26 Jul

#RÉCOLTEAUMARCHÉ

Depuis que j’utilise les plateformes sociales comme Twitter et Instagram, j’ai appris à me servir des mots-dièse, comme on les appelle en France. Du moins, c’est comme ça que l’Académie Française veut les voir utilisés, mais on entend très souvent parler des hashtags, alors pourquoi pas ! En tout cas, ils sont bien utiles, parce qu’ils permettent de se faire un peu plus remarquer, et de mettre en évidence les aspects importants de nos messages. Alors moi, je suis tout à fait en faveur des mots-dièse. D’ailleurs, il y en a un qui me plaît bien en ce moment, et je viens vous en parler cette semaine. 

#markethaul Since I started using social sites like Twitter and Instagram, I have learnt to use “mots-dièse”, as we call them in France. At least, that’s how the Académie Française wants to see them used, but we very ofter hear hashtags mentioned, so why not use that! In any case, they are very useful, because they allow us to be noticed a little bit more, and to highlight the more important aspects of our messages. So I am totally for hashtags. Indeed, there’s one that I really like at the moment, and I want to tell you about it this week. 

En plus, ça tombe bien, parce que ce hashtag en particulier (“hashtag” parce qu’il est généralement employé en anglais) devient important le mardi. Vous qui lisez ces lignes régulièrement saurez que j’essaye de publier un nouvel article le même jour, et ce toutes les semaines ; mais pas forcément que le mardi, c’est aussi jour de marché à Marseillan, un charmant village où vit Debora Robertson, qui écrit une colonne pour le Telegraph du samedi. Ce mot-dièse que je guette, c’est #markethaul, #récolteaumarché, pour faire plus français.

On top of it all, it’s quite fortuitous, because this particular hashtag (in English because it is generaly used in English messages) becomes popular on Tuesdays. You who read these lines regularly will know that I try to publish a new post on that very same day, every week; but not necessarily that Tuesdays are market days in Marseillan, a charming village where Debora Robertson lives, who writes a column for the Saturday Telegraph. This hashtag I always look for is #markethaul, #récolteaumarché if I want to sound more French.

Comme j’aimerais me joindre à Debora pour faire mes achats, prendre un café en terrasse, et papoter avec le maraîcher, le poissonnier, le vendeur d’olives et d’autres produits frais, locaux, et saisonniers. Du nord au sud, d’est en ouest, je n’ai jamais trouvé de marché français que je n’ai pas aimé, et je suis sûr que celui de Marseillan ne ferait pas exception à la règle. Et après le marché, on rentrerait chez Debora pour un déjeuner composé de ce #markethaul. Elle nous présente généralement sa récolte très joliment, sur un torchon de lin que j’aime beaucoup, une jolie toile pour cette nature-morte. Sans oublier les recettes qui accompagnent ses récoltes, que Debora publie sur Substack. Miam miam !

How I would like to join Debora to do my shopping, have a coffee on the terrace, and chat with the fruit and veg man, the fishmonger, the olive guy, and those who sell other fresh, local and seasonal produce. From the North to the South, from East to West, I have never found a French market that I didn’t like, and I am sure that Marseillan market would not be an exception. After the market, we would go back to Debora’s to lunch on this #markethaul. She usually offers it to us very prettily, on a linen tablecloth that I like very much, a pretty canvas for this still-life. Without forgetting the recipes that accompany them, which Debora published on Substack. Yum yum!

Tous les suspects principaux sont là : baguettes croustillantes, madeleines moelleuses, gariguettes rutilantes, poulet rôti et ses pommes de terre bronzées, olives parfumées… Pour moi, comme pour beaucoup d’entre vous, je le sais, c’est le plaisir des choses simples qui compte. Apprécier des produits sains et frais entre amis, sans se presser, par une belle journée où rien d’autre n’importe. Voilà un mardi comme je les aime, tout simple, tranquille, un mardi qui fait du bien à l’âme. J’aimerais que tous les jours soient un mardi comme ça. 

All the usual suspects are there: crusty baguettes, soft madeleines, rutilant gariguettes strawberries, roast chicken and its bronzed potatoes, scented olives… For me, as for many of you, I know, it is all about the pleasure of simple things. About appreciating healthy and fresh produce with friends, without any hurry, on a beautiful day when nothing else matters. That’s a Tuesday after my own heart, so simple, so quiet, a Tuesday that puts balm on your soul. I would love for every day to be that Tuesday.

Comme je le dis plus haut, je sais que la plupart d’entre vous qui êtes en mesure de visiter la France aimez faire le marché. Que recherchez-vous en particulier ? Les produits locaux, les fromages, les paniers tressés, ou les céramiques du coin ? Moi, je regarde tout, et je ne quitte jamais un marché sans acheter quelque chose. Ne manquez pas de passer me voir sur Twitter, car j’aimerais bien voir vos photos. Surtout, n’oubliez pas d’ajouter #markethaul et #récolteaumarché à vos messages ! A bientôt !

As I said above, I know that most of you who are able to visit France like to go to the market. What do you look for in particular? Local produce, cheeses, woven baskets, or local ceramics? I admire everything, and I never leave a market without buying something. Please don’t forget to drop by via Twitter to see me, as I would love to see your photos. Above all, don’t forget to add #markethaul and #récolteaumarché to your messages! See you soon!

19 Jul

LES ÉGLISES

Alphonse tALK et moi avons un point en commun que peu d’entre vous qui lisez ces lignes régulièrement auront remarqué, vu que je ne pense pas en avoir jamais parlé. Ça sera donc chose faite à la fin de cet article, une autre pièce du puzzle qui vous laisse, peu à peu, découvrir qui se cache derrière la plume de ce blog. Même si je ne cache pas mon identité, comme Lady Whistledown dans la série Bridgerton, il est vrai que je ne révèle pas non plus tout ce qui se passe dans ma vie. De toute façon, elle n’est pas si fascinante que ça, ma vie. Mais je m’égare, alors revenons à nos moutons. Qu’ai-je en commun avec Alphonse le citron vert ? On aime tous les deux les églises.

Churches Alphonse tALK and I have a thing in common that few of you who read these lines regularly will have noticed, as I don’t think I have ever told you about it. It will be a done thing by the end of this article, another piece of the puzzle that will help you, step by step, discover who is hiding behind the quill. Even if I am not hidig my true identity, like Lady Whistledown in Bridgerton, the Netflix series, it is true that I don’t reveal everything that goes on in my life. In any case, my life is not that fascinating. But I digress, so let’s come back to the topic at hand. What do I share with Alphonse the lime? We both like churches.

Quand on fait les touristes tous les deux, comme ce fut le cas pendant notre croisière en avril, Alphonse et moi ne manquons presque jamais de rentrer dans l’église du lieu que nous visitons. Pareil pour les chapelles, basiliques ou cathédrales, d’ailleurs. Peu importe sa taille, l’architecture du lieu, bien que la plupart du temps très intéressante, n’est pas le but premier de notre visite. Non, ce que nous recherchons est la tranquillité, la paix, et la sérénité que nous apporte généralement ces endroits presque toujours calmes, voire silencieux. 

When we are being tourists together, as was the case during our cruise in April, Alphonse and I almost never miss the opportunity to go into the church in the place we are visiting. The same applies to chapels, basilicas and cathedrals, too. No matter the size, the architecture of the place, although most of the time very interesting, is not the main reason for our visit. No, what we are after is the tranquillity, the peace, and the serenity that we get from these places, that are almost always quiet, if not slient.

Ce sentiment, je l’adore vraiment. Élevé catholique, je ne me décrirai pas comme possédant une foi à toute épreuve, mais je ressens toujours le côté réconfortant de ces lieux de culte. Dès que j’en franchis la porte, je me sens plus calme, et je sais que je ne suis plus seul avec mes pensées. Un sentiment étrange, il est vrai, mais réel et profond. J’ai hésité plus haut à utiliser le mot “sérénité”, mais ce sentiment s’en rapproche, comme une impression d’être reconnu. Comme si tout à coup quelqu’un m’écoute et me comprends. 

I truly adore this feeling. Brought up a Catholic, I will not describe myself as equipped with a bomb-proof faith, but I always feel the comforting aspect of these religious places. As soon as I go through the door, I feel calmer, and I know that I am no longer alone with my thoughts. A weird feeling, it is true, but it is real, and deep. I hesitated to use the word “serenity” earlier, but this feeling gets close to it, as if someone recognises me. As if, all of a sudden, someone is listening and understands me.

Quand je le peux, et c’est presque toujours le cas, je laisse derrière moi une petite trace éphémère, mais sincère, de ma présence. J’aime allumer une bougie et la regarder émettre sa petite lumière, douce mais solide. Je pense alors à toutes les personnes que j’aime, qu’elles soient encore dans le monde des vivants ou derrière les fleurs, comme le chante Véronique Sanson. Mes grands-parents figurent en particulier dans mes pensées, et je souris en me rappelant les asperges de Pépé Marcel et le gâteau au chocolat de ma Mémé Suzanne…

When I can, and it is almost always the case, I leave behind me a little, fleeting, but sincere trace of my presence. I like to light a candle and to watch its little light, soft but solid. There and then, I think of all the people I love, whether they be with us still, or “behind the flowers”, as Véronique Sanson says in her song. My grandparents figure heavily in my thoughts, and I smile when I think of my Pépé Marcel’s asparagus, or my Mémé Suzanne’s chocolate cake…

Je veux bien sûr vous demander si comme moi vous appréciez les églises, pour leur architecture, pour leur calme, pour le fait qu’elles vous apportent un sentiment de paix et de tranquillité, comme elles le font pour moi. Je comprendrai bien sûr qu’au contraire vous n’y entrez jamais, et ne ressentez pas le besoin d’y passer quand vous découvrez de nouveaux paysages où elles figurent. J’aimerais bien en discuter avec vous, alors n’hésitez pas à passer me voir sur Twitter ou Instagram. A bientôt !

Of course, I want to ask you if, like me, you appreciate churches, for their architecture, their quietness, for the fact that they bring you a feeling of peace and tranquillity, as they do for me. I will understand that, on the other hand, you never go in, and never feel the need to visit one when you are discovering new landscapes. I would love to chat to you about it, so don’t hesitate to come and chat on Twitter or Instagram. See you soon! 

12 Jul

LE CHOCOLAT CHAUD

Alors que j’écris ces lignes, je suis sous l’emprise d’une grave crise de nostalgie. Bon, ça va passer, mais je dois dire que celle-là est plutôt grave. Depuis mon réveil ce matin, j’ai dans les narines une odeur fantôme qui ne me quitte pas, et je ne sais vraiment pas d’où elle me vient. Mais je ne pense qu’à ça, alors je vais devoir faire quelque chose pour remédier à ce manque que je ressens. On sait le pouvoir évocateur des odeurs et les nombreux souvenirs qu’elles évoquent en nous. Et laissez-moi vous dire que l’arôme qui me pousse à écrire ces mots est celui du chocolat chaud… 

Hot chocolate As I write these lines, I am suffering from a severe bout of nostalgia. Ok, it’ll pass, but I must say that this one is a serious one. Since I woke up this morning, I have been experiencing this phantom smell that will not leave me, and I really don’t know where it is coming from. But it’s all I can think about, so I will have to do something to fill this void that I feel in me. We all know the evocative powers of smells and the many memories that they bring forth in us. And let me tell you that the aroma that is prompting me to write these words is that of hot chocolate…

Tout petit, le chocolat chaud était ma boisson de choix pour le petit-déjeuner, et ma maman m’en préparait un tous les matins. Vous comprendrez bien que même si elle m’aimait beaucoup (et qu’elle m’aime toujours), elle ne préparait pas une bonne boisson à base de vrai chocolat râpé fondu dans du lait, mais qu’elle mélangeait une préparation instantanée à du lait bien chaud. Si je me souviens bien, la marque de choix chez nous était Benco, qui était en granules plutôt qu’en poudre. Mais je pense que Poulain fait aussi un bon chocolat chaud, et je ramène toujours du Nesquik quand je vais en France. 

As a kid, hot chocolate was my drink of choice for breakfast, and my mummy prepared one for me every morning. You will realise that even if she loved me very much (and still does), she was not preparing a great drink from grated chocolate melted in milk, but that she stirred a mix in very hot milk. If I remember correctly, the brand of choice at home was Benco, which presented itself as granules, rather than a powder. But I think that Poulain also does an excellent hot chocolate, and I always bring Nesquik back when I go to France. 

Ces temps-ci, je préfère le café au petit-déjeuner, mais de temps en temps, l’envie d’une gourmandise me prend, et je me prépare un chocolat chaud, pour le petit-déjeuner ou à quatre heures. Parfois même, je prends le temps de râper du chocolat, que je fais fondre dans du lait à feu doux, en y ajoutant un peu de miel de lavande. Et ça, c’est le moyen sûr de me remonter le moral, ou de réchauffer mes vieux os après une promenade hivernale. Surtout si je trouve quelques biscuits Speculoos dans le placard, que je trempe dans mon chocolat, juste assez pour les ramollir, mais pas assez pour qu’ils terminent en soupe au fond de ma tasse !

These days, I prefer coffee for breakfast, but from time to time, I feel like a treat, and I take the time to grate some chocolate, that I leave to melt in milk over a low heat, adding a bit of lavender honey. That is a right pick-me-up, or a sure way to warm my old bones after a winter walk. Especially if I can find a few Speculoos biscuits in the cupboard, which I dip into my chocolate, enough to soften them, but not enough so that they end up, soup-like, at the bottom of my cup!

Vous l’aurez compris, le chocolat chaud est tout ce qu’il me faut quand le moral ne va pas trop fort, et quand j’ai besoin, ou simplement envie, de quelque chose d’un peu plus décadent qu’une tasse de thé. Quant aux souvenirs que son odeur m’apporte, ils ne se limitent pas à mon enfance : je remercierai longtemps Coralie pour son chocolat chaud en terrasse, face au Mont Ventoux, loin de tous les soucis de la vie de tous les jours, avec un petit-déjeuner tranquille au soleil, et un croissant qui met des miettes partout.

You will have understood that hot chocolate is all I need when I’m not feeling myself, and when I need, or simply feel like something slightly more decadent than a cup of tea. As for the memories that its smell evokes, they are not limited to my childhood: I will forever thank Coralie for her hot chocolate on the terrace, facing Mont Ventoux, far from everyday life worries, with a quiet breakfast in the sun, and a croissant covering me in crumbs.

Comme d’habitude, je viens vous demander si comme moi vous aimez le chocolat chaud, quel que soit votre âge, et j’espère que vous passerez sur Twitter ou Instagram pour tout me dire. Moi, même si la cinquantaine approche à grands pas, je serai toujours ce gamin qui boit son chocolat chaud dans son bol breton à oreilles, en se plaignant qu’il y a de la peau…. Mais je réalise qu’il est presque sept heures, et il faut que je commence ma journée, alors il faut vraiment que j’y aille : mon chocolat chaud ne va pas se préparer tout seul. A bientôt !

As always, I’m going to ask you if, like me, you like hot chocolate, whatever your age, and I hope you will drop by on Twitter or Instagram to let me know. As for me, even if the big 50 looms large, I will always be the kid drinking his hot chocolate from his Breton bowl with ears, whinging that there’s a skin on the surface… But I notice that it is nearly seven, and that I have to start my day, so I really must go: my hot chocolate is not going to prepare itself. See you soon! 

05 Jul

DE L’IMPORTANCE DU GENRE

Rassurez-vous, chers amis et lecteurs, je ne vais ici vous parler que d’un sujet qui vexe souvent certains et certaines d’entre vous qui apprenez le français (et parfois même ceux et celles d’entre vous qui le maîtrisent déjà très bien) : le genre des noms communs. Parce qu’à travers mes leçons particulières et mes conversations avec mes groupes, c’est un sujet qui revient sur le tapis régulièrement. Et quand je dis régulièrement, je veux dire TOUT LE TEMPS ! Alors parlons un peu d’un sujet qui fâche, mais de façon constructive. Du moins, je vais essayer.

On the importance of gender Don’t worry, dear friends and readers, I am only going to talk to you here about a topic that often vexes some of you who are learning French (and even sometimes those of you who already have a good grip on it): the gender of common nouns. And this because it is a topic regularly thrown out during my private lessons and my group conversations classes. And when I say “regularly”, I mean ALL THE TIME! So let’s talk about a topic that annoys you, but in a constructive way. At least, I am going to try.

Le genre des noms en français est rarement prévisible, ce qui est parfois très frustrant, je dois bien l’avouer. Encore plus frustrants sont certains d’entre eux, comme après-midi, perce-neige, palabre, ou encore alvéole, qui peuvent être masculins ou féminins, selon son envie ou ses besoins. Remarquez, en ce qui concerne le dernier de ma courte liste, l’Académie le dit masculin, alors que le grand public l’utilise au féminin. Plus récemment, il en a été de même avec un nouveau mot, avec les Français maudissant le Covid, et l’Académie déclarant la Covid une calamité.

The gender of nouns is rarely predictible in French, which is sometimes frustrating, I must admit. Even more frustrating are some of them, such as après-midi (afternoon), perce-neige (snowdrop), palabre (palaver) or even alvéole (alveolus), which can be masculine or feminine, according to your fancy or to your needs. Mind you, as far as the last one in my short list is concerned, the Académie Française considers it masculine, whereas the general public uses it in the feminine. More recently, the same thing happened with a new word, with the French cursing le Covid, and the Académie declaring la Covid a calamity.

Je dis souvent à mes étudiants qu’une faute de genre n’est pas forcément la fin du monde, mais que penser des quelques noms qui changent de sens selon leur emploi au masculin ou au féminin ? Je sais, je sais, c’est ennuyant, mais bon, accrochez-vous, la liste n’est pas très longue : un/une poêle, un/une manche, un/une voile, un/une moule, un/une livre. Ceux qui ont la chance d’avoir le français comme langue maternelle ne comprendront peut-être pas la frustration des apprenants, qui pensent être enfin venus à bout de cette complexité, pour se heurter à ce petit écueil intéressant…

I often tell my students that a mistake with genders is not necessarily the end of the world, but what to think of these few nouns whose meaning changes depending on their use as a masculine or a feminine? I know, I know, it is annoying, but hang on tight, the list is not very long: un/une poêle (a wood burner stove/a frying pan), un/une manche (a handle/a sleeve), un/une voile (a veil/a sail), un/une moule (a mussel/a mould), un/une livre (a book/a pound). Those who are lucky enough to call French their mother tongue may not understand the frustration of learners, who think they have finally come to terms with this complex situation, to be shipwrecked because of this interesting little reef… 

Mais rassurez-vous derechef, même s’il est difficile de prédire le genre d’un nom, il n’est pas complètement impossible de le faire, et ce de façon assez précise (avec toutefois quelques belles exceptions). Les suffixes -age, -al, -et, -ier, -isme, -ment, -phone, -scope et -teur, par exemple, indiquent des noms masculins, alors que les suffixes qui vous guident vers le féminin incluent -ade, -ance, -ence, -esse, -ette, -euse, -té, -tion et -ude. Belle et unique exception à la règle des noms en -ette : le squelette. J’attends vos listes de mots qui prouvent tout ça avec impatience !

But don’t worry again, even if it is difficult to predict the gender of a noun, it is not completely impossible to do so, and quite presisely, too (with, however, a few beautiful exceptions). The suffixes -age, -al, -et, -ier, -isme, -ment, -phone, -scope and -teur, for example, indicate masculine nouns, when suffixes guiding you towards the feminine include -ade, -ance, -ence, -esse, -ette, -euse, -té, -tion and -ude. Beautiful and unique exception to the nouns in -ette rule: le squelette (the skeleton). I will be waiting for your lists of words that prove me right !

En bon prof que je suis, je dois bien sûr vous demander si parmi vous qui apprenez le français se trouvent des chanceux qui n’ont jamais eu de mal à utiliser le bon genre des noms. Ou si, au contraire, vous êtes nombreuses et nombreux dans l’autre camp, celui des gens qui se trompent tout le temps. De toute façon, comme je le disais plus haut, pour moi, ça n’est pas la plus grave des fautes. Alors si jamais vous pensiez prendre des leçons avec moi, vous savez maintenant que je ne vous en voudrai pas pour ça ! Je vous dis donc à bientôt sur Twitter ou Instagram !

As the good teacher that I am, I must of course ask if I will find amongst you who are learning French some lucky ones who have never had any trouble when using the gender of nouns. Or if, at the other end of the spectrum, there are many of you in the other camp, the one of those who always get it wrong. In any case, as I was saying above, for me it isn’t the gravest of mistakes. So if you ever think about taking lessons with me, you now know that I will never be mad at you for that! So I’ll see you soon or Twitter or Instagram!