15 Sep

The joys of a picnic

I want to tell you about a vice of mine. I grant you, it’s not one of the worst sins in life, and it is one you possibly share with me: I do love a good pique-nique. But only if the conditions are right. First of all, I am not one for the over-organised affairs with lots of friends and tables and chairs in someone’s back garden or in the local park, with a hamper full of delicacies lovingly prepared the day before.

No, I am talking of much less sophisticated occasions. My favourite one would probably have some of you recoil in horror. But do try to picture the scene, if you may. You have taken an early ferry from Dover to Calais, where you had a satisfactory breakfast, and are on your way to the south of France. Mid-morning, you stop in a little town, where you know the local shops can provide you with good bread, cheese, charcuterie and some fruit. The break you take feels good, but it is the anticipation of what’s to come that keeps you going.

Finally, it is time; you find a shady spot at a rest area (I know, I know, the glamour of it) and you savour your first taste of France in a long time: crunchy baguette sandwiches, ripe tomatoes à la croque au sel, some nutty Emmental, a juicy peach to finish with.

It may not be much, I agree, but to me it means one thing: the holidays have started…

 

LES PLAISIRS D’UN PIQUE-NIQUE

Je veux vous parler d’un de mes vices. D’accord, ça n’est pas un des pires péchés au monde, et peut-être même quelque chose dont vous êtes aussi coupables: j’adore une bon pique-nique. Mais seulement si toutes les conditions sont réunies. Tout d’abord, je n’aime pas ces réunions trop organisées avec tous vos amis, des tables et des chaises, dans le jardin ou le parc local, avec un panier plein à craquer de victuailles préparées la veille avec amour.

Non, je vous parle d’occasions bien moins sophistiquées. Ma préférée vous ferait sûrement reculer avec horreur. Mais essayez quand même d’imaginer la scène, s’il vous plaît. Vous avez pris le ferry entre Douvres et Calais, où vous avez eu un petit-déjeuner convenable, et vous êtes en route pour le sud de la France. Pendant la matinée, vous vous arrêtez dans une petite ville ou vous savez que tous les petits commerces peuvent vous fournir du bon pain, du fromage, de la charcuterie et quelques fruits. Prendre une pause vous fait du bien, mais c’est l’anticipation de ce qui suit qui vous pousse à continuer un peu plus loin.

Et finalement, il est l’heure; vous trouvez un coin ombragé sur une aire d’autoroute (je sais, je sais, c’est super glamour) et vous savourez votre premier morceau de France depuis longtemps: des sandwiches à la baguette bien croquante, des tomates bien mûres à la croque au sel, de l’emmental bien affiné, une pêche juteuse en dessert.

Ça n’est pas grand’chose, je vous l’accorde, mais pour moi, ça veux dire une seule chose: les vacances ont bel et bien commencé…