26 Jun

SUR MON BUREAU

Je crois me souvenir avoir lu quelque part qu’un bureau bien ordonné est le signe d’un esprit en désordre, et je dois dire qu’en ce moment, c’est bel et bien le cas. Mon bureau est un modèle d’organisation, et est toujours en bon ordre, car je déteste travailler avec des piles de trucs et machins divers autour de moi.

On my desk      I seem to remember reading somewhere that a tidy desk is the sign of a messy mind, and I have to say that at the moment, it is well and truly the case. My desk is the epitome of organisation, and is always in good order, as I hate to work with piles of things and various whatsits around me.  

Quant à mon esprit, il est très certainement très loin de ce qu’il devrait être, comme vous pouvez le voir avec cet article publié en retard cette semaine. Je ne vous donnerai aucune excuse, vu que je ne veux pas vous embêter, mais bon, la semaine n’a pas été des plus tranquilles. Avec le beau temps (je dis bien beau temps, car on sera loin de la canicule européenne!) promis vers la fin de la semaine, tout devrait revenir à la normale pour moi, qui ne me sens jamais bien à l’aise sous la grisaille ambiante. 

And as for my mind, it is certainly very far from where it should be, as you can see from this post being published late this week. I will give you no excuse, as I don’t want to bother you, but still, this week has not been one of the quietest. With the nice weather (I am saying nice, because we will be far from the European heatwave!) promised towards the end of the week, everything should be back to normal for me, who never feel quite right in the ambient grey.

Mais bon, faisons le tour de mon bureau. A gauche, mon gros ordinateur, où je peux voir mes étudiants lors de nos leçons sur Skype. Et le petit chien, qui les regarde et garde mes stylos et autres crayons en place, est bien sage et me tient compagnie quand je travaille sur mes leçons et autres projets. Mon ordinateur portable est mon vrai trésor, car il contient toute ma vie professionnelle, des devoirs aux comptes sociaux dont je me sers pour entrer et rester en contact avec mes clients. 

So let’s go for a tour of my desk. On the left, my big computer, where I can see my students during our Skype lessons. And the little dog, who watches them and keeps my pens and other pencils in place, is very well-behaved and keeps me company when I work on my lessons and other projects. My laptop is my real treasured possession, because it holds the whole of my professional life, from homework to social media accounts I use to get and stay in touch with my clients.

Enfin, à droite, le petit pot de bois réunit mes stylos verts, ma couleur fétiche. Le classeur, vert lui aussi, m’est très utile pour y garder tous mes contacts et les détails dont j’ai besoin, et le cahier en dessous contient les notes que je prends lors de mes leçons. 

Finally, to the right, the little wooden pot gathers my green pens, my mascot colour, as it were. The ring binder, green too, is very iseful to me to keep all my contacts and the details I need, and the notebook underneath contains the notes I take during my lessons.

Et voilà. Maintenant que vous savez tout sur mon bureau, je dois y retourner pour continuer à travailler et produire tous les petits exercices dont j’ai le secret, et auxquels j’espère vous participez tous. A bientôt sur Instagram et Twitter!

So, there you are. Now that you know everything about my desk, I must go back to it in order to work and produce all the little exercises I excel at, and in which you are all taking part, I hope. See you soon on Instagram and Twitter!

18 Jun

RESTONS PHILOSOPHES

Je ne savais que faire. J’étais comme qui dirait perdu. Et pas très content. Mardi dernier, comme ça, d’une minute à l’autre, et sans prévenir, mon ordinateur refuse de recevoir ou d’envoyer mes courriels. Oui, je sais, l’horreur complète. Comment communiquer avec mes clients et élèves? Comment envoyer et recevoir leurs devoirs et autres documents? La panique totale. 

Let’s stay philosophical  I didn’t know what to do. I was, so to speak, lost. And not very happy. Last Tuesday, just like that, from one minute to the next, and without warning, my computer refused to receive and send emails, or courrielsin French. Yes, I know, total horror. How to communicate with my clients and students? How to send and receive their homework and other documents? Total panic.

Courriel. Un mot que je n’aime pas beaucoup, mais bon, il faut bien faire français, pour faire plaisir à l’Académie Française. Quel que soit le nom que vous leur donniez, l’officiel courriel (courrier électronique) ou le franglais email, ces messages électroniques sont très importants pour moi, car c’est le moyen que mes clients et étudiants préfèrent pour rester en contact avec moi. 

Courriel. A word I’m not very fond of, but hey, you have to be French, to please the Académie Française. Whatever the name you give them, the official courriel (courrier électronique) or the Franglish version, email, these electronic messages are very important for me, because it is my clients’ and students’ favourite way to keep in touch with me.

La technologie me permet de donner des cours n’importe où, n’importe quand, comme à un de mes derniers étudiants, qui habite à Helsinki. Mais ces jours-ci, elle est aussi si capricieuse, et nous sommes si impatients avec elle, que quand elle a le hoquet, nous perdons toute perspective. Ou du moins, je perds toute perspective. 

Technology enables me to give lessons anywhere, anytime, as shown by one of my latest students, who lives in Helsinki. But these days, it is just too capricious, and we are so impatient with it, that when it has the hiccough, we lose all perspective. Or at least, I lose all perspective.

Mais grâce à un des genies du magasin Apple à Reading, tout est revenu à la normale, après une demi-heure de recherches. La coupable? Une petite boîte qui s’était cochée elle-même, et qui empêchait tout mouvement de courriels.

But thanks to one of the geniuses at the Apple store in Reading, everything came back to normal, after half an hour of searching. The guilty party? A little box that had self-ticked, and who was preventing all email movement. 

Alors, maintenant que j’ai poussé un soupir de soulagement et que tout va à nouveau comme sur des roulettes, pourquoi ne pas m’envoyer un petit bonjour en français? 

So, now that I was able to sigh with relief, and that everything is running smoothly, why not send me a little hello in French?

11 Jun

LE JOUR J

Le week-end dernier, j’avais les yeux humides en regardant ces hommes, droits comme des ‘i’ malgré leur âge, avancer lentement sur cette scène, devant un fond montrant des images du plus grand débarquement aérien et maritime de tous les temps. Il y a soixante-quinze ans, dans un effort surhumain, des milliers d’hommes prenaient part à l’assaut des plages normandes, pour libérer la France et le reste de l’Europe, occupés par les forces allemandes.

D-Day      Last weekend, my eyes were distinctively moist as I watched these men, straight as a pole despite their age, slowly walk towards the front of that stage, in front of screens displaying pictures of the largest air and sea operation of all times. Seventy-five years ago, in a superhuman effort, thousands of men took part in the assault of the Normandy beaches, to free France and the rest of Europe, occupied by German forces.

Même si les blessures ont cicatrisé, si les peuples sont maintenant amis, il est important de ne pas oublier, de se souvenir de ce qui s’est passé, et de célébrer les efforts de tous ceux qui se sont sacrifiés pour l’idée de la Liberté. L’anniversaire du débarquement des troupes américaines, canadiennes et britanniques sur les cinq plages de Normandie a réuni les anciens combattants. 

Even if the wounds healed, if the peoples are now friends, it is important not to forget, to remember what happened, and to celebrate the efforts of all those who sacrificed themselves for the ideal of Freedom. The anniversary of the landing of the American, Canadian and British troops on the five beaches of Normandy got the veterans together. 

Certains reviennent en France pour la première fois depuis 1944. D’autres n’ont jamais parlé de leur expérience à qui que ce soit, pour ne pas revivre les horreurs auxquelles ils ont été confrontés. Et pourtant ils sont là, leurs médailles brillant fièrement sur leur poitrine. Ils posent une couronne de coquelicots au pied des tombes de leurs camarades tombés au combat. Ils disent fort et haut qu’ils ne sont pas des héros: les vrais héros reposent là depuis 75 ans. 

Some are coming back to France for the first time since 1944. Others have never talked about their experience so as not to relive the horrors they witnessed. But they are here all the same, their medals proudly glinting on their chests. They lay a wreath of poppies on their comrades’ tombs, those who fell fighting. They say, clearly and proudly that they are not the heroes: the real heroes have been lying here for 75 years. 

Alors s’il vous plaît, laissez-moi me joindre à tout le monde, des dignitaires à vos arrières-petits-enfants, pour simplement vous dire: ‘Merci.’

So please, let me join everybody, from the dignitaries to your great-grandchildren, to simply say: ‘Thank you.’

05 Jun

D’OÙ VENEZ-VOUS?

Je pense que la question que l’on me pose le plus est: ‘D’où êtes-vous en France?’. C’est une question facile à poser à quelqu’un que l’on rencontre pour la première fois, et qui ne me dérange pas, bien au contraire. Mais c’est également une question qui peut éliciter une réponse assez longue. Alors autant commencer par la réponse courte: je suis né en Bourgogne, dans le joli département de la Côte d’Or, sur les bords de la Seine. Et c’est de là que je viens. 

Where are you from?   The question that people ask me the most is: ‘Where in France do you come from?’. It is an easy question to ask to someone you meet for the first time, and that I don’t mind, quite the opposite. But it is also a question that can elicit a rather long answer. So we might as well start with the short answer: I was born in Burgundy, in the pretty départementof the Côte d’Or, right on the Seine. And that is where I come from.

Cette belle région, que je visite tès souvent, tient une place bien spéciale dans mon coeur, même si je n’y suis pas resté très longtemps, même si je ne peux pas dire que j’y ai des racines très profondes. Ayant déménagé plusieurs fois après avoir quitté la Bourgogne, je me suis retrouvé à Orléans, sur les bords de la Loire, cette fois. 

This beautiful region, that I visit very often, occupies a special place in my heart, even though I didn’t stay there long, even if I can’t claim to have deep roots there. Having moved several times after leaving Burgundy, I found myself in Orléans, on the banks of the Loire this time. 

Là, j’ai passé mon baccalauréat et mes années à l’université, et ai effectué un petit passage par Bourges dans le cadre de mon service militaire. Et en 1997, je suis arrivé en Ecosse, où j’ai reçu mon diplôme de prof, avant d’enseigner dans quelques écoles. Je pense que j’y serais resté si le manque de travail ne m’avait fait ‘descendre’ en Angleterre. 

There, I went through my baccalauréat (the equivalent of A levels) and my university years, and I even went a little out of my way to Bourges in the framework of my military service. And in 1997, I arrived in Scotland, where I gained my PGCE, before teaching in a few schools. I think I would have stayed there if the lack of work hadn’t forced me to ‘go south’ to England.

Ceux et celles qui suivent les aventures de Monsieur tALK sauront que la Provence exerce sur moi une forte attraction, mais reconnaîtront aussi que depuis plus de vingt ans, je suis chez moi dans mon petit coin d’Angleterre, et maintenant au QG d’ALK, près de Henley-on-Thames. Alors peut-être que la prochaine fois qu’on me demandera d’où je viens, je répondrai que je viens de Mill End.

Those of you who follow the adventures of Monsieur tALK will know that Provence has on me a strong attraction, but will also recognise that for over twenty years, I have been at home in my little corner of England, and now at ALK HQ, near Henley-on-Thames. So maybe next time someone asks me where I come from, I will say I come from Mill End.