Glaswegian takeaway
I did my teacher training in Scotland. Despite an inauspicious start (I arrived on campus on the last weekend of August 1997…), that year in Glasgow was filled with happy moments and forged many a happy memory. Life on campus was a blessed relief from the rigours of the training and I met so many good people there, and made some very good friends.
We were lodged in a grand Victorian red sandstone building and were lucky to be fed twice a day. Breakfast times were quiet, but our evening meals were livelier affairs, filled with the tales of the day, and always accompanied by good food served with motherly love by our delightful dinner ladies.
But at weekends, we had to fend for ourselves and some of us made good use of the kitchens, while others made even better use of the local takeaway delivery services. But after a hard week, nothing beats a night out. For me, it invariably involved friends and the Polo Lounge, followed by chicken pakoras from the Indian place right next to the stop where we used to wait for the last bus.
To this day, I have never experienced anything like those pakoras again. Glorified as they are by the power of time and nostalgia, I doubt I will ever again.
GLASGOW A EMPORTER
C’est à Glasgow que je suis devenu prof. Malgré un début assez malheureux (je suis arrivé sur le campus le dernier weekend d’août 1997…), cette année à Glasgow a été pleine de bons moments et j’y ai amassé plein de bons souvenirs. Par contraste, la vie sur le campus était douce après les rigueurs des leçons et des écoles, et parmi mes bonnes rencontres, je me suis fait de bons amis.
Nous étions logés dans un grand bâtiment de grès rouge de l’époque victorienne et nous avions droit à deux repas chauds tous les jours. Les petits-déjeuners étaient calmes, mais nos dîners étaient plus animés, remplis de toutes les histoires accumulées dans la journée, et toujours accompagnés de délicieux repas préparés et servis avec amour par nos non-moins délicieuses cantinières.
Le weekend, cependant, nous voyait nous débrouiller tous seuls, et pendant que certains d’entre nous utilisaient les cuisines, d’autres utilisaient les services des restaurants locaux en commandant des plats à emporter. Mais après une longue semaine, rien ne vaut une bonne sortie. Pour moi, cela impliquait, sans aucune exception, des amis au Polo Lounge, suivis par des pakoras au poulet du restaurant indien situé juste à côté de l’arrêt où nous attendions le dernier bus.
Et même aujourd’hui, je n’ai jamais rien goûté à quelque chose d’aussi bon que ces pakoras. Entourés de l’aura du temps et de la nostalgie, je ne pense pas qu’ils soient un jour surpassés.