Of quince and men
On a recent visit to Tetbury, I stumbled (quite literally, I didn’t see the step) upon the farmers’ market and bought some lovely, and very reasonably priced, quinces. Although far from their continent of origin (I understand they are native of the rocky mountainous slopes of Iran and surrounding countries), they were perfect, blemish-free, fragrant and firm fruit, resplendent in their golden skins.
I took the fruit home, because despite their splendor, there was nothing to be done with them in their raw state (other than perfuming the car with their honey smell.) These fruit were destined to the pot, peeled, cored and quartered, then tucked in amongst lamb shanks slowly braising in the oven as we speak. I know, it sounds like a lot of violence went into the preparation of that dish, but succulent it was, let me tell you.
I also have very fond memories of quinces, as my grandmother was always keen to complete the jams and preserves season with a batch of quince jelly, in which she always suspended, by some miracle, bits of pear and walnut. To this day, it is by far my favourite jam, or rather jelly, to spread on my tartines in the morning. If I find myself in Tetbury during quince season again next year, maybe I’ll buy a lot more and make a batch of gelée de coings…
DES COINGS ET DES HOMMES
Lors d’une récente visite à Tetbury, je suis tombé (presque littéralement, je n’avais pas vu la marche) sur le marché fermier et j’ai acheté quelques coings, superbes et pas trop chers. Bien que loin de leur pays d’origine (j’ai lu quelque part qu’ils viennent des pentes rocheuses d’Iran et pays voisins), ils étaient parfaits, sans aucune marque, parfumés et fermes, resplendissants dans leur peau dorée.
Je les ai ramenés chez moi, parce que même splendides, on ne peut pratiquement rien en faire quand ils sont crus (à part ajouter à la voiture leur parfum de miel.) J’avais prévu d’en ajouter un ou deux, épluchés et coupés en quatre, entre les jarrets d’agneau qui mijotent au four en ce moment même. Je sais qu’ils ont souffert pour la préparation de ce plat, mais laissez-moi vous dire que c’était bien bon quand même.
Les coings m’évoquent de bons souvenirs, car ma grand-mère cherchait toujours à compléter la saison des confitures en préparant quelques pots de gelée de coings, dans lesquels, par quelque miracle, étaient suspendus des morceaux de poire ou des cerneaux de noix. Même aujourd’hui, c’est la confiture, ou plutôt gelée, que je préfère étaler sur mes tartines le matin. Et si jamais je me retrouve à Tetbury pendant la saison des coings l’année prochaine, j’en acheterai peut-être plus pour préparer quelques pots de gelée de coings…