14 Jun

UN MAUVAIS COPAIN

Vous qui lisez ces lignes assez souvent saurez que je m’en sers pour confesser mes fautes, avouer mes faiblesses, et tout vous dire sur ce que je ne fais pas très bien. Je ne vais pas vous laisser tomber sur ce front aujourd’hui, puisque je dois vous dire que je suis un mauvais copain. Terrible en fait, complètement atroce. Le fait que mes amis ne me désertent pas aussi souvent que je le mériterais m’étonne tous les jours. Car voyez-vous, je ne suis pas le meilleur correspondant au monde, et je ne rentre pas très souvent en contact avec tous les êtres qui me sont chers. Et quand je dis “pas très souvent” …

A bad friend You who read these lines quite often will know that I use them to confess my faults, admit to my weaknesses, and tell you everything about what I don’t do too well. I am not going to let you down on that front today, as I have to tell you that I am a very bad friend. A terrible one, in fact, completely atrocious. The fact that my friends don’t desert me as often as I deserve it never ceases to astonish me. Because you see, I am not the best correspondent in the the world, and I don’t initiate contact very often with all these wonderful beings that are dear to me. And when I say “not very often”…

Et pourtant, j’ai de super copines et copains partout dans le monde. Des gens à qui je tiens très tendrement, certains que je connais depuis plus de trente ans. Du fait que j’ai déménagé plusieurs fois quand j’étais jeune, je n’ai pas d’amis d’enfance, de ces potes qui sont comme des frères et soeurs, presque des jumeaux, avec tant en commun qu’il n’est pas nécessaire d’en dire long pour communiquer une histoire longue de plusieurs années. Mais des amis de longue haleine, des copains qui ont été et seront longtemps à mes côtés quoi qu’il arrive, ça j’en ai, et je m’en veux de les délaisser.

And yet, I have super girl and boy friends everywhere in the world. People who matter dearly to me, some of whom I have known for over thirty years. As I moved houses several times when I was younger, I don’t have childhood friends, these mates who are like brothers and sisters, almost twins, with whom you have so much in common that you don’t have to say much to communicate a very long story. But I do have friends for the long haul, friends who have been and will be by my side for a long time whatever happens, and I feel bad when I neglect them.

De mes années à l’université ne me reste plus que Jérôme, avec qui je correspond surtout sur Facebook depuis qu’il a fait l’effort de me faire signe. Laure est l’amie de tous mes instants marquants de mes années écossaises, depuis notre rencontre en 1994, et j’espère vraiment lui rendre visite en Ecosse très bientôt. Toujours en Ecosse, mais un peu plus tard, j’ai rencontré des amis canadiens, avec qui je devrais communiquer beaucoup plus souvent, car ils m’ont été indispensables pendant cette année assez difficile, pendant que nous étudions tous pour notre diplôme de prof. 

From my university years, only Jérôme is left, with whom I correspond mainly on Facebook since he made the effort to say hello. Laure has been the ever present friend of my Scottish years, since our meeting in 1994, and I really hope being able to visit her in Scotland before long. In Scotland still, but a little bit later, I met my Canadian friends, with whom I should communicate more often, as they were vital to me during this difficult year, as we were all studying for our teaching diploma.

Comme vous le voyez, je n’exagérais pas quand je vous disais que je suis un mauvais copain. Je ne téléphone pas assez souvent, je n’envoie pas assez d’e-mails, et je lève encore moins ma plume pour envoyer de mes nouvelles par courrier, ce que j’adore pourtant faire ! Ce qui me sauve, c’est que ces amis sont du genre qui ne m’en veulent pas (trop) quand je leur fais signe. La conversation reprend exactement là où nous l’avions laissée, parfois un an ou deux, ou plus, après la précédente. Et c’est ça qui me sauve. Le fait que mes amis sont là pour moi quand, finalement, je les appelle et les contacte. Et je leur dis merci…

As you can see, I was not exagerating when I told you i was a bad friend. I don’t ring often enough, I don’t send many emails, and I lift my pen even less to send news by snail mail, which I rather love to do! What saves me is that my friends are the kind that are not (too) mad when I get on touch. The conversation starts exactly where we had left it, sometimes a year or two, or more, after the one before. That’s what saves me, friends who are here for me when I finally call and get in touch. And I thank them… 

Je ne sais pas si beaucoup d’entre vous, chers amis et lecteurs, sont comme moi, mais tout ce que je peux espérer, c’est que quand on deviendra copains sur Twitter ou Instagram, je serai un meilleur ami pour vous tous. J’adore répondre à tous vos messages, comme ceux que vous m’avez envoyés pendant mes vacances. A chaque fois que mon téléphone fait “Ping !”, je souris de voir une belle réponse à un de mes exercices, ou de lire vos gentils mots. Alors continuez à les envoyer, je jure que j’y répondrai. A bientôt !

I don’t know if many of you, dear friends and readers, are like me, but all I can hope for is that when we become friends on Twitter or Instagram, I become a better friend to you all. I love answering all your messages, like those you sent me during my holidays. Each time my phone pings, I smile when I see a great answer to one of my exercises, or when I read your kind words. So please keep them coming, I swear I will answer. See you soon!