22 Feb

TINTIN

En France, la mauvaise blague demande toujours s’il y a vraiment des gens célèbres qui viennent de Belgique. La réponse est bien sûr que oui, car avec ses scientifiques, inventeurs, artistes et sportifs, la Belgique a donné au monde tellement de bonnes choses. Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’une de ces personnes, un Belge célèbre, et un intrépide jeune reporter, connu dans le monde entier, de son petit chien blanc, et de quelques-uns de ses amis. Vous aurez bien sûr reconnu Tintin, Milou, et leur entourage coloré.

Tintin In France, the bad joke always asks if there ever were famous people born in Belgium. The answer is of course there are, since with its scientists, inventors, artists and athletes, Belgium gave the world many a great thing. Today, I would like to tell you about one of these people, a famous Belgian, and a brave young reporter known throughout the world, about his little white dog, and about some of his friends. You will of course have recognised Tintin, Snowy and their colourful entourage.

Traduites dans plus d’une centaine de langues et dialectes, les aventures de Tintin, dès que j’en ouvre un album, sont un moyen sûr de me changer les idées, et de me transporter n’importe où sur les cinq continents. Si ses premières aventures sont quelque peu critiquées, et à juste titre, Hergé a aussi utilisé ses albums pour nous aider à découvrir des pays et des cultures si différentes des nôtres. Certains vilains sont très stéréotypés, peut-être trop, mais les personnages principaux sont superbes.

Translated into over one hundred languages and dialects, the adventures of Tintin, as soon as I open a copy, are a sure way of clearing my head, and to transport me anywhere on the five continents. If his first adventures are somewhat criticised, and for a reason, Hergé also used his albums to help us discover countries and cultures that are so different from ours. Some bad guys are very stereotypical, maybe too much so, but the main characters are superb.

Mon préféré est le professeur Tryphon Tournesol. Même s’il arrive assez tard dans la vie littéraire du héros, ce scientifique, savant, et inventeur dur de la feuille me fait sourire. Mais pas autant que le meilleur ami de Tintin, le Capitaine Haddock, dont les insultes colorées sont vraiment trop drôles, mais sa propension à boire trop de whisky le mène souvent à être empêtré dans des situations tantôt cocasses, tantôt dangereuses. Il faut aussi admirer les efforts que font Dupond et Dupont, les détectives, pour passer inaperçus dans des costumes folkloriques !

My favourite is Professor Calculus. Even if he arrives quite late in the literary life of our hero, this scientist, savant, and hard of hearing inventor makes me smile. But not as much as Tintin’s best friend, Captain Haddock, whose colourful insults really are funny, but his propensity to drink too much whisky often leads him to be wrapped up in sometimes comical, sometimes dangerous situations. You also have to admire the efforts from Thomson and Thompson, the detectives, to blend in wearing traditional costumes !

On ne peut bien sûr pas oublier Tchang, Bianca Castafiore, ou même Séraphin Lampion. Tous ces personnages représentent la société de l’époque, et sont les signes d’une richesse documentaire certaine, servie par la technique d’Hergé, connue sous le nom de ligne claire ; et même s’il ne les a as inventés, les signes de la grammaire de la bande dessinée moderne sont tous là : étoiles pour l’étourdissement, gouttes de sueur pour l’étonnement, ou encore les spirales qui entourent Milou quand il est ivre ! 

We cannot forget Tchang, Bianca Castafiore, or even Jolyon Wagg. All these characters represent society at the time of writing, and are the signs of an assured documentary richness, served by Hergé’s technique, known as “ligne claire” (clear line); and even if he didn’t invent them, the signs of modern comic strip grammar are all there: stars for being stunned, sweat drops for astonishment, or the spirals that surround Snowy when he’s drunk!

Sans ignorer complètement la genèse difficile de ce héros et la problématique qui l’entoure parfois, je trouve toujours si facile d’ouvrir un des albums d’Hergé pour me plonger dans un monde coloré et mystérieux, drôle et sérieux à la fois. Alors la question de la semaine est la suivante : quel est votre album préféré ? Pour moi, le diptyque concernant le voyage vers la Lune est le meilleur. Et vous connaissez déjà mon personnage préféré, alors dites-moi le vôtre sur Twitter, Instagram ou Facebook. A bientôt !

Without completely ignore the difficult origins of this hero and the controversy which surrounds him sometimes, I always find it so easy to open one of Hergé’s album to immerse myself in a colourful and mysterious world, funny and serious at the same time. So this week’s question is as follows: which is your favourite album ? For me, the diptych around the trip to the Moon is the best. And you already know my favourite character, so tell me yours on Twitter, Instagram or Facebook. See you soon !

15 Feb

LA BAGUETTE

Je vous ai déjà parlé dans ces lignes de l’importance du pain en France, mais je voudrais aujourd’hui vous parler plus particulièrement de la baguette. Qu’elle soit tartinée de beurre et de confiture au petit-déjeuner, fourrée de pâté, de fromage ou de jambon au déjeuner, ou qu’elle serve à “saucer” son assiette pendant le dîner, il est difficile de me pas penser à la baguette quand on envisage les icônes de la culture française. Tenez, Alphonse tALK en porte toujours deux sous le bras où qu’il aille ! Passons en revue quelques faits, et quelques légendes, au sujet de la baguette.

The baguette I have already used these lines to talk to you of the importance of bread in France, but today I would like to tell you more specifically about the baguette. Whether you spread butter and jam on it at breakfast, stuff it with pâté, ham or cheese at lunch, or use it to “mop up” the sauce on your plate at dinner, it is difficult not to think about the baguette when you list the French cultural icons. Here, Alphonse tALK always carries two of them wherever he goes! Let’s have a look at a few facts, and a few myths, about the baguette.

Les origines de cette forme de pain sont disputées, et on affirme que Napoléon ordonna aux boulangers de trouver la forme idéale pour un pain transportable dans une poche des basques de l’uniforme d’alors. Une loi interdisant aux artisans boulangers de travailler avant 4 heures du matin serait à l’origine d’une forme allongée, cuisant plus vite, et à temps pour le petit-déjeuner. Mon histoire préférée voit Fulgence Bienvenüe imposer la baguette, qui peut être partagée sans couteau, sur les chantiers du métro parisien, afin d’éviter les blessures, ou pire, lors des bagarres fréquentes. 

The origins of this bread shape are disputed, and it is claimed that Napoléon demanded of bakers that they find the ideal shape for bread to be transported in a pocket of the jackets of the uniform of the time. A law forbidding artisanal bakers to work before 4 in the morning is said to be the origin of an elongated shape, baking more quickly, and in time for breakfast. My favourite story sees Fulgence Bienvenüe impose the baguette, which can be shared without a knife, on the building site of the Paris Métro, so as to avoid injuries, or worse, during frequent fisticuffs.

Quoi qu’il en soit, le four importé de Vienne par August Zang (on lui devrait aussi les croissants et autres viennoiseries), qui utilise de la vapeur pour une croûte croustillante et une mie moelleuse, s’impose tôt au 19e siècle, et la loi s’occupe vite de l’apparence et des ingrédients de la baguette, qui sont au nombre de quatre : farine de blé, eau, levure et/ou levain, et sel. La longueur et le poids de la baguette, qu’elle soit de tradition ou pas, sont également réglementés. Cela n’empêche pas les Français d’en consommer environ 30 millions par jour ! 

Whatever the truth, the oven that August Zang imported from Vienna (we owe him croissants and other pastries, apparently), which uses steam for a crustier crust and moist dough, becomes THE oven early in the 19th century, and the law soon takes care of the apparence and ingredients of the baguette, all four of them: wheat flour, water, yeast and/or leaven, and salt. The length and weight of the baguette, whether traditional or not, are also regulated. That doesn’t stop the French from eating about 30 million of them each day!

Bien sûr, la baguette traditionnelle n’est pas la seule à être grignotée au retour de la boulangerie. Quand elle est plus épaisse, mais toujours pour un poids de 400 g, elle s’appelle presque partout en France “une flûte”. Quand elle est plus fine, et ne pèse qu’environ 125 g, elle devient “une ficelle” (la baguette préférée de ma grand-mère maternelle). On trouve également des baguettes dans les pays du Maghreb (les Algériens en consomment encore plus que les Français), au Vietnam ou encore au Cambodge, parfois sous des formes dérivées, mais toujours aussi excellentes.

Of course, the traditional baguette is not the only one to be gnawed on on the way back from the baker’s. When it is thicker, but still 400 g in weight, it is, almost everywhere in France, “une flûte” (a recorder). When it is thinner, and about 125 g in weight, it becomes “une ficelle” (a string, my maternal grandmother’s favourite baguette). You can also find baguettes in the Maghreb (Algerians even more of them than the French), in Vietnam or in Cambodia, sometimes under slightly different guises, but always just as delicious.

Vous attendez sûrement la question de la semaine, alors la voici : que mettez-vous dans votre baguette pour la transformer en casse-croûte, en sandwich, en casse-dalle ? Pour moi, le rillettes-cornichons est le meilleur, mais je sais que tous les goûts sont dans la nature ! Vous aurez peut-être vu des photos d’Alphonse, ma mascotte, en vadrouille autour du monde avec ses deux baguettes sous le bras, alors j’aimerais bien que vous veniez partager vos réponses à ma question et vos photos de baguettes avec tout le monde sur Twitter, Instagram ou Facebook. A bientôt !

You will no doubt be waiting for this week’s question, so here it is: what  do you garnish your baguettes with to turn into a snack, a sandwich, a sarnie? For me, rillettes and cornichons are the best, but I know that different opinions will be found out there ! You might have seen pictures of Alphonse, my mascot, gallivanting around the world with two baguettes under his arm, so I would really love for you to share your answers to my question and your pictures of baguettes with all of us on Twitter, Instagram or Facebook. See you soon! 

08 Feb

DES ADRESSES PARISIENNES

Je ne suis pas allé à Paris depuis très longtemps. Voilà une pensée qui m’a traversé la tête ce matin. Même si la pandémie et le gouvernement français nous ont interdit ou compliqué les voyages ces derniers mois, je n’ai aucune excuse pour ne pas avoir visité la capitale française depuis presque dix ans. Vous avez bien lu, voilà une décennie que je n’y suis pas retourné. Cela dit, il y a certaines adresses que je revisiterai durant mon prochain séjour.

Parisian addresses I have not been to Paris in a long, long time. That’s the thought that went through my head this morning. Even if the pandemic and the French government have forbidden us or made trips more complicated these past few months, I do not have any excuses for not having been to the French capital for almost ten years. You read that right, it’s been a decade since I last went there. That being said, there are a few addresses that I will revisit during my next stay.

31 rue saint-louis-en-l’île. Berthillon, dans le 4e arrondissement, au plein coeur de l’île Saint-Louis, est une des addresses mythiques de la capitale. Un joli magasin, tout en boiseries, vous offre des pâtisseries, des boissons, mais surtout des glaces et sorbets qui sont reconnus à travers la ville (si ce n’est le monde) comme étant parmi les meilleures. Moi qui n’aime pas trop la glace au chocolat, je trouve que celle de chez Berthillon est tout simplement délicieuse. 

31 rue saint-louis-en-l’île. Berthillon, in the 4th arrondissement, in the heart of Ile Saint Louis, is one of the capital’s mythical addresses. A pretty boutique, completely wood-panelled, offers pastries, drinks, but most of all ice creams and sorbets that are renowned throughout the city (if not throughout the world) as being some of the best. Even if I don’t particularly like chocolate ice cream, I find that Berthillon’s is quite simply delicious.

Place Georges-Pompidou. Egalement dans les 4e arrondissement, cette place est connu depuis 1977 pour l’extraordinaire Centre Pompidou. Si son architecture vous laisse froid, ou suscite votre enthousiasme, ses collections sont vraiment exceptionnelles, et les talents des artistes de rue qui animent souvent son parvis sont surprenants, hilarants ou époustouflants. L’accès à toutes les collections est gratuit tous les premiers dimanches du mois.

Place Georges-Pompidou. Also in the 4th arrondissement, this square has been known since 1977 for the extraordinary Pompidou Centre. If its architectural style leaves you cold, or raises your enthusiasm, its collections are truly exceptional, and the skills of the street artists who often perform on the square are surprising, hilarious, or breath-taking. The access to the whole of the collections is free on the first Sunday of the month.

Le même jour, vous pouvez aussi allez au Jardin des Tuileries, face à la place de la Concorde. Pourvu que vous ayez réservé votre billet à l’avance (toujours la faute au virus…), vous aurez accès au Musée de l’Orangerie, où vous pourrez admirer les Nymphéas (je vous ai déjà dit que j’ignore complètement la réforme de l’orthographe ?), énormes toiles de Claude Monet. Ces toiles ont été données à l’Etat immédiatement après la fin de la Première Guerre Mondiale, et sont tout simplement impressionnantes.

On the same day, you can also go to the Jardin des Tuileries, opposite the Place de la Concorde. Provided you have booked your ticket in advance (still because of the virus…), you’ll be able to enter the Orangery Museum, where you’ll be able to admire the Nymphéas (have I told you that I am completely ignoring the spelling reforms?), some enormous canvases by Claude Monet. This paintings were given to the State immediately after the First World War, and are quite simply impressive.

Vous qui lisez ces lignes régulièrement saurez que je finis toujours par une question, alors la voici : quelles sont vos bonnes adresses à Paris ? J’espère que vous laisserez un commentaire ou un message ici, ou sur Twitter, Facebook ou Instagram, car j’aimerais bien savoir quels endroits vous aimez visiter dans la capitale francaise, ou ailleurs, d’ailleurs ! Restos, boutiques, musées, parcs, tout est bon. Alors je vous dis “A bientôt !”. 

You who read these lines regularly will know that I always finish with a question, so here it is: what are your good addresses in Paris ? I hope that you will leave me a comment or a message here, or on Twitter, Facebook, or Instagram, as I would love to know which places you like to visit in the French capital, or elsewhere, as a matter of fact ! Restaurants, boutiques, museums, parks, it’s all good. So I’ll leave you with a “See you soon !”.

01 Feb

UNE PASTORALE ANGLAISE

Depuis que j’ai quitté Londres (la meilleure décision que j’ai jamais prise), je considère que j’habite à la campagne. Même si certains de mes amis pensent toujours que le mot « campagne » est un gros mot et se moquent de moi maintenant que j’habite au milieu de nulle part, je ne suis pas d’accord. Car pour moi, la campagne, c’est les petites fermes, les bois, les champs, et un mouvement pour le retour à une nature sauvage. C’est pour ça que j’ai dévoré Une Pastorale anglaise, un héritage, de James Rebanks, et je voudrais vous en parler un peu.

An English Pastoral Since I left London (the best decision I ever took), I consider that I live in the countryside. Even if some of my friends still think that the word « countryside » is a bit of a dirty word and mock me for living in the middle of nowhere, I disagree. Because for me, the countryside is the small farms, the woods, the fields, and a movement towards rewilding. That’s why I raced through English Pastoral, An Inheritance, by James Rebanks, and I would like to tell you a little bit about it.

James a grandi sur la terre de ses ancêtres, un petit bout de la région des lacs cultivé avec soin par sa famille depuis 600 ans. Et son récit est l’histoire de l’agriculture, de ce qu’elle est devenue, et avec un peu de chance, de ce qu’elle est en train de devenir. Le souvenir de James, assis sur un tracteur avec son grand-père, qui ouvre ce livre, ouvre aussi les portes sur un paysage que l’on croyait immortel, et qui a pourtant bien failli mourir. A vrai dire, il est clair qu’il est toujours en danger…

James grew up on his ancestors’ land, a little piece of the Lake Disctrict worked with care by his family for over 600 years. And his tale is the story of agriculture, of what it has become, and with a bit of luck, of what it is becoming. James’s memory, sitting on a tractor with his grandfather, which opens the book, also opens the gates on a landscape we believed immortal, but very nearly died all the same. To tell you the truth, it is clear that it is still in danger…

C’est l’amour pour la terre d’un petit-fils et fils d’agriculteurs, et maintenant d’un père, qui ressort de ces lignes, qui ont tout le pouvoir descriptif d’un roman, mais qui débordent aussi du pragmatisme et de la sagesse d’un homme qui veut vivre de sa terre, et non pas la tuer. Car au cœur de cet essai lyrique se tient l’affreux épouvantail de l’agriculture dite « moderne ». Les pesticides, les engrais chimiques, la destructions des petites parcelles et des haies centenaires ; le contrôle que l’homme veut exercer sur son environnement fait peur, et James Rebanks veut réagir.

It is the love for the land from a farmers’ grandson, and son, and now from a father, which jumps out from these lines, which have the descriptive power of a novel, but are also overflowing with the pragmatism and wisdom of a man who wants to live from the land, not kill it. Because at the heart of this lyrical essay stands the awful scarecrow of the so-called « modern » agriculture. Pesticides, chemical fertilisers, the destruction of small plots of land and of those age-old hedges ; man’s control over his environment is scary, and James Rebanks wants to act against it.

Nous sommes peut-être désormais trop éloignés de l’utopie pastorale d’antan, mais grâce à James et à l’histoire de sa famille, on peut apercevoir un futur qui peut toujours lui ressembler. Toutes les erreurs faites au nom du « progrès » peuvent être rectifiées, et pour ma part, j’essaie de faire ce que je peux. Exemple : comme je ne pense pas que je deviendrai un jour végétalien, je veux être sûr de la provenance locale de la viande que j’achète, plutôt que d’acheter des avocats qui ont fait des milliers de kilomètres.

We are perhaps too far removed from the pastoral utopia of yore, but thanks to James and his family’s story, we can catch a glimpse of a future that can still look like it. All the mistakes made in the name of « progress » can be rectified, and for my part, I try to do what I can. Example : as I don’t think I will ever become vegan, I want to be sure of the local provenance of the meat I buy, rather that buy avocados that travelled for thousands of miles. 

Le fait que je peux compter sur Emma et Farmer Jed, le duo dynamique derrière Blue Tin Produce pour me fournir cette viande me donne chaud au cœur, et va dans le même sens que le raisonnement de James. Un retour à de plus petites fermes, à une agriculture responsable et au respect de la nature qui nous nourrit semble être la seule direction à prendre. Le chemin ne sera pas facile, mais vaut l’effort. Dites-moi ce que vous en pensez sur Twitter, Facebook ou Instagram. A bientôt ! 

The fact that I can count on Emma and Farmer Jed, the dynamic duo behind Blue Tin Produce to provide me with this meat is warming the cockles of my heart, and goes in the same direction as James’s reasoning. A return to smaller farms, to a responsible agriculture, and to a respect for a nature that is feeding us seems to be the only way to go. It will not be easy, but it is worth it. Tell me what you think about it on Twitter, Facebook or Instagram. See you soon !