14 Jul

The cherry picker

I am referring to my dear mama, here. Living at the foot of Mont Ventoux as she is, and being retired, as she is too, she is often called to help some friends of hers to pick fruit in the summer. She gets to help with apricots, peaches, nectarines, and most importantly for me, who loves them, cherries.

These friends of my mum’s, who own quite a few cherry trees, are very generous with the fruit of her labour (see what I did there?), and she is always bringing full baskets of them home at the end of the day. So when I was last there, we had a glut of cherry concoctions. We made a few fluffy clafoutis (purists, cover your ears, the fruit were stoned), some gorgeous jam, preserved cherries in kirsch, ready for be served with some ice-cream and cigarettes russes, and finally, we used the fresh fruit in an ‘all-in-I-am-trying-this-for-the-first-time’ type of cake, which actually turned out to be utterly scrumptious.

Now, I love cherries and I could eat them until I look like them, as the saying goes in my family, but even I have to admit that that summer crop was HUGE! However, why would you turn them down when their only cost was some hard work on your mother’s part? Now all I need to do is time my next summer visit for the peach-picking season.

 

LA CUEILLEUSE DE CERISES

Je vous parle ici de ma petite maman. Vivant au pied du Mont Ventoux, et étant à la retraite, ses amis l’appellent souvent pendant l’été pour aider à cueillir les fruits. Elle a la chance de ramasser les abricots, les pêches, les nectarines et, c’est là que je suis le plus jaloux, vu que je les adore, les cerises.

Ses amis de ma mère, qui possèdent pas mal de cerisiers, sont très généreux avec les fruits de son labeur (jeu de mots, comme dirait Maître Capello), et elle rapporte toujours de pleins panniers à la maison à la fin de la journée. C’est pourquoi, lors de ma dernière visite, nous avons eu une pléthore de préparations à la cerise. Nous avons fait des clafoutis dodus comme un oreiller (désolé les puristes, sans noyaux), de la confiture bonne à tomber par terre, des cerises au kirsch, prêtes à servir avec de la glace à la vanille et des cigarettes russes, et pour finir, un gâteau ‘tout-en-un-c’est-la-première-fois-que-j’essaye-ça’ avec les fruits frais, qui se révèle être plutôt délicieux.

Bon, j’adore les cerises et je pourrais en manger jusqu’à ce que je leur ressemble, comme on dit dans ma famille, mais même moi je dois bien avouer que la récolte cet été était ÉNORME! Cela dit, pourquoi les refuser quand leur seul coût est un peu de travail par quelqu’un d’autre, ma mère en l’occurrence? Maintenant, il ne me reste qu’à faire en sorte que ma prochaine visite coincide avec la saison des pêches.