21 Apr

CUI CUI

Chers amis et lecteurs. Je sais que je vous ai déjà parlé du printemps tout récemment, mais lors de ma balade quotidienne autorisée (que ce vocabulaire est moche et pourtant devenu normal), je me suis régalé cette fois de tous les sons de la nature. Et tout particulièrement de tous les bruits, gazouillements et autres chants d’oiseaux.

Tweet tweet Dear friends and readers. I know I have already talked about Spring very recently, but as I was taking my daily authorised constitutional (how ugly and yet rapidly become normal are those words), I was treated this time to all the sounds of nature. And particularly to all the noises, chirping and other songs from birds.

Le silence créé par le manque de gens, de circulation et d’avions fait que ces temps-ci, les oiseaux n’ont presque aucune compétition et se font entendre dès l’aube. Et à travers la journée, car croyez-moi, je n’étais pas en vadrouille trop tôt, ne m’étant pas levé avec le soleil. Les merles et les rouges-gorges, eux, étaient bel et bien en voix, et j’ai apprécié de les voir poser et chanter.

The silence created by the lack of people, traffic and planes means that these days birds have almost no competition and are heard right from sunrise. And throughout the day, because believe me I was not gallivanting too early, having not risen with the sun. The blackbirds and the robins, on the other hand, had founf their voices, and I really appreciated seeing them pose and sing.

Même si je ne reconnais pas encore tous les autres chants d’oiseaux, j’y travaille, alors je passerai sûrement vous raconter mes nouvelles rencontres une autre fois. En tout cas, sur le chemin du retour vers mon petit chez-moi, je passe habituellement un joli pub, auquel est attachée une grande basse-cour, et je m’y arrête souvent pour dire bonjour à mes copines les pintades, aux poules et aux oies, mais aussi aux colverts et aux cygnes qui viennent souvent partager leur repas.

Even if I cannot yet recognise all the other songs from all the other birds, I am working on it, so I will not fail to come and tell you all about that another time. In any case, on the way back to my humble abode, I normally walk past a charming pub, to which a large poultry yard is attached, and I often stop there to say hello to my friends the Guinea fowls, to the chickens and to the geese, but also to the mallards and to the swans that often come to share their meals. 

Et au-dessus de cette basse-cour, tournoyant haut dans le ciel ou calmement perchés dans les peupliers, il y a les milans royaux, si rares dans le reste du pays mais ici si nombreux qu’on peut très souvent en compter trois souzaines. Je connais bien leur voix: un sifflement aigu qui signale leur majestueuse présence. J’adore les voir voler et planer, sans aucun souci ni aucune difficulté. Comme ça doit être agréable! 

And above this yard, circling high in the sky or quietly perched in the poplars, are the red kites, so rare in the rest of the country but so numerous here that you can very often count three dozens of them. I know their voice very well: a high whistle which marks their majestic presence. I love watching then fly and glide, with no worries and no hardship. How pleasant must that be!

Je suis sûr qu’il y a parmi vous des ornithologues amateurs (ou même professionnels) qui s’intéressent aux oiseaux autour d’eux, et je serai très intéressé de recevoir leur conseils et autres petits trucs pour apprendre à ‘apprendre’ le chant des espèces communes à mon petit coin de la campagne anglaise. Alors n’hésitez pas, et passez me dire ‘Cui! Cui!’ un de ces jours prochains. 

I know full well that there are amongst you some amateur ornithologists (or indeed professional ones) who are interested in the birds around them, and I will be truly interested to receive their advice and other little tips on how to learn to ‘learn’ the songs of the species common to my little patch of the English countryside. So please do not hesitate to come say ‘Tweet! Tweet!’ one of these days.