30 Aug

DÉMÉNAGER À L’ÉTRANGER

Je ne sais pas si vous avez vu ça dans les journaux ou à la télévision, mais une étude récente montre qu’apparemment, apprendre une langue étrangère, c’est comme apprendre à faire du vélo : une fois que l’on a appris, on n’oublie pas. Cette étude m’a rappelé tous les clients qui sont passé me voir pour des leçons avant de faire le grand saut et de déménager en France, ou en tout cas d’acheter une propriété pour y passer autant de temps que possible. Ce qu’ils ont tous en commun, c’est qu’à un moment donné, ils ont étudié le français, que ça soit au collège ou à l’université. 

Moving abroad I don’t know if you will have noticed it in the papers or on television, but a recent study shows that apparently, learning a foreign language is like riding a bike: once you’ve learnt, you won’t forget how to do it. This study reminded me of all the clients who dropped to see me for lessons before taking the jump and moving to France, or at least buy a property in order to spend as much time there as possible. What they all have in common is that, at one stage, they studied French, whether it be at school or university.

Alors cette semaine, je viens mettre mon grain de sel dans tout cela. Presque tous les clients qui me contactent ont généralement de bonnes bases. Dès que nous commençons à travailler ensemble, que ce soit sur des points de grammaire bien précis ou avec des exercices de production orale, il est clair qu’ils sont prêts à remonter sur leur vélo ! Certes, leur niveau n’est peut-être pas ce qu’ils espéraient, mais ils se souviennent souvent des bases importantes, comme la prononciation des voyelles françaises, la conjugaison des verbes courants, ou l’accord des adjectifs. 

So this week, I am adding my grain of salt to this theory. Almost all of the clients who contact me generally possess great bases. As soon as we start working together, on precise grammar points or on oral production exercises, it is clear that they are ready to climb back on the bike! I grant you, their level might not be as good as what they had hoped, but they do remember the important basics, such as the pronunciation of French vowels, common verbs conjugations, or the agreement of adjectives. 

En tout cas, leur motivation est bel et bien réelle, et après une (ou plusieurs !) série(s) de leçons, mes clients se sentent prêts à affronter le français de tous les jours : aller au marché, au restaurant, ou même acheter une propriété en France ! Quand je regarde un de ces programmes qui montrent la vie de Britanniques qui décident d’aller vivre en France sans parler français, je m’inquiète toujours un peu pour eux. Comment se débrouilleront-ils quand ils auront besoin d’un plombier ou d’aller à la préfecture pour combattre la bureaucratie française ?

In any case, their motivation is well and truly real, and after one (or several!) series of lessons, my clients are ready to tackle everyday French: going to the market, to the restaurant, or even buying a property in France! When I watch one of those TV shows which deals with the lives of Brtis who decide to go and live in France but can’t speak French, I always worry for them a bit. How will they cope when they need a plumber or need to go to the préfecture to take on French bureaucracy?

A travers mon activité professionnelle et les médias sociaux, j’ai fait la connaissance de ces gens courageux qui habitent maintenant en France. Un couple en Bretagne, qui gère un gîte à Morlaix, un autre au cœur de l’Auvergne, qui rénove une immense bâtisse en pierre, et deux nouvelles amies qui habitent, par pure coïncidence, dans la même ville au sud du pays. Toutes ces personnes ont en commun non seulement un amour pour la France et sa culture, mais aussi le fait qu’ils ont tous étudié la langue avant de s’installer dans leur coin préféré, pour quelques années ou pour toujours. 

Through my professional activity and social media, I met some brave people who now live in France. A couple in Brittany, who manage a gîte in Morlaix, another in the heart of the Auvergne, who are renovating a huge stone building, and two new friends who live, by sheer coincidence, in the same town in the south of the country. All these people have in common not only a lot of love for France and its culture, but also the fact that they have all studied the language before settling in their favourite area, for a few years or forever.

Il ne me reste plus qu’à vous demander si vous aussi, chers amis et lecteurs, pensez à déménager à l’étranger ? Si c’est en effet votre intention, considérez-vous (re)prendre des leçons ? Peut-être êtes-vous abonnés à mon compte sur Twitter ou Instagram, où je vous propose des exercices pour vous aider à remonter en selle, si je puis dire. Et qui sait, je serai peut-être celui qui vous aidera à retrouver votre niveau de français, et à progresser au-delà. Si vous y pensez sérieusement, je suis à votre disposition, alors j’espère faire votre connaissance très bientôt !

All that is left for me to do is to ask if you too, dear friends and readers, are thinking about moving abroad? If it is indeed your intention, are you considering taking (more) lessons? You may be following me on Twitter or Instagram, where I offer some exercises to help you back in the saddle, if I may say so. And who knows, I might become the one who will help you find your feet, and improve. If you are seriously thinking about it, I am available, so I hope to meet you all soon! 

07 Jun

DU MAL

Je ne vais pas vous parler aujourd’hui de la chanson éponyme de la regrettée Maurane (que j’adore), mais bel et bien de cette expression assez utile, qui peut être déclinée sous plusieurs forme, et qui n’est parfois pas si facile à utiliser. J’y pense, à l’heure venue d’écrire mon article de la semaine, car je viens de me rappeler, allez savoir pourquoi, de ma première journée en mer lors d’une croisière récente, où je me suis senti assez mal pour quelques heures. Il semble que j’avais égaré mon pied marin, et que mon estomac me le faisait sentir. Et comme j’avais mal à la tête !

Du mal Today, I am not going to tell you about the eponymous song of the late Maurane (whom I love), but truly of this quite useful phrase, which can be declined in many forms, and which is sometimes not very easy to use. I am thinking about it, at the time of writing my weekly post, as I have just remembered, who knows why, my first day at sea during a recent cruise, where I felt quite ill for a few hours. I had lost my sea legs, it seems, and my stomach made me pay for it. And how my head hurt!

Quand on veut dire que quelque chose ne tourne pas rond, l’expression la plus facile à utiliser, et celle qui vient le plus facilement en tête, est “avoir mal à”. Tout comme avoir faim, soif, chaud, froid, peur, ou envie, elle utilise le verbe avoir, pour dire que vous ne contrôlez pas cette sensation si peu plaisante. Fait intéressant : l’expression ne précise jamais que c’est bel et bien vous qui souffrez, mais la partie du corps qui cause problème, à travers l’utilisation de l’article défini. “J’ai mal à la tête, au bras droit et aux jambes” (mais pourquoi donc ?) s’applique uniquement à moi car c’est bien le pronom sujet de la première personne que j’ai utilisé. Si je me replace par tu, il, elle, on, nous, vous ou ils et elles, c’est quelqu’un d’autre qui a mal, mais c’est toujours LA même partie du corps qui fait souffrir !

When you want to say that something is not quite right, the easiest phrase to use, and the one that most easily comes to mind is “avoir mal à” (to have hurt in). Just like hunger, thirst, heat, cold, fear and fancy, it is something you “have”, which indicates that you are not in control of such an unpleasant sensation. Interesting fact: the phrase is never precise enough to say that it is you who is suffering, but the part of the body causing problem, through the use of the definite article. “I hurt in the head, in the right arm and in the legs” (what ever is the problem?) only applies to me because I used the first person subject pronoun. If I replace it with you, he, she, we, you or they, someone else is hurting, but it is still THE same body part that is making you suffer!

En parlant de croisière, il y a une autre expression que l’on peut facilement avoir à utiliser, surtout quand la mer est assez forte dans le Golfe de Gascogne pendant la première journée de votre première croisière en plus de deux ans. Vous aurez deviné que j’ai eu le mal de mer. Celui-là, avec son possessif, appartient fermement à l’élément liquide, et même si le Queen Elizabeth ne bougeait pas tant que ça, je ne me suis pas senti dans mon assiette. J’ai rapidement retrouvé mon pied marin, et tout s’est arrangé, mais je suis sûr que pas mal de passagers ont dû s’allonger un peu.

Speaking of cruising, there is another expression that you can as easily have to use, especially when the sea is quite rough in the Bay of Biscay on the first day of your first cruise in over two years. You wil have guessed that I had “le mal de mer”: I was sea sick. This one, with its possessive, belongs firmly to the liquid element, and even if the Queen Elizabeth was not moving that much, I felt odd. I quickly found my sea legs, and I got better, but I am sure that quite a few passengers had to go and lie down for a while.

Après vingt-cinq ans passés en Grande-Bretagne (Ecosse et Angleterre pour être précis), on ne peut plus me demander si j’ai, ou encore moins m’accuser d’avoir, le mal du pays. D’ailleurs, je ne pense pas avoir jamais utilisé cette expression pour dire que la France (mon pays) me manque à tel point que j’en ai mal. Je dois cependant dire que je pense comprendre ce sentiment chez les autres, qui se voient séparés de tout ce qu’ils aiment et de tout ce qui leur est familier. Ne pas se sentir chez soi nulle part ailleurs doit être une affliction. Je suis content de ne pas en souffrir.

After twenty-five years spent in Great-Britain (Scotland and England to be precise), one cannot ask me if I am, and even less accuse me of being, home sick (avoir le mal du pays). Indeed, I don’t think I have ever used this expression to say that I miss France (my country) so much that it makes me hurt. However, I must say that I think I can understand this feeling in others, who see themselves cut off from everything they love and everything familiar. Never to feel at home anywhere else must be an affliction. I am very content not to suffer from it.

Il ne me reste plus qu’à espérer que vous non plus ne vous vous sentez pas trop mal à l’aise quand vous n’êtes pas chez vous, et que ma description du mauvais temps au milieu de l’Atlantique ne vous a pas donné le mal de mer. Bien sûr, j’espère également que vous n’avez mal nulle part et que ça sera le cas pour de longues années. Si jamais vous avez le mal du pays de temps en temps, cela dit, je suis toujours content de vous écouter, alors n’hésitez jamais passer me voir sur Twitter ou Instagram. A bientôt !

All that is left for me to do is hope that you are not too ill at ease when you are not home, and that my description of the poor weather in the middle of the Atlantic didn’t cause you to feel seasick. Of course, I hope that you are not hurting anywhere, and that this will be the case for a long time to come. If ever you felt home sick from time to time, I am always happy to chat and listen to you, so never hesitate to drop by on Twitter or Instagram. See you soon!

10 May

MON PARCOURS LINGUISTIQUE

Je sais que certains d’entre vous ne vont pas me croire, mais voilà presque 25 ans que je suis (fermement) installé en Grande-Bretagne. Depuis mes années écossaises, mes passages par Winchester, Londres et Henley-on-Thames, et mon arrivée au nouveau QG d’ALK à Checkendon, j’ai fait ma vie ici. Ce qui explique que cette année, j’aurai vécu en Grande-Bretagne un an de plus qu’en France. Une occasion qui me fait réfléchir sur mon parcours linguistique. Alors, hop, on part se promener sur le sentier des souvenirs…

My linguistic journey I know that some of you will not believe me, but I have been (firmly) ensconced in Great-Britain for nearly 25 years. Since my Scottish years, my detours by Winchester, London, and Henley-on-Thames, and my arrival at the new ALK HQ in Checkendon, I made a life for myself here. Which explains that this year, I will celebrate one more year in Great-Britain than I have spent in France. An occasion that drew me to reflect on my linguistic journey. So, down memory lane we go…

Comme beaucoup d’enfants de ma génération, j’ai commencé à apprendre l’anglais à mon entrée au collège, à l’âge de 11 ans. Je me souviens de ma première leçon comme si c’était d’hier, et de toutes les autres d’ailleurs. Grâce à ma professeure, l’excellente Mme Janszack, j’ai très rapidement réalisé que j’étais fait pour cette langue, et j’ai beaucoup travaillé pour être aujourd’hui en mesure de la parler et de l’écrire, je l’espère correctement. Un travail de longue haleine, car je dirais que je l’apprends encore, et que je suis loin d’avoir fini !

As many children of my generation, I started learning English when I started secondary school, aged 11. I remember my first lesson as if it were yesterday, and all the others, actually. Thanks to my teacher, the excellent Madame Janszack, I quickly realised that I was made to learn this language, and I worked hard to be able to speak and write it, I hope correctly, today. A long haul task , asI would say that I am still learning it, and that I am far from finished!

La complexité de la langue anglaise n’est peut-être pas apparente à tout le monde, parce qu’il faut bien avouer que sa grammaire n’est pas si compliquée que ça : il n’est pas difficile de se rappeler qu’un verbe à la troisième personne du singulier a besoin d’un “s” au présent, après tout. Cela dit, apprendre la longue liste des verbes irréguliers au passé, et constater avec stupeur que certains noms ont également un pluriel irrégulier demande un peu de travail. Quoi qu’il en soit, les exceptions rendent les règles intéressantes, et je les adore sans retenue.

The complexity of the English language might not be apparent to everybody, because you’ll have to admit that its grammar is not that complicated: it is not difficult to remember that verbs in the third person singular of the present tense need an “s”, after all. That said, learning the long list of irregular verbs in the past tense, and noticing with horror that certain nouns also have irregular plurals takes some doing. However, exceptions make rules interesting, and I love them with abandon.

Choisir de venir enseigner le français en Grande-Bretagne plutôt que de rester enseigner l’anglais en France a été une décision très facile à prendre. Elle m’a permis de pratiquer mon anglais tous les jours, aussi bien dans un contexte professionnel que dans ma vie privée, tout en me donnant l’occasion de partager mon amour pour ma langue maternelle avec ses autres amoureux. Quelle chance de pouvoir le faire avec vous tous ici, et avec tous mes élèves à travers le monde, de la Grande-Bretagne aux États-Unis, en passant par les Philippines ou le Moyen Orient.

Choosing to come teaching English in Great-Britain rather that staying in France to teach English was an easy decision to take. It allowed me to practise my English every day, as much in a professional context as in my private life, while giving me the opportunity to share my love for my mother tongue with its many lovers. How lucky I am to be able to do just that with you all here, and with my students the world over, from Great-Britain to the United-States, via the Philippines and the Middle East.

Comme d’habitude, j’aimerais beaucoup savoir comment vous êtes arrivés ici, sur le blog d’Alphonse tALK, et pourquoi vous avez appris, et continuez d’apprendre le français. Je lis tous les jours sur Twitter et Instagram vos réponses à mes petits exercices, et vous me surprenez tout le temps avec leur rapidité et leur qualité. Alors s’il vous plaît, faites en sorte qu’elles continuent d’arriver et n’hésitez pas à recruter d’autres amoureux de la langue française à rejoindre la famille ALK. A bientôt ! 

As always, I would love to know how you alighted here, on Alphonse tALK’s blog, and why you learnt, and continue to learn, French. Every day, I read on Twitter and Instagram your answers to my little exercises, and you always surprise me with their speed and their quality. So please, make sure they keep coming, and don’t hesitate to recruit other lovers of French to join the ALK family. See you soon! 

01 Mar

UN COCHON

Comme le dit Juliette dans sa chanson Tout est bon dans l’cochon, l’animal qui est le sujet de mon article cette semaine est une source de bonnes choses presque inépuisable. De plus, il est non seulement très présent dans la vie et l’imaginaire des Français (mes grands-parents et leurs voisins élevaient au moins un cochon en commun tous les ans), mais figure également dans beaucoup d’expressions utilisées dans le langage courant. J’espère vous en faire découvrir au moins une ou deux, qu’elles soient plutôt positives ou négatives.

A pig As Juliette says in her song Tout est bon dans l’cochon, the animal, which this week is the theme of my post, is an almost inexhaustible source of good things. On top of it, it is not only present in the life and imagination of the French (my grand-parents and their neighbours used to raise at least one communal pig every year), but also figures in a lot of phrases used in common language. I hope I’ll hep you discover a couple of them, whether they be positive or negative. 

Deux de ces expressions, qui ne sont pas très gentilles envers nos amis roses, comparent votre écriture, votre travail ou encore la météo à quelque chose qu’ils pourraient produire. Si vous avez une écriture de cochon, c’est que vous avez la même qu’un docteur ; un temps de cochon décrit le genre de météo que vous n’appréciez pas, et gare à vous si vous effectuez un travail de cochon alors que l’on attend un résultat parfait. Comme vous le voyez, tout ça n’est pas très sympa, comme si les cochons n’étaient pas capables de faire quoi que ce soit de bon et de bien !

Two of these phrases, which are not very nice towards our pink friends, compare your writing, your work or even the weather to something they could produce. If you have une écriture de cochon (a pig’s writing), it is because you write like a doctor; un temps de cochon (a pig’s weather) describes the kind of weather that you don’t appreciate, and beware if you produce un travail de cochon (a pig’s job) when what is expected is a perfect result. As you can see, none of that is very nice, as if pigs were not able to do anything right and good !

Une expression qui n’est pas aussi négative que les précédentes peut être utilisée si l’on ne sait pas quelle décision prendre. Ne pas savoir si c’est du lard ou du cochon indique que l’on n’est pas sûr quelle voie prendre ou comment interpréter une situation qui n’est pas familière. Quant à la chanson de Juliette du premier paragraphe, elle indique qu’il ne faut rien gâcher, et à un équivalent en anglais : waste not, want not. Comme quoi le cochon peut nous apprendre des gestes importants. 

One phrase that is not as negative as the previous one can be used when you don’t know which decision to make. Ne pas savoir si c’est du lard ou du cochon (not to know if it’s lard or pig) means that you are not sure which way to go or how to interpret a situation with which you are not familiar. As for the Juliette song in the first paragraph, it indicates that you must not waste anything, and is the equivalent of the English phrase “Waste not, want not”. Seems to show that pigs can teach us important ways.

Si quelquefois on ne veut pas donner de la confiture aux cochons, ou, comme l’expression anglaise, jeter les perles devant les pourceaux, c’est que l’on ne veut rien gâcher. Je voudrais cependant terminer cet article sur une note plus positive, alors j’aimerais que vous et moi, nous devenions copains comme cochons ! Enfin une expression positive qui nous montre que comme ces animaux qui aiment la compagnie, nous aussi nous pouvons bien nous entendre et apprécier le temps passé ensemble. 

Sometimes, if you don’t want to give jam to the pigs (donner de la confiture aux cochons) or, as in the English phrase, throw pearls before swine, it is because you do not want to waste anything. I would like to finish this post on a more positive note, so I would like for you and me to become pals like pigs (copains comme cochons)! At last, a positive phrase which shows us that just as these animals that love company, we too can get along and appreciate time spent together.

Il ne me reste plus qu’à vous demander si vous avez une expression française préférée ? Plus spécifiquement, une expression qui comporte le nom d’un animal. Il y en a tellement, et pas qu’avec les cochons ! Je vais vous laisser avec une petite devinette, et j’attends vos réponses sur Twitter, Instagram ou Facebook : connaissez-vous l’expression française qui veut dire la même chose que “When pigs fly!” en anglais ? A bientôt !

All that is left for me to ask you is whether you have a favourite French phrase? More specifically, one that concerns an animal. There are so many of them, and not just about pigs! I am going to leave you with a little puzzle, and I’ll be waiting for your answers on Twitter, Instagram or Facebook: do you know the French equivalent to “When pigs fly !”? See you soon !

08 Jun

LA FRAISE

Ce fruit est un de mes préférés, du simple fait qu’il est délicieux, mais aussi car comme toutes les bonnes choses, je le déguste de préférence, voire exclusivement, en saison, ce qui en fait un plaisir particulier aux mois les plus chauds de l’année. Ayant goûté ma première fraise de la saison, mon esprit est parti en vadrouille et s’est fixé, pour des raisons qui lui sont propres, non pas sur le fruit lui-même, mais sur les multiples utilisations du mot dans la langue française.

Strawberry This fruit is one of my favourite, due to the simple fact that it is delicious, but also because, as for all other good things, I appreciate it preferably, if not exclusively, in season, which makes it one of the pleasures associated with the warmest months of the year. Having tasted my first strawberry of the season, my mind went off on a tangent and settled, for reasons that are not entirely clear, not on the fruit itself, but on the multiple uses of the word in the French language.

Le fruit lui-même est une fraise, qui peut être des bois quand on la trouve à l’état sauvage. J’adore aller en cueillir et les utiliser pour garnir de petites coquilles de pâte sablée ou feuilletée remplies de crème pâtissière. On peut également la porter autour du coup si l’on apparaît dans un film historique. La fraise peut aussi être maniée par les dentistes (on connaît bien le son de cet instrument). Apparemment, la fraise est aussi un instrument utilisé pour percer des trous dans le métal, mais j’ai dû ici faire des recherches, parce que je ne suis pas spécialiste en bricolage.

The fruit itself is a strawberry, which can be « of the woods » (une fraise des bois) when you find it in the wild. I love to go collect some and use them to garnish little cups of shortcrust or flaky pastry filled with crème pâtissière. You can also wear it as a ruff around your neck if you appear in a period drama. The « drill » can be handled by dentists (we all know the sound of this instrument). Apparently, as a « reamer », it is also used in metal work to drill holes, but I had to look this one up, as I am no expert in DIY.

Là où le mot devient plus intéressant pour moi est quand il est utilisé dans des expressions un peu plus idiomatiques. Je trouve la première assez drôle. Si vous aimez vous mêler de choses qui ne vous regardent pas, et que vous donnez votre avis sur tout, tout le temps, même quand on ne vous l’a pas demandé, on vous dira que vous ramenez votre fraise ! Je n’ai pas trouvé d’explication satisfaisante quant à l’origine de cette expression, alors n’hésitez pas à m’éclairer. 

Where the word becomes a little bit more interesting for me is when it is used in expressions that are a little bit more idiomatic. I find the first one quite funny. If you like to deal in things that have nothing to do with you, and give your opinion on everything, all the time, even when nobody asked you to, you will be told that you « bring your strawberry back » (ramener sa fraise), that you stick your oar or your nose in. I have not found any satisfactory explanations for this phrase, so if you can enlighten me, don’t hesitate to do so.

La seconde expression qui m’est venue en tête en dégustant un deuxième fruit rutilant est un peu moins marrante, voire même méchante. Si votre grand-oncle (ou qui que ce soit d’autre d’ailleurs) sucre les fraises, c’est qu’il est dans un état de décrépitude assez avancé, et que ses mouvements ne sont pas trop sûrs. Ses mains ont sûrement la tremblote, ce qui peut être très utile si l’on tient une cuillérée de sucre au-dessus d’un bol des fruits en question.

The second expression that popped into my head while tasting my second rutilant piece of fruit is not as funny, if not unkind. If your great-uncle (or anybody else, in fact)  is « sweetening the strawberries » (sucrer les fraises), it is because he is quite decrepit, and his movements are no longer steady. His hands have the shakes, which can be useful if you are holding a spoonful of sugar over a bowlful of the fruit in question.

Voilà comment fonctionne mon esprit. Plutôt que de se concentrer sur d’agréables sensations, il se pose des questions totalement aléatoires sur les usages d’un mot somme toute très courant. Si vous en connaissez d’autres, je compte sur vous pour me les faire connaître, dans un commentaire ci-dessous, ou en venant me faire coucou sur Twitter. Je vous y attends toujours, alors à bientôt !

That’s how my mind works. Rather than concentrating on pleasurable sensations, it ponders completely random questions on the uses of a somewhat common word. If you know more of them, I am counting on you to let me know, in a comment under this post, or by dropping to say hi on Twitter. I’m always available there, so see you soon ! 

23 Mar

LE FRANÇAIS DES RÉGIONS

Quand la plupart de mes clients me disent qu’ils sont contents de m’entendre parler français sans accent particulier, je suis toujours flatté par ce que j’accepte comme un compliment. En effet, du fait de mes origines multiples en France, de la Bourgogne à la Bretagne, en passant par le Jura, je n’ai jamais développé un accent marqué. Ayant habité pendant longtemps dans la vallée de la Loire, réputée comme étant le berceau d’un français « pur », mon français est lui aussi assez pur. 

Regional French  When most of my clients tell me that they are glad to hear me speak French without any particular accent, I am always flattered by what I accept as a compliment. Indeed, because of my mixed origins in France, from Burgundy to Brittany via the Jura, I never developed a strong accent. Having lived for a long time in the Loire valley, renowned as the cradle of « pure » French, the French I speak is also quite pure.

Ça ne veut pas dire que mon français, surtout parlé, est parfait et sans aucune trace de régionalisme. De plus, si vous avez déjà écouté, en tant qu’étudiant de la langue française, les membres d’une même famille parler entre eux, vous saurez que leur histoire commune fera de leurs discussions une masse de phrases à moitié avalées, de non-dits et d’expressions plus ou moins familiales ou régionales. Ce qui ne rend pas la compréhension très facile, je suis d’accord !

It does not mean that my French, especially the spoken version, is perfect and without any traces of regionalism. Moreover, if, as a student of the French language, you have ever listened to members of the same family talk to each other, you will know that their common history will turn their discussions into a mass of half-finished sentences, of what is left unsaid and a lot of more or less family or regional  phrases. Which does not make comprehension any easier, I agree !

Pour moi, une telle conversation sera, pour un étranger, dans tous les sens du terme, très difficile à comprendre, car personne ne fera attention à bien prononcer leurs mots ou à respecter la grammaire « correcte », si telle chose existe. Les plaisanteries seront parfois obscures, comme le seront les expressions spécifiques à leur région : pour parler d’un sac en plastique, cette espèce en voie de disparition, certains parleront de poche, de pochon ou même de pocheton.

For me, such a conversation will be, for a stranger, in all meanings of the term, very difficult to understand, because nobody will take care of pronouncing their words properly or respect « correct » grammar, if such a thing exists. The jokes will sometimes be obscure, as will be the phrases specific to a region : to talk about a plastic bag, this endangered species, some will mention « une poche », « un pochon » or even « un pocheton ».

Je parcours en ce moment l’excellent ouvrage de Mathieu Avanzi, Comme on dit chez nous, publié par les éditions Le Robert. Et je me pose des questions du genre : comment un apprenant pourrait-il comprendre que la serpillière, la wassingue ou la loque désigne le même morceau de tissu que l’on utilise pour laver les sols ? Et la même personne comprendrait-elle qu’en bon Bourguignon, je parle de la bonne rabasse qui vient de tomber, plutôt que de l’averse attendue presque partout ailleurs en France ? 

I am currently leafing through the excellent volume from Mathieu Avanzi, Comme on dit chez nous, published by Le Robert editions. And I am asking myself questions such as : how could a learner understand that la serpillièrela wassingue or la loque refer to the same piece of cloth with which you wash floors ? And would the same person understand that, as the good Bourguignon I am, I talk about la bonne rabasse which has just dropped, rather than the averse (rain shower) expected almost everywhere in France ?

Comme toujours, j’aimerais bien savoir ce que vous pensez de cet article, et si vous aussi vous avez eu quelques problèmes linguistiques pendant vos voyages en France. Le français des régions est quelquefois un peu dangereux pour la compréhension, mais fait également la richesse de la langue. Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à me laisser un commentaire ou passer me voir sur Twitter et Instagram. A bientôt !

As always, I would love to know what you think of this post, and if you too have encountered a few linguistic problems during your journeys through France. Regional French is sometimes a little dangerous towards comprehension, but is also a source or riches for the language. What do you think ? Do not hesitate to leave me a comment or drop by on Twitter or Instagram. See you soon ! 

09 Jun

TOUT CE QUI SE TERMINE EN E…

OK, les gens, souhaitez-moi bonne chance, car une expérience intéressante m’attend, maintenant que mon cher et tendre, depuis qu’il a un peu plus de temps, a décidé de travailler son français. Je dis que ces leçons devraient être intéressantes, car elle seront avec moi. Je vous entends déjà me dire que je suis la personne la mieux placée pour lui donner des cours, mais je ne suis pas si sûr que ça soit le cas. Voyez-vous, tout comme beaucoup d’étudiants autour du monde, il a certaines idées bien calées en tête. 

All that ends in e… OK people, wish me luck, because an interesting experience is waiting for me, now that my beloved, since he found some free time, has decided to work on his French. I am saying that these lessons should be interesting, because they will be with me. I can already hear you say that I am the best placed person to give him lessons, but I am not that convinced that this is the case. You see, just like many other students around the world, he has certain ideas firmly lodged in his head. 

Tenez, par exemple, son idée que les noms communs se terminant en “e” en français sont féminins. Je vous l’accorde, beaucoup le sont, mais pas tous. Quid du musée et du lycée, ou même du squelette, seul mot en -ette qui est masculin. De même avec les adjectifs qui se terminent en -e qu’ils soient masculins ou féminins, comme tranquille ou féroce. Encore plus ennuyants pour lui sont les adjectifs dont la terminaison change avec le genre, comme paresseux.euse ou actif.ive par exemple.

Take, for exemple, his idea that all common names ending in “e” in French are feminine. I grant you that this is the case with many, but not with all. What of “le musée” and “le lycée”, or even of “le squelette”, unique word in -ette to be masculine. The same thing applies to the adjectives that end in -e whether they are masculine or feminine, like ‘tranquille’ or ‘féroce’. Even more annoying for him are the adjectives that see their endings change with their gender, like ‘paresseux.euse’ or ‘actif.ive’, for example.

Bien sûr, il y a certaines terminaisons sur lesquelles on peut un peu plus compter, surtout avec les noms communs. A part le squelette, tous les noms en -ette sont féminins, comme le sont ceux qui se terminent en -tion, -té, -ance, -ie ou -ude, -ade et -ode. Par contre, les terminaisons en -age, -eau, isme, -ment, -phone ou -scope sont masculines. Vous voyez, c’est facile, quand on sait comment!

Of course, there are some endings on which you can rely a little bit more, especially as far as common nouns are concerned. Apart from the skeleton, all nouns ending in -ette are feminine, as are those in -tion, -té, -ance, -ie or -ude, -ade and -ode. On the other hand, -age, -eau, isme, -ment, -phone or -scope endings are for masculine nouns. You see, it’s easy, once you know how! 

Les bizarreries de la langue française abondent et il est difficile de les expliquer ou de les ignorer. Tenez, par exemple, les trois mots masculins qui deviennent féminins au pluriel. Et oui, allez comprendre… Ou les quatre mots féminins (pas trois, pas cinq) qui se terminent en -u. Aucune autre combinaison de voyelles, juste -u. J’ai dû chercher longtemps quand on m’a posé la question la première fois. Et que dire des cinq pays masculins se terminant en -e quand orthographiés en français? 

The oddities of the French language are legions and it is difficult to explain them away or ignore them. Consider, for example, the three masculine nouns that become feminine in the plural. Yes, go figure… Or the four feminine nouns (not three, not five) which ends in -u. No other vowel combination, just a ‘u’. I had to think long and hard the first time someone asked me that question. And what is there to say about the five countries that are masculine despite their ‘e’ ending when spelt in French?

Vous voyez, avoir des idées un tantinet préconçues n’est pas forcément une bonne chose quand on veut apprendre le français, et même si vous pouvez vous fier à certaines règles, les exceptions sont nombreuses. D’où mon hésitation à accepter le défi de mon cher et tendre. Et au fait, si vous voulez la réponse aux deux petites énigmes ci-dessus, pourquoi ne pas passer me voir sur Instagram ou Twitter?

You see, to have somewhat preconcieved ideas is not necessarily a good thing wen you want to learn French, and even if you can rely on some rules, there are numerous exceptions. Hence my hesitation in accepting my beloved’s challenge. And by the way, if you want the answer to my two little riddles above, why not drop me a line on Twitter or Instagram?

13 Dec

It’s nearly time!

Never one to do things today when I can do them tomorrow, I have just sent my final forms to sort out my stand for the France Show, and called to organise the furniture on my stand (L59, see you there on 26-28th January!). And I cannot hide how much I am looking forward to my fourth appearance at this extravaganza of all things French.

Food, wine, culture, language, property, cooking demonstrations, book signings and cancan dancers, it’ll all be happening there. Of course, hosting at the show is actually a lot of work, but it is also a lot of fun, as you get to meet fellow exhibitors, new and old friends alike, but also a lot of visitors, come to have a grand day out.

Of course, the main aim of doing the show is to reach a new audience and meet potential new students. I will also be selling my books, and for the first time, the complete trilogy of tALK French will be available, at a special price for the show. I have met people there, who subsequently contacted me to take lessons, having taken the time to think about it. Choosing a tutor to help you improve your language skills is a commitment not to be undertaken on a whim, but there is nothing like meeting in person.

One of these lovely people I met at the show actually started a ten-lesson course this very morning, having met me last year. It seems to show that in this game, you have to be patient! And you know what, dear friends and readers, I still have a few FREE tickets to give away, so get in touch. If you promise to come and see me at the end of January, that it! My promise in return is that you’ll have a great time at the show!

C’EST PRESQUE L’HEURE!

N’étant pas un de ceux qui font le jour même ce qu’ils peuvent faire le lendemain, je viens juste d’envoyer les derniers formulaires pour garantir ma présence au France Show, et jai organisé par téléphone les meubles pour mon stand (L59, je vous y attendrai entre le 26 et 28 janvier!). Et je ne vous cache pas que j’ai hâte de faire ma quatrième apparition à cette extravagance qui représente tout ce qui est français.

La nourriture, le vin, la culture, la langue, les maisons, des démonstrations de cuisine, des rencontres d’auteurs et des danseuses de french cancan, tout y sera. Bien sûr, tenir le stand, c’est du travail, mais on s’amuse aussi beaucoup, puisque vous rencontrez les autres exposants, de nouveaux et vieux amis, mais aussi plein de visiteurs, venus passer une bonne journée.

Bien sûr, le but principal quand on participe au salon est d’atteindre un nouveau public et de rencontrer de nouveaux élèves. Je vendrai aussi mes livres, et pour la première fois, ça sera la trilogie complète de tALK French qui sera disponible, à un prix spécial pour le salon. J’y ai fait la rencontre de gens, qui m’ont ensuite contacté pour des leçons, ayant pris le temps de réfléchir. Choisir un tuteur pour vous aider à améliorer vos connaissances est un engagement à prendre au sérieux, mais il n’y a rien de tel que de se rencontrer pour de vrai.

Une de ces charmantes personnes rencontrées au salon a en fait commencé une série de dix leçons ce matin même, étant venu me voir l’an dernier. Ce qui tend à prouver qu’à ce jeu-là, il faut être patient! Et vous savez quoi, chers amis et lecteurs, j’ai encore quelques tickets GRATUITS à donner, alors faite-moi signe. Mais seulement si vous promettez de venir me voir fin janvier! Ma promesse est que vous ne regretterez pas votre journée au salon!

11 Jan

The joys of the countryside

Arnaud’s Language Kottage has now been my home for over six months, and I am loving every minute of it. You find me typing this blog entry in front of a roaring fire in the log burner, a hot chocolate by my side, after a long wintery walk through fields and woods, and a shared bottle of champagne and nibbles with our neighbours.

Some of my ‘friends’ were very quick to let me know, in no uncertain terms, that the long awaited move from London to a more rural location was never going to happen, but I am so glad to have proven them wrong. Other friends celebrated with me and have now been to the cottage and have loved it, remarking that it was ideal for me at this moment in time.

And I have to agree with them. As previously stated in this blog, I love seeing a lot of green, even in winter, and the foggy, damp or grey days have not affected me as much as they would have in London. In fact, I would go as far as saying that they haven’t affected me at all… The long walks, new neighbours and general friendliness of the area simply make me happy!

Of course, I have lost some of my London clients, who liked coming to my kitchen for their lessons, but I have retained my students on Skype, who still enjoy the same relaxed sessions with me. Of course, I also hope to find some more students to join me in my new home, between Henley-on-Thames and Marlow, for French baking sessions, or simply for face-to-face tuition.

Since it is this time of year again, why not make it your resolution for 2017 to learn, improve or practise your French? I’ll tell you what: if you get in touch with me from this very website before the end of February and quote the word ‘RESOLUTION’, I’ll give you 15% off a 10 hour course… Go on, what are you waiting for?

 

LES JOIES DE LA CAMPAGNE

Voilà bientôt six mois qu’Arnaud’s Language Kottage est mon petit chez-moi, et chaque minute qui passe est un délice. Vous me trouvez en train d’écrire ce blog devant un bon feu dans le poêle, un chocolat chaud à mes côtés, après une longue promenade hivernale à travers champs et bois, et une bouteille de champagne partagée avec les voisins autour de quelques canapés.

Quelques uns de mes ‘amis’ n’ont pas perdu de temps à me dire, en termes plutôt directs, que le déménagement tant attendu de Londres pour une destination plus rurale ne se ferait jamais, mais je suis tellement content de les avoir fait mangé leurs mots. D’autres ont célébré avec moi, sont même déjà venus au cottage, et l’adorent, ayant fait la remarque que c’est l’endroit idéal pour moi en ce moment précis.

Et je dois bien avouer que je suis d’accord avec eux. Comme je vous l’ai déjà dit dans ce blog, j’aime voir tout ce vert, même en hiver, et les journées pleines de brouillard, humides et grises ne m’ont pas fait le même effet que si j’avais été à Londres. En fait, j’irais même jusqu’à dire qu’elles ne m’ont pas affecté du tout… Les longues promenades, nouveaux voisins et l’amabilité locale me rendent tout simplement heureux!

Bien sûr, j’ai perdu certains de mes clients londoniens, qui aimaient venir me voir dans ma cuisine pour leurs leçons, mais j’ai gardé mes étudiants sur Skype, qui apprécient toujours les mêmes leçons décontractées. Bien sûr, j’espère trouver quelques élèves prêts à me rejoindre dans ma nouvelle demeure, entre Henley-on-Thames et Marlow, pour des leçons de pâtisserie en français, ou tout simplement des cours en face-à-face.

Puisque c’est derechef cette époque de l’année, pourquoi ne pas faire de votre résolution pour 2017 d’apprendre, améliorer ou pratiquer votre français? J’vais vous dire quelque chose: si vous me faites signe à partir de ce site même avant la fin février en mentionnant le mot ‘RESOLUTION’, je vous ferai 15% de réduction sur une séance de 10 leçons… Allez, qu’attendez-vous donc?