03 Apr

That’s a lot of water!

Eleven feet and four inches, or three meters forty-five. That’s how high the Thames was on April 2nd, at 4pm, the exact moment I am typing these lines. And why, I hear you ask, dear friends and readers, should I share this information with you? Because the river has just started ‘eating’ my back garden!

Normally peacefully sitting at or under the 8 feet mark, this is getting a little bit out of hand and I have to say that I would not want to see it go any higher overnight, thank you very much! The few streams I can monitor during my daily walk, and which usually look very benign and peaceful, are swollen and have started flooding the fields. Should it continue to rain upstream and in the immediate vicinity in the coming week, I am afraid we are going to have a problem here on our hands, at ALK HQ.

That said, the property is well built, has been protected against flood water (up to a certain point) during its recent refurbishment, and is quite a long way from the river, so I am not overly worried. In the two winters I have spent in the charming village of Mill End, with the usually placid River Thames at the bottom of my garden, I have not even thought about having to hoist my furniture upstairs or evacuate the house.

Let’s just hope that I will not have to do either now, especially as technically speaking, it is not winter anymore! I know that you, regular reader and newcomer alike, will wish me well in the coming days. You will be able to follow the progress of this little saga (very minute so far!) on your favourite social platform, whether it be Twitter, Facebook or Instagram, as I will no doubt post updates, hopefully for the better. And quite obviously, I look forward to seeing you there!

QUE D’EAU, QUE D’EAU!

Onze pieds et quatre pouces. Ou trois mètres quarante-cinq. C’est la hauteur de la Tamise le 2 avril, à 4 heures de l’après-midi, le moment exact ou je tape ces quelques lignes. Et pourquoi, vous entends-je demander, chers amis et lecteurs, devrais-je vous faire part de cette information? Parce que la rivière a tout juste commencé à ‘manger’ mon jardin!

Normalement et calmement mesurant autour de 2m45, la situation déraille un peu, et je dois dire que je ne veux pas voir la rivière monter encore plus pendant la nuit, merci beaucoup! Les quelques ruisseaux que je peux surveiller pendant ma promenade quotidienne, et qui ont normalement l’air bénins et paisibles, sont enflés et ont commencé à inonder les champs. Si la pluie continue en amont et dans les environs immédiats dans la semaine qui vient, j’ai bien peur qu’on ait un petit problème ici, au QG d’ALK.

Cela dit, la propriété est bien construite, a été protégée contre les inondations (jusqu’à un certain point) durant sa rénovation récente, et est assez loin de la rivière, alors je ne suis pas trop inquiet. Pendant mes deux hivers passés dans le charmant village de Mill End, avec la normalement placide Tamise au bout du jardin, je n’ai même pas eu à penser à hausser mes meubles au premier étage ou a évacuer la maison.

Il ne nous reste qu’à espérer que je n’aurai à faire ni l’un ni l’autre maintenant, surtout que techniquement, nous ne sommes plus en hiver! Je sais que vous, lecteurs assidus et nouveaux visiteurs, me souhaiteront bonne chance dans les prochains jours. Vous pourrez suivre le progrès de cette petite saga (totalement minuscule pour l’instant!) sur votre plateforme sociale préférée, que ce soit Twitter, Facebook ou Instagram, vu que je vous tiendrai sûrement au courant, avec un peu de chance pour le mieux. Et bien sûr, j’ai hâte de vous y rencontrer!

27 Mar

A club within the club

Dear friends and readers, once again I need you. Have I already told you that I have recently joined Phyllis Court, a fantastic members club here, in Henley-On-Thames? Eagle-eyed readers will remember my little jaunt there, during the Royal Regatta, as a guest of friends who were already members. Well, this year, I will be able to have guests of my own, and I’ll make sure to tell you all about it.

Being part of the club is great, because not only do you have access to the facilities, restaurants, bar and garden by the River Thames, but you will also, from later on this year, be able to swim and exercise in a brand new fitness centre, and I, for one, am looking forward to it.

Active members of Phyllis Court are also generous people, as they head many clubs within the club, that offer a varied programme of activities to all members. For a nominal yearly fee, you can join others for a game of croquet or Scrabble, to discuss photography or family history, to appreciate fine dining or fine ales, or to take up tennis or rowing.

What is missing from the list is a French club, don’t you think? And the interesting thing is that a few of the clubs representatives at a recent meet and greet event suggested that it was time for one to be started. This is why I have decided to ask around and see if anybody would be interested in joining a French Club at Phyllis Court. My proposal is going live in the club electronic newsletter this week, so I will keep you posted. In the meantime, can I ask you to keep your fingers crossed for me, please?!

UN CLUB DANS LE CLUB

Chers amis et lecteurs, j’ai encore une fois besoin de vous. Vous ai-je déjà dit que j’avais récemment rejoint les rangs de Phyllis Court, un fantastique club privé ici, à Henley-On-Thames? Mes lecteurs assidus se souviendront de ma petite visite, pendant la Régatte Royale, en tant qu’invité d’amis qui étaient déjà membres. Et bien cette année, je serai capable d’inviter mes propres amis, et je ne manquerai pas de vous en reparler.

Faire partie du club est super, non seulement parce que vous avez accès à toutes les installations, aux restaurants, au bar et au jardin au bord de la Tamise, mais vous pourrez également, plus tard dans l’année, nager et faire de l’exercice dans un tout nouveau centre sportif, et moi tout seul, j’ai hâte d’y être.

Les membres actifs de Phyllis Court sont aussi très généreux, vu qu’ils organisent plein de clubs au sein du club, qui offrent un grand choix d’activités à tous les membres. Pour un petit frais annuel, vous pouvez vous joindre à d’autres pour une partie de croquet ou de Scrabble, pour discuter de photographie ou de généalogie, pour apprécier un bon dîner ou une bonne bière, ou pour apprendre à jouer au tennis ou faire de l’aviron.

Ce qui manque à la liste est un club de français, vous ne trouvez pas? Et l’intéressant, c’est que quelques uns des représentants m’ont proposé, lors d’un récent évènement d’accueil, qu’il était temps qu’on en fonde un. C’est pourquoi j’ai décidé de demander autour de moi pour voir si quelqu’un voudrait bien faire partie d’un Club Français à Phyllis Court. Ma proposition sera diffusée dans la lettre d’information électronique cette semaine, alors je vous tiendrai au courant. Pendant ce temps-là, puis-je vous demander de garder les doigts croisés, s’il vous plaît?!

20 Mar

Kisses from Prague

How lucky is that Lime?! As you probably know, Monsieur tALK loves to travel and go places, and this time he spent a long weekend in the capital of the Czech Republic, and he had a grand old time, let me tell you.

He arrived late afternoon on Thursday, had a little stroll through the streets around his hotel, then retired for an early night. Then, on the Friday he saw most of the main sights, and he loved them all. We walked across the Charles Bridge on the way to the castle and the Saint Vitus cathedral, where the lime told me that the castle complex is the largest in the world! He particularly liked the Golden Lane, with its row of little houses and shops, because he said they were on his scale!

We also admired the Powder Tower, Wenceslas Square (sadly, the National Museum was shut for renovations), the Old Town Square, the Tyn Church and the modern Dancing House. Prague is a charming city, crammed full of amazing buidlings reflecting all sorts of architectural periods. There are so many restaurants, bars, theatres, galleries and other places of entertainment and of interest that Monsieur tALK and I couldn’t possibly visit them all in the space of a weekend.

This, coupled with the fact that we had such a good time, means that I do not doubt for a minute that we will be back in Prague. Preferably in the summer, so that we can enjoy a few more glasses of the delicious cold beer they produce in this wonderful city.

There’s also another thing I will make sure to go back to Prague for: a couple of wonderful trdelniks! Just follow the link, they’re that good! To cut a long story and a lovely stay too short, the pleasures of Prague proved to be worth a second visit, so if you, dear friends and readers, have any tips for Monsieur tALK and me, please let me have them.

BISOUS DE PRAGUE

Ce citron vert a de la chance, non?! Comme vous le savez sûrement, Monsieur tALK aime voyager et voir de nouveaux pays, et cette fois il a passé un long week-end dans la capitale de la République Tchèque, et il s’est super bien amusé, je peux vous le dire.

Il est arrivé jeudi en fin d’après-midi, il s’est promené dans les rues autour de son hôtel, avant d’aller se coucher de bonne heure. Et puis, le vendredi, il a vu la plupart des attractions, et il les a toutes aimées. On a traversé le Pont Charles à pied, en route pour le château et la cathédrale Saint Guy, où le citron vert m’a appris que le complexe autour du château est le plus grand au monde! Il a particulièrement apprécié la Ruelle d’Or, avec son alignement de petites maisons et de boutiques, car il dit qu’elles sont à sa taille!

On a aussi admiré la Tour Poudrière, la Place Venceslas (malheureusement, le Musée National était fermé pour rénovations), la Place de la Vieille Ville, l’église Notre-Dame du Tyn et la moderne Maison Dansante. Prague est une ville charmante, pleine à craquer de bâtiments qui reflètent toutes sortes de périodes architecturales. Il y a tellement de restaurants, bars, théâtres, galeries et autres endroits où on s’amuse ou on apprend que Monsieur tALK et moi n’avons pas pu tous les visiter en un week-end.

Tout ça, plus le fait qu’on s’est amusé comme des petits fous, veut dire que ça ne fait aucun doute que nous reviendrons à Prague. De préférence en été, pour qu’on puisse déguster quelques verres supplémentaires de la délicieuse bière, servie bien froide, produite dans cette merveilleuse cité.

Il y a une autre chose pour laquelle je ferai en sorte de revenir à Prague: deux ou trois délicieux trdelniks! Suivez le lien, ils sont vraiment bons! Pour faire court, niveau histoire et séjour, les plaisirs de Prague ont prouvé qu’elle vaut une deuxième visite, alors si vous, chers amis et lecteurs, avez quelques astuces pour Monsieur tALK et moi, donnez-les moi, s’il vous plaît.

13 Mar

A French island

Imagine the scene: palm trees swaying in the warm breeze, turquoise sea, white sandy beaches, and a splendid luxury villa (I wouldn’t want you to be slumming it, you know!). And you are there, too, with a few of your friends, because I wouldn’t want you stranded alone on a desert island, even an idyllic French one!

But this is were the luxury ends as, following a famous format, I am going to ask you to choose only a few things I will allow you to take. The only difference between my desert island and any other is that I am introducing a French twist to the proceedings.

The first two items you are allowed to take are a novel and a film in French. Choose well, as they will be the only entertainment available to you on the island for a little while! Well, not quite, as I will also provide you with ways to listen to your favourite album from your favourite French speaking artist. Because we all need a little bit of French music in our lives, don’t we? I wonder: which one will you choose?

Entertainment aside, we also need to take into account sustaining the body rather than the soul, so I will be allowing you a drink and a dish that are considered to be typically French, so you can dine in style anytime you want (even though dinner could become a little bit ‘samey’). Now, this one is very difficult for me, there are so many dishes to choose from!

I am already preparing my list (a novel, a film, an album, a drink and a dish), so I hope you will do the same and let me know what you will take with you for your sojourn on your French island. I look forward to hearing from you, so don’t hesitate to leave your choices in the comments section!

 

UNE ÎLE FRANÇAISE

Imaginez la scène: des palmiers se balançant doucement sous un vent chaud, une mer turquoise, des plages de sable blanc, et une splendide villa de luxe (je ne voudrais pas vous voir dans une cabane, après tout!). Et vous y voilà, avec quelques amis, car je ne voudrais pas non plus vous voir abandonné(e) tout(e) seul(e) sur une île déserte, même si c’est une île française idyllique!

Mais c’est là que cesse le luxe car, suivant un format connu, je vais vous demander de choisir seulement quelques objets que je vous laisserai emporter. La seule différence entre mon île déserte et une quelconque autre, c’est que j’ai introduit une certaine saveur française dans le procédé.

Les deux premiers objets que je vous permets d’apporter sont un roman et un film en français. Choisissez bien car ils seront les seules disctractions disponibles sur votre île pendant un petit moment! Enfin, presque, car je vous fournirai également de quoi écouter votre album préféré de votre artiste français(e) préféré(e). Car on a tous besoin d’un peu de musique française dans notre vie, n’est-ce pas? Je me demande lequel vous choisirez.

A part les divertissements, on a aussi besoin de prendre en compte comment s’occuper de son corps autant que de son esprit, alors je vous permets une boisson et un plat qui sont considérés comme étant typiquement français, de façon à ce que vous pouviez dîner aux petits oignons à chaque fois que vous le voulez (même si ce même dîner pourrait devenir un peu répétitif). Cette catégorie est si difficile pour moi, car il y a tant de plats parmi lesquels choisir!

Je suis déjà en train de préparer ma liste (un roman, un film, un album, une boisson et un plat), alors j’espère que vous ferez de même et me ferez savoir ce que vous emporterez pour votre séjour sur votre île française. J’ai hâte de recevoir de vos nouvelles, alors n’hésitez pas à laisser vos choix en commentaire!

27 Feb

What makes you smile?

I woke up with a big smile on my face yesterday morning. I know, it is not something I should base an entire post on, but that smile was so firmly in place that I am going to do just that nonetheless. As to the reason for the smile, it is a rather simple one: it was Monday morning and I had just realised I had another good working week ahead of me.

Obviously, it is not your usual reaction to a Monday morning, but since I am lucky enough not to have to get up at dawn to commute into the urban grey, my day starts with waking up naturally between six and seven, and never to the unholy sound of an alarm clock. After a leisurely breakfast, I go upstairs to my study on the landing, overlooking the garden, at which I can gaze through the window as I work.

These days, I am blessed with a great group of students, who give me one or two lessons every day of the week, and thinking of them and my time on Skype or in the kitchen with them makes me smile. As does sitting down at my desk and preparing my lessons or writing these lines for you, dear friends and readers. So that’s a lot of smiles!

And I genuinely feel blessed that I am able to wake up smiling most mornings. Rare are the days when I don’t, and you can guarantee that these include some form of filing or paperwork. Now, that’s really nothing to smile about.

So I was wondering: what makes you smile? What creates that warm and fuzzy feeling you can’t help but love. Go on, tell me all.

 

QU’EST-CE QUI VOUS FAIT SOURIRE?

Hier matin, je me suis réveillé avec un franc sourire sur mes lèvres. Je sais, ça n’est pas quelque chose sur quoi baser tout un article, mais ce sourire était si fermement en place que je vais néanmoins le faire. Quant à la raison pour ce sourire, elle est plutôt simple: c’était un lundi matin, et j’avais soudain réalisé qu’une bonne semaine de travail s’étendait devant moi.

Bien évidemment, ça n’est pas la plus naturelle des réactions face à un lundi matin, mais puisque j’ai la chance de ne pas avoir à me lever aux aurores pour rejoindre le gris urbain, ma journée commence en me réveillant naturellement entre six et sept heures, et jamais au son haï d’un réveil. Après un petit-déjeuner tranquille, je monte dans mon bureau sur le palier à l’étage, qui surplombe le jardin, que je peux regarder par la fenêtre pendant que je travaille.

Ces jours-ci, j’ai la chance d’avoir un super groupe d’étudiants, qui me donne une ou deux leçons chaque jour de la semaine, et en pensant à eux et aux heures passées avec eux sur Skype ou en cuisine me donne le sourire. Comme le fait être assis à mon bureau à préparer mes leçons ou à écrire ces lignes pour vous, chers amis et lecteurs. En voilà, des sourires!

Et je me sais vraiment béni d’être capable de me réveiller le sourire aux lèvres la plupart du temps. Rares sont les jours où ça n’est pas le cas, et je peux vous guarantir qu’ils ont tous en commun du rangement et de la paperasse. Alors là, ça ne me fait pas sourire.

Alors je me demande: qu’est-ce qui vous fait sourire? Qu’est-ce qui crée ce chaud et doux sentiment que vous ne pouvez pas vous empêcher d’aimer. Allez, dites-moi tout.

20 Feb

Not enough time

I have a dilemma. Granted, not a grave one. It is not even an important one, but it is a dilemma all the same! You see, I love a good cruise now, and this for a variety of reasons. The most important being that I can totally relax and concentrate on having a good time, even on a huge ship with a lot of people around, which, trust me, is not difficult at all. So that clearly is not my dilemma!

The second most important reason is that a cruise enables me to discover a few new places without having to pack, fly, unpack, do the touristy things, re-pack, fly, … You get my drift. On this cruise, leaving from and returning to Southampton, it was an easy embarkation, after which I unpacked and let my hotel and restaurant do the travelling for me. Rotterdam, Bergen, Geiranger, Akureyri, Isjafjordur, Reykjavik, Torshvan, Kirkwall, I saw them all without having to worry about getting there, or finding my hotel.

This is where the dilemma is: there is never enough time to do everything there is to do in any of these destinations, and hard decisions have to be made. Luck plays a part in this process: I have been lucky with most of my choices this time round, but it is not always the case. Take our stop in Reykjavik as an example: the tour I had opted for in the morning turned out to be a total waste of time due to a poor guide, leaving me just a few hours to cram the best of the Icelandic capital city in.

Which means that even if I managed to see a lot of it (it’s not that big a city), it left me wanting more. Imagine the same situation in other major cities like Amsterdam, Rome, Barcelona, Lisbon or Athens. Do you think you could choose what to do in order to occupy just a few precious hours?

The silver lining here is that despite not having enough time to do everything, a short stop in these cities does give you a good feeling of whether or not you’d like to come back for longer. So far, this has proved the case for Oslo, Florence and Amsterdam, and I think that I have just added Reykjavik to the list: the museums are fascinating, and I felt very comfortable discovering all its delights, both within the city boundaries and further afield, so I am looking forward to more of them!

 

PAS ASSEZ DE TEMPS

J’ai un dilemme. Je vous l’accorde, ça n’est pas très grave, ou même important, mais c’est un dilemme quand même! Vous voyez, j’aime bien une bonne croisière maintenant, et ce pour plusieurs raisons. La plus importante étant que je peux me détendre complètement et me concentrer sur l’idée de passer du bon temps, même sur un énorme paquebot avec plein de gens, ce qui, croyez-moi,  n’est pas difficile du tout. Alors ça n’est visiblement pas là où le bât blesse!

La deuxième raison la plus importante est qu’une croisière me permet de découvrir quelques nouveaux endroits sans avoir à faire mes valises, prendre l’avion, défaire mes valises, faire le touriste, refaire mes valises, prendre l’avion, … Vous voyez ce que je veux dire. Sur cette croisière, à partir de et revenant à Southampton, embarquer fut facile, et je me suis installé et j’ai laissé mon hôtel et restaurant faire tous les déplacements. Rotterdam, Bergen, Geiranger, Akureyri, Isjafjordur, Reykjavik, Torshvan, Kirkwall, je les ai toutes vues, ces villes, sans avoir à me soucier d’y aller par moi-même ou d’avoir à trouver mon hôtel.

C’est là qu’est le dilemme: je n’ai jamais assez de temps pour faire tout ce qu’il y a à faire à ces destinations, et je dois prendre quelques décisions difficiles. La chance y joue un rôle: j’ai eu de la chance avec la plupart de mes choix cette fois-ci, mais ça n’est pas toujours le cas. Prenez notre arrêt à Reykjavik en exemple: la visite que j’avais choisie le matin s’est révélée être une totale perte de temps à cause d’un mauvais guide, ne me laissant que quelques heures pour bourrer le reste de la capitale islandaise dans ma besace.

Ce qui fait que même si j’ai réussi à en voir pas mal (ça n’est pas une très grande ville), ça m’a laissé un goût de trop peu, comme on dit chez moi. Pensez à la même situation dans d’autres grandes villes comme Amsterdam, Rome, Barcelone, Lisbonne ou Athènes. Seriez-vous capable de choisir de quoi occuper quelques précieuses heures seulement?

Le bon côté de la chose est que même si je n’ai pas le temps de tout faire, un court arrêt dans ces villes vous donne l’occasion de juger si vous aimeriez y revenir pour plus longtemps. Jusqu’à présent, ça a été le cas pour Oslo, Florence et Amsterdam, et je pense que je viens d’ajouter Reykjavik à la liste: ses musées sont fascinants, et je me suis senti très confortable en découvrant tous ses délices, intra muros et un peu plus en dehors, alors j’ai hâte d’en découvrir d’autres!

13 Feb

Macarons!

Dear friends and readers, let me tell you about Jake and Kate, my newest students. When he got in touch with me on Twitter, Jake had already hatched a very good plan: he was looking for a Christmas present which would enable him and his girlfriend to share a cool experience, while practising French. So he came over to the kitchen and we talked, and now it’s a done thing!

How great is that? It looked like the three of us were going to have a great time speaking French, and we did. For our first session, we baked macarons and got to know each other, all in French. Working on a recipe in French, chatting in French, preparing treats in French, and eating them in French (I think you get the gist of it), that’s the secret of a good kitchen session. The macarons were not a total success, if I am totally honest, but we managed a few, and they tasted good!

I absolutely love giving lessons via Skype, but having actual guests in the kitchen is even more fun. Interacting directly with people and seeing them lose all inhibitions while having fun is truly why I do what I do. Of course, receiving great compliments at the end of the session is also a great boost. The most common is ‘I didn’t know I could understand and speak so much French’, and other variations on the theme.

Come to think of it, I think having more people in the kitchen for conversation sessions would be a great idea, so I will investigate that further. MeetUp looks like a fun community, and I am sure that there are quite a few people in the Henley-on-Thames and Marlow area that would jump at the opportunity to come to my kitchen for a drink, a bite to eat and a chat, don’t you think?

 

MACARONS!

Chers amis et lecteurs, laissez-moi vous parler de Jake et Kate, mes nouveaux étudiants. Quand il m’a contacté sur Twitter, Jake avait déjà pensé à un super stratagème: il cherchait un cadeau de Noël qui leur permettrait, à lui et sa copine, de partager une bonne expérience, tout en pratiquant le français. Alors il est venu me voir dans ma cuisine, on a causé, et voilà, c’est fait!

C’est pas cool, ça? Je savais qu’on allait bien s’amuser tous les trois, à causer français, et ça a été le cas. Pour notre première leçon, on a préparé des macarons et on a fait connaissance, tout en français. Travailler sur une recette en français, causer en français, préparer des gâteries en français, et les manger en français (je pense que vous avez compris), voilà le secret d’une bonne session en cuisine. Les macarons n’ont pas été un franc succès, je vous l’accorde, mais on a en a réussi quelques uns, et ils étaient bons!

J’adore absolument donner des leçons sur Skype, mais avoir de vrais invités dans la cuisine est encore plus fun. L’interaction directe avec des gens et les voir perdre toute inhibition en s’amusant, voilà vraiment la raison pour laquelle je fais ce que je fais. Bien sûr, recevoir des compliments à la fin de la leçon fait aussi beaucoup de bien. Le plus courant est ‘Je ne savais pas je je pouvais comprendre et parler autant de français.’, et d’autres variantes sur le même thème.

Maintenant que j’y pense, je pense qu’accueillir plus de personnes dans ma cuisine pour des cours de conversation serait une une bonne idée, alors je vais regarder comment je pourrai faire ça. MeetUp a l’air d’être une bonne communauté, et je suis sûr qu’il y a pas mal de gens autour de Henley-on-Thames et Marlow qui apprécieraient de pouvoir venir dans ma cuisine pour un verre, un morceau à manger et un peu de conversation, vous ne croyez-pas?

06 Feb

The france show 2018

A three-day weekend. And not of the resting on your laurels type, let me assure you! But quite tiring as it is, it is also such a fantastic 72 hours. What am I talking about? The France Show of course!

Fans of this blog will have read all about it before: a cornucopia of all things French, from a floor full of properties and tips on moving and living in France to another full of all things cultural. Food, tourism, music, wine, pétanque, and us, language providers. Another bonus of returning to the Show is that most of fellow exhibitors have now become friends.

Across the aisle from me is Françoise and her team, representing the Poiron Bonjour. Offering French courses in total immersion in her lovely home in the Vendée, Françoise is a great teacher and tremendous fun. Next to me were Andy and Jane, who together run Fellow Velo, a smart little company who offers huge fun in the form of cycling holidays in France. As you can see in the photo, Monsieur tALK is a fan and is seriously thinking of taking his bike to Provence for a little tour in the sun.

Another unexpected pleasure was meeting Alexa, who interviewed me for her excellent YouTube channel. But as I will be writing more on that front soon, I will say no more today. Of course, there were also the numerous visitors to the stand, all curious to know what ALK has to offer. I love chatting to people about my activities, and how I can help them learn French from the comfort of their own home. The tALK French trilogy was also a success, and quite a few copies of the books went to nice homes!

The cherry on the cake was not only meeting some of you, dear friends and readers, who follow my adventures on social media, but also the very kind chef Daniel Galmiche, who dropped by after his cooking demonstration, and the awesome Celia Imrie, who appreciated the Carambars I had set aside for her and kindly signed her books for me!

So if all of this sounds like a great day out to you, why not plan your trip to the next France Show early? It will take place on the last weekend of January 2019, and I shall be very happy to make your acquaintance on stand L59. I will even have a few complimentary tickets to give away. So think about it!

 

LE SALON DE LA FRANCE 2018

Un week-end de trois jours. Et pas du genre à se prélasser, laissez-moi vous le dire! Mais aussi fatiguant qu’il le soit, ce week-end, c’est aussi 72 heures fantastiques. De quoi je parle? Du Salon de la France, bien sûr!

Les fans de ce blog auront déjà lu quelque chose à ce sujet ici même: une corne d’abondance pleine de tout ce qui est français, d’un étage rempli d’immobilier et de trucs pour déménager ou habiter en France à un autre plein de tout ce qui est culturel. La gastronomie, le tourisme, la musique, le vin, la pétanque, et nous, les profs de langue. Un autre bonus de revenir au Salon, c’est que la plupart des exposants sont devenus mes amis.

De l’autre côté du couloir, il y a Françoise et son équipe, qui représentent le Poiron Bonjour. Offrant des cours de français en immersion totale dans sa belle maison de Vendée, Françoise est une super prof et vachement amusante. A côté de moi, il y avait Andy et Jane, qui ensemble forment Fellow Velo, une petite compagnie sympa qui offre du plaisir sous la forme de tours en vélo en France. Comme vous pouvez le voir sur la photo, Monsieur tALK est fan et pense sérieusement à enfourcher son vélo en Provence pour un petit voyage au soleil.

Un autre plaisir inattendu fut la visite d’Alexa, qui m’a interviewé pour son excellente chaîne YouTube. Mais vu que j’aborderai le sujet très bientôt, je n’en dirai pas plus aujourd’hui. Bien sûr, il y eut aussi les nombreux visiteurs du stand, tous curieux de savoir ce qu’ALK a à offrir. J’adore causer aux gens de mes activités, et leur dire comment je peux les aider à apprendre le français depuis leur petit chez-eux. La trilogie tALK French a aussi eu du succès, et pas mal de copies sont parties dans de bons foyers!

La cerise sur le gâteau n’a pas été seulement de rencontrer certains d’entre vous, chers amis et lecteurs, qui suivent mes aventures sur les réseaux sociaux, mais aussi le chef Daniel Galmiche, qui est passé me voir après sa démonstration de cuisine, et l’impressionnante Celia Imrie, qui a apprécié les Carambars que j’avais mis de côté pour elle, et qui a gentiment signé les copies de ses livres pour moi!

Alors si tout ça vous donne envie de passer une bonne journée, pourquoi ne pas organiser votre visite au prochain Salon de la France assez tôt? Il aura lieu pendant le dernier week-end de janvier 2019, et je serai très heureux de faire votre connaissance au stand L59. J’aurai même quelques billets gratuits à vous donner. Alors pensez-y!

30 Jan

Dreaded grammar

Most of my students start their lessons with me with a modicum of vocabulary, a smattering of grammar and a heavy dose of motivation and enthusiasm. I would say that this is a very nice recipe for success, provided that they are not scared to learn more of the dreaded French grammar…

I grant you, it is not the most difficult in the world, but it does have its complexities and sticky rules that manage to catch the French themselves. I do believe, however, that with a little application, it can be conquered. As far as I am concerned, there is still a couple of rules that still trip me up if I don’t stop and think about what I am writing.

One of those is of course the agreement of the past participle in the passé composé when used in more complex situations. I’m sure that chatty people or confident speakers will know how to make the past participle agree with a direct object or object pronoun placed before the auxiliary avoir. Rusty people, get in touch on social media, I can help you if that’s still beyond you. But how many of you are familiar with what happens with the same past participle when used with an infinitive?

Yes. Me neither. As I said, I have to stop and think, and more often than not, check the rule again in one of my books… Is it ‘Les chanteuses que j’ai entendues chanter’ or ‘Les chanteuses que j’ai entendu chanter’? I’ll give you a clue: it all depends on what the real ‘subject’ of the infinitive is, and whether it directly applies to it. Are you confused yet? I told you this one was complex.

So, dear friends and readers, what grammar rule have you always found difficult to understand or apply? I would love to know, and would love even more to be able to help, so get in touch!

 

CETTE SACREE GRAMMAIRE

La plupart de mes étudiants commencent leurs leçons avec moi avec un mininum de vocabulaire, une poignée de grammaire et une bonne dose de motivation et d’enthousiasme. Je dirais que c’est une bonne recette pour le succès, pourvu qu’ils n’aient pas peur d’apprendre un peu plus de cette sacrée grammaire française…

Je vous l’accorde, ça n’est pas la plus difficile au monde, mais elle a ses complexités et ses règles agaçantes qui réussissent à faire chuter les Français eux-mêmes. Je crois, cependant, qu’avec un peu de soin, on peut la conquérir. En ce qui me concerne, il y a en toujours une ou deux qui me font toujours des entourloupes si je ne prends pas le temps de réfléchir à ce que j’écris.

Une d’entre elles est l’accord du participe passé quand le passé composé est utilisé dans des situations plus complexes. Je suis sûr que les Causeurs et les Confiants parmi vous sauront faire le participe passé s’accorder avec un objet direct ou un pronom objet placé avant l’auxiliaire avoir. Les Rouillés, faites-moi signe sur les médias sociaux, je peux vous aider si ça vous échappe toujours. Mais combien d’entre vous sont familiers avec ce qui se passe quand le même participe passé est utilisé avec un infinitif?

Oui. Moi non plus. Comme je l’ai dit, je dois faire une pause et réfléchir, et, très souvent, consulter un des mes livres pour revoir la règle… Est-ce que c’est ‘Les chanteuses que j’ai entendues chanter’ ou ‘Les chanteuses que j’ai entendu chanter’? Je vous donne un indice: tout dépend du ‘sujet’ réel de l’infinitif, et de savoir s’il s’y applique directement. Confus? Je vous l’avais dit, celle-là est complexe.

Alors, chers amis et lecteurs, quelle règle de grammaire avez-vous toujours trouvée difficile à comprendre ou à appliquer? J’aimerais bien savoir, et aimerais encore plus être en mesure de vous aider, alors faites-moi signe!