27 Feb

VERONIQUE SANSON

En parlant de musique (voir l’article ‘Sol En Si’), j’aimerais vous parler aujourd’hui, et ce non pas pour la première fois, d’une de mes artistes préféré(e)s: Véronique Sanson. Active depuis le début des années 70, et devenue depuis une icône de la chanson française, elle est pour moi plus qu’une auteure: elle fait partie de ma vie. C’est aussi simple que ça. Comme on dit chez moi: si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer. 

Véronique Sanson Talking of musique (see the post ‘Sol En Si’), I would like to tell you today, and this not for the first time, of one of my favourite artists: Véronique Sanson. Active since the beginning of the 70s, and since then an icon of the ‘chanson française’, she is for me more than an chanteuse: she is part of my life. It’s that simple. As we say at home: if she didn’t exist, you’d have to invent her.

Jérôme, un bon ami à moi, m’avait récemment alerté qu’un coffret collector devait bientôt sortir en France, regroupant tous les albums studios, quelques raretés, ainsi qu’un livre. J’ai bien sûr bondi sur l’occasion et je me suis offert ce petit trésor, vu que, comme je viens de vous le dire, je suis fan d’elle depuis plus de vingt ans.

Jérôme, a good friend of mine, had recently alerted me to the imminent release, in France, of a collectors’ box set putting together all her studio albums, a few rare tracks, as well as a book. Of course, I jumped on the occasion and treated myself to this little treasure, seeing as, as I have just told you, I have been a fan of hers for over 20 years. 

Maintenant que j’écris ces lignes, il m’est difficile de vous expliquer pourquoi j’aime tellement la musique de Véronique Sanson. C’est peut-être le fait que c’est une pianiste accomplie, qu’elle écrit les textes et la musique de beaucoup de ses chansons, qu’elle les interprète tantôt avec sensualité, force ou tristesse. C’est bien sûr un peu tout, et surtout pour la dose de poésie omniprésente dans l’agencement des paroles de ses chansons. 

Now that I am writing these lines, I find it difficult to explain why I like Véronique Sanson’s music so much. Maybe it is the fact that she is an accomplished pianist, that she writes the lyrics and the music of most of her songs, that she performs them either with great sensuality, strength or sadness. It is of course a bit of everything, and especially for the omnipresent dose of poetry in the way she puts her songs together. 

Quand je parle de Véronique Sanson à quelqu’un qui ne la connaît pas, on me demande souvent de quels albums ou de quelles chansons je pourrais conseiller l’écoute. Quel choix difficile! Pour celle que j’aimeMarieMortelles penséesVancouver, Je les haisMonsieur Dupont,  et beaucoup, beaucoup d’autres. Son premier album, Amoureuse, est une gemme, et Symphonique Sanson, un album en concert, vous donnera une bonne idée de ce dont elle est capable. 

When I talk of Véronique Sanson to someone who doesn’t know her, I am often asked which albums or which songs I could recommend. What a difficult choice! Pour celle que j’aimeMarieMortelles penséesVancouver, Je les haisMonsieur Dupont, and many, many more. Her first album, Amoureuse, is a gem, and Symphonique Sanson, a live album will give you a good idea of what she is capable of. 

Même si je préfère sa production en début de carrière aux albums plus récents, j’aime tout, et ne pourrais me passer de rien. En fan convaincu, je dirai qu’il n’y a rien à jeter chez ‘Véro’, comme l’appellent ses admirateurs. Mais bien sûr, je ne suis pas objectif. En tout cas, j’espère qu’après avoir lu ces lignes, vous aurez envie d’aller découvrir l’immense talent de cette grande dame. 

Even if I prefer her early output to more recent albums, I love everything, and could not get rif of anything. As an avid fan, I will say that there’s nothing to throw away with ‘Véro’, as her fans call her. But of course, I am not objective. In any case, I hope that after reading these lines, you will feel like going to discover the immense talent of this fantastic lady. 

19 Feb

SOL EN SI

Chers amis et lecteurs, vous qui lisez cette colonne avec régularité (merci!!) saurez que je travaille souvent, la plupart du temps même, en musique, car le silence ne fait rien pour m’aider à me concentrer. Alors que j’étais à la recherche d’un sujet digne de vous intéresser, mes pensées se sont tournées vers l’album qui en ce moment même me fait me dandiner dans mon siège.

Sol En Si Dear friends and readers, you who read this column regularly (thank you!!) will know that I often work, most of the time even, with some music on, as silence does nothing to help me concentrate. As I was searching for a topic worthy of your interest, my thoughts turned towards the album that at this very moment makes me wriggle in my chair.

Sol En Si est un album enregistré live en 1993, pendant un concert d’un groupe d’artistes français très connus (du moins en France), dont les profits ont été reversés à l’association Solidarité Enfants SIDA, qui s’occupe de petits affectés par la maladie. Belle idée, et belle occasion pour un jeu de mots sur les initiales du nom de l’association caritative et des notes de musiques. 

Sol En Si is a a live album, recorded in 1993, during a concert by a group of well known French arists (at least in France), the profits of which were given to an association called Solidarité Enfants SIDA, which takes care of litles ones affected by AIDS. Beautiful idea, and a beautiful occasion for a play on words on the initials of the charity and the musical notes. 

Ces artistes, purs représentants de la chanson française (un thème déjà abordé dans ce blog), ne sont pas très connus en dehors de France, mais méritent de l’être. C’est pourquoi je vous parle de cet album, qui recueille de très bons examples de leur art, tous chantés en duos inédits, ou ensemble. Et quels artistes: Alain Souchon, Maurane, Maxime le Forestier, Catherine Lara, Michel Jonasz, et Francis Cabrel. 

These artists, perfect representatives of the ‘chanson française’ (a theme already mentioned in this blog), are not very well known outside France, but deserve to be. It is why I am telling you about this album, which gathers very good examples of their craft, all sung as never heard before duets, or ensembles. And what artists: Alain Souchon, Maurane, Maxime le Forestier, Catherine Lara, Michel Jonasz, and Francis Cabrel.

Franchement, rares sont les occasions où tant d’artistes se réunissent pour allier leur(s) talent(s) (Catherine Lara, par exemple, est aussi excellente violoniste) et créer quelque chose d’aussi harmonieux, pour une bonne cause, en plus. J’adore aussi le fait que sur cet album, ils chantent tous une de leurs chansons phares avec l’aide de l’un(e) de leurs collègues.

Honestly, rare are the occasions when so many artists are seen together, mixing their talent(s) (Catherine Lara, for example, is also a talented violinist) and creating something this harmonious, for a good cause on top of that. I also love the fact that on this album, they all sing one of their star songs with the help of one of their colleagues. 

Je vous conseille alors d’essayer de trouver cet album et de le découvrir par vous-mêmes, si vous aimez la chanson française et connaissez ces chanteurs et chanteuses, mais surtout si les deux clauses précédentes sont négatives. Je ne vois pas meilleur moyen de partir à la decouverte de talents dont vous ignoriez l’existence. Et bien sûr, j’espère qu’en retour vous me parlerez de votre album préféré, afin que je puisse l’écouter pendant que je travaille. 

I can only advise to find this album and to discover it for yourself, if you like ‘chanson française’ and knew these singers, but especially if the previous two clauses are a negative for you. I cannot see a best way to discover some talents you didn’t know about. And of course, I hope that in return you will tell me about your favourite album, so that I can listen to it while I work. 

11 Feb

UN SENTIMENT BIZARRE

Même si j’habite et travaille au Royaume-Uni depuis plus de vingt ans, je retourne régulièrement en France, principalement pour rendre visite à ma famille, pas vraiment disséminée aux six coins du pays (puis-je vous rappeller que la France métropolitaine est parfois appelée l’Hexagone?), mais néanmoins distribuée dans trois régions bien distinctes. 

A funny feeling  Even if I have lived and worked in Great-Britain for more than 20 years, I go back to France regularly, chiefly to pay visit to my family, not really scattered to the six corners of the country (may I remind you that mainland France is sometimes called the Hexagone?), but certainly distributed in three very distinct regions.

Et c’est quand je passe par la France lors de ces visites que me vient ce sentiment bizarre. Bien sûr, je sais toujours d’instinct comment fonctionner dans mon pays, où tout m’est familier, et je ne commets jamais de ces faux-pas si faciles à faire quand on ne connaît pas à fond la culture d’un autre pays. Et pourtant, c’est très bizarre d’être touriste dans son propre pays. 

And it is during these trips to France that this funny feeling visits me. Of course, I still instinctively know how to function in my country, where everything is familiar to me, and I never fall into these faux-pas so easily committed when you don’t intimately know another country’s culture. And yet, it is a very funny feeling to be a tourist in one’s own country. 

J’adore arriver dans une ville que je ne connais pas, ou dans une autre où je ne suis pas venu depuis des lustres, et partir à la découverte de ses trésors, cachés ou pas. Pour moi, tous les détais sont importants et intéressants: où est la statue de Jeanne d’Arc (généralement à l’église, où la Sainte est souvent vénérée), quelle forme a le monument aux soldats morts pour la France, quelle boulangerie est ouverte le lundi? 

I adore arriving in a city I don’t know, or in another where I haven’t been in years, and discovering all its treasures, hidden or not. For me, all the details are so important and interesting: where is the statue of Joan of Arc (usually in the church, where the Saint is often prayed to), what shape will the monument to the soldiers who died for France take, which bakery is open on a Monday?

Je ressens un autre sentiment bizarre quand je rentre dans un magasin ou à l’office de tourisme alors que je parle à mon bien-aimé en anglais, et quand je m’entends dire que je parle très bien le français par ceux et celles à qui je m’adresse ensuite dans ma langue maternelle! Dans ce cas, j’avoue toujours mes origines, et c’est là qu’on me dit que je parle bien anglais, alors! Un sentiment bizarre, mais très agréable. 

I feel another funny feeling when I go into a shop or into the tourist office while speaking in English with my beloved, and when I’m told that I speak French very well from those with whom I then use my mother tongue! In that case, I always admit to my origins, and that it is when I am told that I speak very good English, then! A funny feeling, but a very agreeable one. 

Et vous, chers amis et lecteurs? Devenez-vous jamais touristes dans votre propre pays? Si vous habitez à l’étranger, qu’éprouvez-vous quand vous revenez au bercail pour une visite, ou en touriste? Est-ce là pour vous un sentiment étrange, agréable, déconcertant? Je suis très curieux de savoir si je suis le seul à éprouver ce sentiment tellement bizarre. 

And you, dear friends and readers? Do you ever become tourists in your own country? And if you live abroad, what do you feel when you come back to the nest for a visit, or as a tourist? Is this a weird, nice or disconcerting feeling? I am very curious to know if I am the only one to experience this funny feeling. 

05 Feb

REGARDEZ EN L’AIR!

Lors de ma dernière visite à New York, je me souviens avoir publié une petite série de photos sur mon compte Instagram, intitulée ‘Look up!’ (‘Regardez en l’air!’). Ces images montraient pour la plupart des gratte-ciel, vus du trottoir, et donc prises le nez en l’air. Une pose pas très confortable, je vous le concède, mais qui a donné naissance à quelques photos assez réussies, même si c’est moi qui vous le dit! 

Look up! During my latest trip to New York, I remember publishing a little series of photos on my Instagram account, called ‘Look up!’. These images showed for the most part skyscrapers, seen from the pavement, and therefore taken with my nose in the air. Not a very comfortable pose, I grant you, but which gave birth to a few shots that were quite successful, even if I say so myself!

C’est ainsi que pendant une croisière en Méditerrannée, durant les escales en Italie, en France et en Espagne, je n’ai pas manqué de me balader le nez en l’air encore une fois, afin de ne manquer aucun point de vue qui pourrait mener à une photo non pas parfaite (je n’ai pas ce talent), mais au moins intéressante. Et si l’on risque une collision avec une personne le nez collé à leur téléphone, c’est là un risque qui vaut le coup.

And it is so that during a cruise on the Mediterranean, as I was on shore leave in Italy, France and Spain, I didn’t miss the opportunity to walk around looking up once again, so as not to miss any points of view that could lead to a photo not quite perfect (I don’t have that talent), but at least interesting. And if you risk colliding with someone with their nose glued to their phone, it is a risk worth running. 

Cette fois-ci, j’ai réussi à récolter de majestueux clochers, des mouettes dans des positions cocasses, des palmiers sur fond de ciel super bleu, des volets entrouverts contre des murs aux teintes pastel et de superbes bougainvillées en fleurs. Et j’espère que vous, chers amis et lecteurs, serez contents d’apprendre que je n’ai heureusement pas trébuché sur les pavés ou une marche traitre: du nez en l’air au nez dans le caniveau en un seul pas! 

This time, I managed to gather majestic clock towers, some gulls in quite funny poses, palm trees on a super blue sky background, window shutters ajar against pastel walls and superb flowering bougainvillea. And I hope you, dear friends and readers, will be pleased to learn that, luckily, I didn’t trip on the cobblestones or on a teacherous step: from my nose in the air to my nose in the gutter in one step!

J’hésite un peu à vous recommander de vous promener dans les rues comme moi, sans regarder où vous allez, car j’ai bien conscience que c’est là une occupation qui a ses dangers, mais je dois aussi vous dire que c’est fou ce qu’on remarque quand on regarde un peu plus haut que son propre nez. Le linge qui sèche, les antennes de télé, les petits balcons, tout devient un peu plus poétique vu d’en bas. 

I hesitate to recommend that you walk around the streets as I do, without looking where you are going, as I know that it is an occupation fraught with dangers , but I must also tell you that it is quite amazing what you notice when you look a little bit higher than at nose level. Laundry drying on the line, TV arials, little balconies, everything becomes quite poetic seen from below. 

Si moi j’aime prendre des photos en regardant vers le ciel, je me demande quel(s) genre(s) de photos vous aimez prendre. Etes-vous comme moi attirés vers et par les nuages, ou préférez-vous documenter en images les petits détails plus proches du sol. Etes-vous plutôt portraits ou paysages? J’espère qu’après avoir lu ces quelques lignes, vous me ferez le plaisir de vous lire en commentaires. A très bientôt! 

If I love taking photos looking up towards the sky, I am wondering what genre(s) of photos you like to take. Are you like me drawn towards and to the clouds, or do you prefer documenting in pictures little details closer to the ground. Are you more portraits or landscapes? I hope that after reading these lines, you will delight me with your comments. See you very soon!