LE JOUR J
Le week-end dernier, j’avais les yeux humides en regardant ces hommes, droits comme des ‘i’ malgré leur âge, avancer lentement sur cette scène, devant un fond montrant des images du plus grand débarquement aérien et maritime de tous les temps. Il y a soixante-quinze ans, dans un effort surhumain, des milliers d’hommes prenaient part à l’assaut des plages normandes, pour libérer la France et le reste de l’Europe, occupés par les forces allemandes.
D-Day Last weekend, my eyes were distinctively moist as I watched these men, straight as a pole despite their age, slowly walk towards the front of that stage, in front of screens displaying pictures of the largest air and sea operation of all times. Seventy-five years ago, in a superhuman effort, thousands of men took part in the assault of the Normandy beaches, to free France and the rest of Europe, occupied by German forces.
Même si les blessures ont cicatrisé, si les peuples sont maintenant amis, il est important de ne pas oublier, de se souvenir de ce qui s’est passé, et de célébrer les efforts de tous ceux qui se sont sacrifiés pour l’idée de la Liberté. L’anniversaire du débarquement des troupes américaines, canadiennes et britanniques sur les cinq plages de Normandie a réuni les anciens combattants.
Even if the wounds healed, if the peoples are now friends, it is important not to forget, to remember what happened, and to celebrate the efforts of all those who sacrificed themselves for the ideal of Freedom. The anniversary of the landing of the American, Canadian and British troops on the five beaches of Normandy got the veterans together.
Certains reviennent en France pour la première fois depuis 1944. D’autres n’ont jamais parlé de leur expérience à qui que ce soit, pour ne pas revivre les horreurs auxquelles ils ont été confrontés. Et pourtant ils sont là, leurs médailles brillant fièrement sur leur poitrine. Ils posent une couronne de coquelicots au pied des tombes de leurs camarades tombés au combat. Ils disent fort et haut qu’ils ne sont pas des héros: les vrais héros reposent là depuis 75 ans.
Some are coming back to France for the first time since 1944. Others have never talked about their experience so as not to relive the horrors they witnessed. But they are here all the same, their medals proudly glinting on their chests. They lay a wreath of poppies on their comrades’ tombs, those who fell fighting. They say, clearly and proudly that they are not the heroes: the real heroes have been lying here for 75 years.
Alors s’il vous plaît, laissez-moi me joindre à tout le monde, des dignitaires à vos arrières-petits-enfants, pour simplement vous dire: ‘Merci.’
So please, let me join everybody, from the dignitaries to your great-grandchildren, to simply say: ‘Thank you.’