02 Mar

LES AVENTURIERS DU PASSÉ PERDU

Je suis aux anges, car une nouvelle série du même nom, menée de grand train par l’excellente Dr Janina Ramirez, passe en ce moment même sur nos écrans. Les deux premiers épisodes ont déjà été diffusés, et je les ai regardés deux fois. A l’heure où j’écris ces lignes, j’attends le dernier épisode avec impatience, car comme pour les autres, il a été filmé dans un endroit où je suis allé ! Je remercie Nina (j’espère qu’elle me pardonnera cette familiarité) et son équipe d’avoir persévéré pendant une période difficile, afin que ces émissions voient le jour. 

Raiders of the lost past I am truly delighted, because a new series of that name, expertly guided by the excellent Dr Janina Ramirez, is on our screens right now. The first two episodes have already aired, and I have watched them twice. At the time of writing, I am waiting for the last episode with great trepidation, since, as for the first two, it was filmed in a place I have visited ! I thank Nina (I hope she will pardon me the familiarity) and her team for persevering during a difficult period, so that these programmes could see the light of day.

Dans le premier épisode, plein de soleil et du chant des cigales, Dr Ramirez nous a raconté la découverte du palais de Knossos, siège de la civilisation minoenne, par Arthur Evans, un riche Britannique, qui fit beaucoup pour révéler au monde tout un pan de l’histoire de la Méditerranée, jusqu’alors inconnu. Le récit de la découverte est bien sûr fascinant, mais ce que j’aime beaucoup dans le style de Nina, c’est qu’elle ne cède pas à la facilité. Elle nous présente le travail de l’archéologue, pas toujours très éthique, dans son contexte, ce qui, ces jours-ci, est assez rafraîchissant.

In the first episode, full of sun and of the song of the cicadas, Dr Ramirez told us about the discovery of the palace at Knossos, seat of the Minoan civilisation, by Arthur Evans, a rich British man who did a lot to reveal to the world a whole chapter of Mediterranean history, until then unknown. The telling of this discovery is of course fascinating, but what I love about Nina’s style is that she doesn’t give in to facility. She presents the archaeologist’s work, not always very ethically responsible, in its context, which these days is quite refreshing.

Dans l’épisode filmé à Oslo et ses environs, Nina visite le Musée des navires vikings, qu’Alphonse et moi avons également visité, et ce par deux fois. C’est un endroit superbe, car je pense que le bâtiment lui-même, qui abrite le fabuleux bateau d’Oseberg, ainsi que tous ses autres trésors, est un chef-d’œuvre. Encore une fois, Nina nous raconte la découverte de ce magnifique objet, dans un contexte de mouvement nationaliste naissant, et ce récit est tout simplement captivant. 

In the episode filmed in Oslo and its vicinity, Nina visits the Viking Ship Museum, that Alphonse and I also visited, twice in fact. It’s a superb place, because I think that the building itself, which shelters the fabulous Oseberg ship, as well as all its other treasures, is a masterpiece. Once more, Nina tells us about the discovery of this magnificent object, in a context of a nascent nationalist movement, and this tale is quite simply captivating. 

Le troisième épisode nous emmènera en Turquie. Je ne sais pas exactement ce qu’en sera le contenu, mais je suis presque sûr que Nina nous fera découvrir un autre trésor, et nous révèlera des merveilles, toujours dans son style inimitable. J’adore vraiment son enthousiasme et sa manière très claire d’expliquer les choses sans devenir condescendante. Alors vous pouvez être sûr.e.s que je serai cloué devant mon écran ce vendredi à 21 heures ! 

The third episode will take us to Turkey. I don’t know exactly what it will contain, but I am almost certain that Nina will help us discover another treasure, and will unearth wonders, always in her inimitable style. I really love her enthusiasm and her very clear way to explain things without ever being condescending. So you can be sure that I will be glued to my screen this Friday at 9pm ! 

Une chose est certaine : avec seulement trois épisodes dans cette nouvelle série, je resterai sur ma faim. J’espère vraiment que Dr Ramirez sera de retour sur nos écrans très bientôt, surtout si la situation créée grâce aux vaccins nous laissera voyager un peu plus dans les mois qui suivent. Je vous demande donc, à vous toutes et tous, si vous avez des endroits et autres trésors à recommander à Nina, et je lui ferai parvenir vos suggestions. A bientôt !

One thing is certain : with only three episodes in this new series, I will remain hungry for more. I really hope that Dr Ramirez will be back on our screens soon, especially if the situation, made better by the vaccines, lets us travel a little more in the next few months. Therefore I am asking you all, if you can recommend other places and treasures to Nina, to let me know, and I’ll pass the information on. See you soon !  

19 Dec

A guilty pleasure on TV

It’s confession time again, and this time, my thoughts have turned to the television. As I am typing this, an American cooking programme is showing on the Food Network and I am transfixed. The Pioneer Woman is on, and I simply have to watch her cook her way through a very American repertoire for her family, her friends and all the ranch workers. As she puts it, she lives in the middle of nowhere, on a huge cattle ranch, with her husband and four kids, and she cooks a lot.

Nothing is low fat or sugar free, and I am sure Mrs. Drummond will not mind me saying that it is not very sophisticated cuisine she is preparing day in, day out, but I simply admire her for the way she provides for her kin. She cooks with love and shops in bulk, goes for easy soups and amazing-looking burgers, uses a lot of infamous plastic cheese and goes Tex-Mex a lot. And yet I like her, because she does it all with great integrity and a lovely manner: she makes no excuses about cooking what her family likes to eat, and I love that. So here’s to you, Pioneer Woman!

The other American food programme that has me transfixed is called The Barefoot Contessa, which is the screen name of Ina Garten, a former White House employee. She also cooks American fare, and is equally fascinating. But here the comparison between the two ends, as the Contessa lives, cooks and entertains differently, in a famous posh part of the East coast of America, not in the wild wild West.

 

PETIT PLAISIR A LA TELE

C’est encore une fois l’heure des confessions, et cette fois, mes pensées se tournent vers la télévision. Alors même que j’écris, je regarde un programme de cuisine américaine sur la chaîne Food Network, et je suis fasciné. C’est The Pioneer Woman, et je dois simplement la regarder préparer des plats de son repertoire américain pour sa famille, ses amis et tous les employés du ranch. Comme elle le dit elle-même, elle habite au milieu de nulle part, dans un énorme ranch à bétail, avec son mari, ses quatre mômes, et elle fait beaucoup à manger.

Ça n’est pas de la cuisine légère ou sans sucre, et Mme Drummond ne m’en voudra pas si je dis que ça n’est pas très sophistiqué non plus, ce qu’elle fait tous les jours, mais je l’admire tout simplement pour la façon dont elle s’occupe de sa couvée. Elle fait la cuisine avec amour, les course en gros, choisit des soupes simples et des burgers ahurissants, utilise plein de fameux fromage-plastique et va du côté Tex-Mex assez souvent. Et pourtant, je l’aime bien, parce qu’elle le fait avec intégrité et agréablement: elle ne s’excuse pas du fait qu’elle cuisine ce que sa famille aime manger, et j’aime ça. Alors à la vôtre, Pioneer Woman!

L’autre programme américain qui me fascine s’appelle The Barefoot Contessa (la Comtesse aux Pieds Nus), le nom de plume d’Ina Garten, ancienne employée à la Maison Blanche. Elle aussi a un répertoire très américain, et est tout aussi fascinante. Mais là s’arrête la comparison, vu que la comtesse habite, cuisine et reçoit différemment, dans une région très chic de la côte est des Etats-Unis, pas au Far West.