22 Oct

UN SUJET QUI DIVISE

Rassurez-vous, chers amis et lecteurs, je ne mentionnerai pas ici le mot qui commence par B, car comme vous le savez, je ne parle jamais de politique dans cette colonne. Non, aujourd’hui, je me demande dans quel camp vous allez vous rangez quand je vous dirai finalement de quoi je veux vous parler. Mystère et boule de gomme, comme le dit l’expression francaise, laissant planner le doute. 

A devisive topic   Rest assured, dear friends and readers, I will not mention the B word here, as you know I never talk politics in this column. No, today I am wondering which camp you are going to choose when I end up telling you what I want to talk to you about. ‘Mystery and bubble gum’, as the French expression says, leaving you hanging.

Alors que j’écris ces lignes, Juliette Armanet me susurre doucement ses mots doux aux oreilles. Voyez-vous, je suis tout à fait incapable de travailler, sur quoi que ce soit, sans un bruit de fond. Appelons ça le camp ‘bruit’. J’avoue très librement ne pas comprendre le camp ‘silence’, qui lui regroupe tous ceux et toutes celles d’entre vous qui sont tout mon inverse et travaillent en silence. 

As I am writing these lines, Juliette Armanet is whispering sweet nothings in my ear. You see, I am totally incapable to work, whatever ‘work’ is, without background noise. Let’s call that the ‘noise’ camp. I freely admit not understanding the ‘silence’ camp, which welcomes all of you who are entirely my opposite and work in complete silence.

Le chant des oiseaux, la vague présence de la circulation ou des avions survolant très haut le QG d’ALK ne me suffisent pas. Quand je travaille, c’est avec de la musique, mais jamais la radio. Ou alors devant un film. Ce qui explique, puisque je viens de faire le lien, pourquoi et comment j’ai vu certains films plusieurs douzaines de fois! Je pense connaître par exemple le dialogue de Out of Africa par coeur… 

The birds singing, the vague presence of the traffic or of the planes flying high above ALK HQ are not enough for me. When I work, I do so with music, but never with the radio on. Or else in front of a film. Which explains, since I have just made the link, why and how I have seen some films dozens of time! I think I know the dialogue from Out of Africa by heart, for example…

J’ai bien sûr essayé de me mettre dans la peau d’un membre du camp ‘silence’, dont fait d’ailleurs partie mon cher et tendre, mais sans succès. Le silence me déconcerte et me déconcentre. Un paradoxe, peut-être, mais j’ai toujours eu besoin de ‘bruit’ pour faire mes devoirs, même tout petit (à l’époque, c’était surtout la télé du mercredi. Merci Récré A2). Autre exemple: mon mémoire de maîtrise a été écrit entièrement avec les albums de Véronique Sanson en bande sonore.

Of course I have tried to put myself in the shoes of a member of the ‘silence’ camp, of which my beloved is one, but without any success. Silence worries me and robs me of concentration. A paradox, maybe, but I have always needed ‘noise’ to do my homework, even as a child (at the time, it was mostly Wednesday afternoon telly. Thank you, Récré A2). Another example: my masters essay was entirely written with Véronique Sanson’s albums as a soundtrack. 

Ce qui m’amène donc à la question qui divise: dans quel camp vous rangez-vous? Etes-vous comme moi, à écouter de la musique, la radio ou à regarder un film quand vous travaillez? Ou préférez-vous le silence presque complet pour vous mettre à la tâche, quelle qu’elle soit? J’attends bien sûr et comme toujours votre réponse en commentaires et autres messages.  A bientôt!

Which brings me to the divisive question: which camp are you going to join? Are you, like me, listening to music, to the radio, or watching a film when you work? Or do you prefer an almost complete silence in order to get down to business, whatever it be? Of course, I await, as always, your answer in comments and other messages. See you soon!