ne rendra pas justice à ces outils pratiques, alors une nouvelle sélection apparaîtra bientôt sur vos écrans. Voici le premier round.

My favourite words: adjectives

And finally. The last of my top 5 lists. This time, it’s the humble adjective’s turn. This category was, for some reason, the most difficult to chose from, as there are so many useful, pretty or indeed expressive adjectives. I feel that today’s selection will not do these very handy tools justice, so there probably will be another selection appearing on your screens soon. Here’s round one:

rond [ʁɔ̃]: round en anglais. Ici encore, le son, et plus précisément la forme des lèvres et le placement de la langue quand on le prononce font de cet adjectif un pur plaisir. Je le trouve aussi très représentatif de sa signification!

rond [ʁɔ̃]: round. Here again, the sound, or more precisely the shape of the lips and the placement of the tongue when you pronounce it make of this adjective a pure delight. I also find it very representative of its meaning! .

vilain [vilɛ̃]: ugly, nasty, naughty. J’adore cet adjectif, car son sens précis (et donc sa traduction en anglais) ne devient clair qu’en contexte et avec la bonne intonation. Je trouve qu’il peut être aussi bien positif que négatif, ce qui est assez marrant.

vilain[vilɛ̃]: ugly, nasty, naughty. I love this adjective, because its full meaning only becomes clear in context and with the correct intonation. I find it can be as positive or as negative as you like, which makes it fun.

scintillant [sɛ̃tijɑ̃]: sparkling. Utilisé seulement en parlant de lumière (le vin est pétillant), j’apprécie l’orthographe et la prononciation difficiles de cet adjectif. Mais le fait que vous pouvez aussi l’utiliser pour décrire un diamant ou une conversation le rend aussi très polyvalent!

scintillant[sɛ̃tijɑ̃]: sparkling. Used only in terms of light (the wine would be ‘pétillant’), I appreciate the difficult spelling and pronunciation of this adjective. But the fact that you can also use it to describe a diamond or a conversation makes it versatile, too.

spectaculaire [spɛktakylɛʁ]: spectacular. Celui-là, juste parce que vous devriez tout simplement apprécier un adjectif de quatre syllabes, qui vous rempli la bouche non seulement de délice mais aussi d’autant d’émerveillement que le sujet décrit!

spectaculaire [spɛktakylɛʁ]: spectacular. Just because you have to like a four-syllable adjective, which fills your mouth with as much delight and wonder as whatever is being described here!

moche [mɔʃ]: ugly. Je sais, c’est le deuxième mot avec le même sens. Mais celui-là est négatif, et ce sans équivoque: court, cassant, brusque, vous pouvez le cracher et personne ne doutera de vos sentiment! J’aime bien ça…

moche [mɔʃ]: ugly. I know, that’s the second word with the same meaning. But this one is unequivocally negative: short, curt, terse, you can spit it out and nobody would be in any doubt about your feelings! I like that…

Alors encore une fois, chers amis et lecteurs, quels adjectifs apparaîtraient dans votre top 5 cette semaine, ce mois-ci ou cette année? Je meurs de tout savoir, alors j’espère lire plein de commentaires ici ou sur les médias sociaux. Lâchez-vous!

So once again, dear friends and readers, which adjectives would make it to your top 5 this week, month of year? I am dying to know, so I hope to read a lot of comments on here or on social media. Go for it!

14 Aug

DE LA NATURE DES SOUVENIRS

Vous êtes-vous jamais demandé d’où viennent les souvenirs? Où les garde-t-on, bien au chaud, protégés, comme dans un cocon qui s’ouvre parfois pour les laisser revenir à la surface? Et qu’est-ce qui les fait éclore à nouveau? Ces pensées me viennent alors que je viens de reconduire une amie, que je n’avais pas vue depuis presque 10 ans, à l’aéroport.

Of the nature of memories

Have you ever wondered where memories come from? Where do we keep them, nice and warm, protected, like in a cocoon that sometimes opens up to let them come to the surface again? And what makes them blossom again? These thoughts are coming to me as I have just taken a friend, whom I had not seen in over 10 years, to the airport.

Bien sûr, nous avions passé toute une soirée à nous souvenir de petits détails, toujours importants, au sujet de l’année que nous avons passée à Glasgow, avec beaucoup d’autres, à préparer notre futur de profs. Et tous ces souvenirs me font maintenant penser à leur nature, et à ce qui les fait resurgir. Dans notre cas, c’était simplement le fait de parler de toutes les bonnes soirées passées à discuter, à manger, à boire (sans excès!), de tous les concerts, tous les cèilidhs et autres soirées…

Of course, we had spent a whole evening reminiscing about small details, always important, concerning the year we spent in Glasgow, with quite a few others, preparing our futures as teachers. And all these memories now make me think of their nature, and about what makes them resurface. In our case, it was simply the fact that we talked about all the super evenings spent chatting, eating, drinking (without excess!), about all the concerts, all the cèilidhs and other nights out…

Bien sûr, la madeleine de Proust nous a appris qu’une odeur peut nous transporter dans un passé, peut-être lointain, et nous faire ressentir des émotions parfois puissantes ou pénibles, comme ça, pour un rien. Mais je pense aussi que certains sons peuvent évoquer des souvenirs, comme le fait le chant des martinets, qui évoquent mes étés passés en Provence. Dans la même veine, certaines chansons me ramènent dans un passé plus ou moins lointain, et sont donc des machines à remonter le temps à part entière.

Of course, the Proust madeleine taught us that a smell can take us back to the past, maybe long gone, and make us remember feelings, sometimes powerful or painful, just like that, unprovoked. But I also think that certain sounds can invoke memories, as does the song of the swifts, which reminds me of my summers spent in Provence. In the same way, some songs take me back to a past that is more or less distant, and are therefore time machines in themselves.

Marie, par Véronique Sanson, me ramène en 1997, à Glasgow, où je me souviens l’avoir fait découvrir à un groupe de lycéens dans le cadre de leurs études de français. Si j’entends I’m not in love, par 10CC, je suis avec ma copine Laure, en 1994, bien au chaud dans son petit studio au dernier étage, la froide pluie écossaise battant la chamade sur le toit.

Marie, by Véronique Sanson, takes me back to 1997, in Glasgow, where I remember helping high school students discover its meaning in the framework of their French studies. I’m not in Love, by 10CC, I am with my friend Laure, in 1994, in the warmth of her little studio on the top floor, with the cold Scottish rain beating hard on the roof.

Et vous, chers amis et lecteurs, qu’est-ce qui vous fait remonter le temps? Quels souvenirs vous reviennent en tête quand vous sentez une odeur particulière, entendez cette chanson-là, ou voyez un petit détail apparemment sans importance? Dites-moi tout!

So, what about you, dear friends and readers, what takes you back in time? Which memories come flooding back when you smell a particular smell, hear that song, or see a tiny detail apparently meaningless? Tell me everything!

07 Aug

J’ÉTAIS À NEW YORK!

Chers amis et lecteurs, pour mon nouvel article sur ce blog, je vais vous parler de mes vacances. Vu que les paragraphes sont plus longs, je vais encore une fois intercaler la version française avec celle en anglais. J’espère que vous répondrez à la question à la fin!

Dear friends and readers, for my new post on this blog, I am going to tell you about my holidays. As the paragraphs are longer, I am once again going to sandwich the French version with the English one. I hope you will answer the question at the end!

 

Je sais, chers amis et lecteurs, que vous allez pensez (et que certains vont me le faire savoir par messages sur tous les médias sociaux!), que j’étais encore en vadrouille, et que je ne le méritait vraiment pas, vu que je ne travaille pas assez dur pour y avoir droit!

I know, dear friends and readers, that you are going to think (and that some will let me know via messages on social media!), that I was once again out and about, and that I really didn’t deserve it, because I am not working hard enough to have the right to go!

Mais voyez-vous, c’est la faute de Monsieur tALK, qui m’avait murmuré à l’oreille qu’il n’était jamais allé aux Etats-Unis, et qu’il rêvait d’y venir. Et bien voilà, c’est chose faite…

But you see, it’s Monsieur tALK’s fault, who had been whispering in my ear that he had never been to the United-States, and that he was dreaming of coming here. Well, here we are, it’s a done thing…

Quel plaisir de revenir dans la cité qui ne dort jamais. La dernière fois que j’ai arpenté les rues de cette métropole était en 2011, je crois, ou même peut-être avant! Certaines choses ne changent pas: les vendeurs de hot-dogs et de bretzels, Central Park, la statue de la Liberté et Broadway. Mais quelle joie de voir à nouveau un gratte-ciel s’élever sur le site du World Trade Center. Et le mémorial est tout simplement à couper le souffle.

What a pleasure it was to be back in the city that never sleeps. The last time I walked the streets of this metropolis was in 2011, I think, or maybe earlier, even! A few things never change: the hot-dogs and pretzels sellers, Central Park, the Statue of Liberty and Broadway. But what a joy to see again a sky-scraper rise on the site of the World Trade Center. And the memorial quite simply takes your breath away.

Mais il ne vous aide pas à vous préparer pour le musée du 11 septembre, qui vous arrache tout simplement le coeur. Je ne vous donnerai aucun détails ici, mais je pense vraiment qu’il vaut le détour. Tout comme un charmant bistro près de Greenwich Village, qui s’appelle Buvette, où j’ai mangé le MEILLEUR croque-madame, avant de traverser le pont de Brooklyn, d’explorer le coin et de prendre le ferry pour la 34ème rue, un super moyen d’admirer le panorama de Manhattan, et d’apprécier le développement de l’est de la cité.

But it does not prepare you for the 9/11 museum, which is simply heart-wrenching. I won’t go into details here, but I think that it deserves a visit. As does a charming bistro near Greenwich village, called Buvette, where I had the best croque-madame EVER, before walking across the Brooklyn Bridge, exploring the area and taking the ferry to 34thstreet, a great way to admire the Manhattan skyline, and to appreciate the development of the east side of the city.

Après la foule et l’action de la ville, Monsieur tALK s’est bien amusé dans l’Ohio, en rendant visite à de vieux amis et en s’en faisant de nouveaux. Ça nous a aussi fait du bien de voir un peu de pluie, quelque chose qu’on avait pas vu depuis un lustre à la maison! Une balade en bateau, la rencontre de chiens géants, admirer de belles maisons, tout était tellement sympa que le citron vert a hâte d’y retourner. Mais vous, chers amis et lecteurs? Avez-vous passé des vacances que vous voudriez nous raconter? J’attends vos messages avec impatience!

After the hustle and bustle of the city, Monsieur tALK had a lot of fun in Ohio, visiting old friends and making new ones. It was also a relief to see some rain, something we had not seen for a few weeks back at home! A boat ride, meeting giant dogs, looking at lovely houses, it was such a lovely time that the lime can’t wait to go back! But what about you, dear friends and readers? Have you had some lovely holidays you can tell us about? I look forward to reading your messages!