15 Jun

Black gold

The one you can eat. If you can find it, that is. I am of course talking about the dark treasure that is tuber melanosporum, commonly known as the black truffle. One of the weirdest things mankind has ever decided to eat once dug out of the ground, where it grows until a decidedly hungry pig or well trained dog finds it. I wonder (and I am sure I am not the only one to have ever pondered on such matters) if ancient man one day noticed a wild boar rooting under an even more ancient oak looking for this culinary delicacy and decided to make a meal of both (the pig and the truffle, that is, not the tree.) But I digress.

If, like me, you have neither the skills, not the dog (or hog) to find the fungus yourself, you can always visit the truffle markets of Provence, in Carpentras, Vaison-la-Romaine, Valréas or Nyons, which take place in winter (November is a good month.) These markets are famous and disconcerting places, where the most unassuming people buy and sell these mushrooms for extravagant sums of money. The hushed atmosphere there is in stark contrast to the bustling hum of the summer markets in the same region, but it is still all too fascinating for words.

Once you have acquired the truffles, what you can do with them would take, and probably will, another blog entry to describe, so I won’t even start on that point. Apart from this little tip coming direct from a good friend of mine: if you ever acquire a good truffle, keep it in a jar with some eggs, as apparently the flavour of the truffle will permeate the eggs. True or not, I can already imagine the flavour of the omelette you are going to make, with generous shavings of black gold on top.

One last thing: regular readers of this blog know of my affection for the little corner of paradise on Earth that is the Hotel de Crillon-le-Brave, nestling at the foot of Mont Ventoux. What you do not know is that one of my most secret foodie dreams is to attend one of their ‘truffle weekends’. I have just checked the website: there are a few of them in November. Now, I know I am being very rude (I am French after all!), but please excuse me, I have flights to book…

 

L’OR NOIR

Celui que vous pouvez manger. Si vous pouvez le trouver, cela dit. Je vous parle bien sûr du sombre trésor qu’est tuber melanosporum, plus connu sous le nom de truffe noire. Une des choses les plus étranges que l’homme aie jamais décidé de manger une fois sortie du sol, où elle pousse jusqu’à ce qu’un cochon bien affamé ou un chien bien entraîné ne la trouve. Je me demande (et je suis sûr que je ne suis pas le premier à m’être demandé la même chose) si nos ancêtres ont un jour remarqué un sanglier farfouillant sous un vieux chêne à la recherche de ce délice culinaire et décidèrent d’en faire un repas (le cochon et la truffe, bien sûr, pas le chêne.) Mais je m’égare.

Si, comme moi, vous n’avez ni le talent, ni le chien (ou cochon) pour trouver le champignon vous-même, vous pouvez toujours visiter les marché aux truffes de Provence, à Carpentras, Vaison-la-Romaine, Valréas ou Nyons, qui ont lieu en hiver (novembre est un bon mois.) Ces marchés sont célèbres mais déconcertants, lieus privilégiés où d’illustres inconnus achètent et vendent ces champignons pour des sommes extravagantes. L’atmosphère feutrée qui y règne est en contraste avec la frénésie habituelle des marchés d’été de la même région, mais tout y est tout de même édifiant. Une fois les truffes acquises, ce que vous pouvez en faire pourrait prendre, et le fera sûrement, un autre blog, alors ça sera pour une prochaine fois. Juste un petit truc qui me vient d’un ami: si jamais vous mettez la main sur une bonne truffe, gardez-la dans un bocal avec quelques oeufs, vu qu’apparemment la saveur de la truffe se transmettra aux oeufs à travers la coquille. Vrai ou pas, j’imagine déjà le goût de l’omelette, couverte de copeaux d’or noir.

Une dernière chose: les lecteurs assidus de ce blog sauront mon affection pour le petit coin de paradis sur Terre qu’est l’Hôtel de Crillon-le-Brave, niché au pied du mont Ventoux. Ce que vous ignorez, c’est qu’un de mes rêves culinaires est d’avoir ma place dans un de leurs ‘weekends truffes’. Je viens tout juste de regarder sur leur site: il y en a quelques uns en novembre. Bon, je sais que je suis un peu malpoli (je suis français après tout!), mais vous devrez m’excuser, j’ai des vols à réserver…