27 Jun

The Regatta

It is this time of the year again. For the next five days, Henley-On-Thames is going to come to a standstill. There will be traffic everywhere, nowhere to park, supermarket shelves will be empty and it’ll take you a long time to go nowhere.

And more intriguingly, creatures from another planet, all over 6-foot tall, without an ounce of body fat on them and clad in some form of elastic second skin will invade this normally tranquil and peaceful town on the river. It’s not that I am body conscious at all, but there is something slightly unnerving about them. It’s probably something to do with the fact that they always travel in packs, and that they are almost all male…

They are of course not aliens, but rowers, come from all over the world to compete in the Royal Regatta. And what a spectacle it is! Watching them battle over the course’s straight mile to the finish line at the bridge in the centre of town is truly mesmerising in its display of raw power. There is also the awesome noise generated by their partisan followers. Not to mention the equally impressive noise and merriment coming from the hospitality tents and stands lining the right bank of the river!

Where I am quite lucky is that I do not have to battle the hordes and drive into Henley to be a spectator, as ALK HQ is but a mere mile on foot from the start line, at Temple Island. I can start from my garden (have I mentioned I’ve been working on my garden? More on that soon), cross the river at the Hambleden lock, before gently stroll along and cheer on all those gentle giants. And that, dear friends and readers, is enough exercise for me!

 

LA RÉGATE

C’est encore une fois cette époque de l’année. Pendant les cinq prochains jours, Henley-On-Thames va être complètement bouché. Il y aura des voitures partout, pas de place pour se garer, les rayons du supermarché seront vides, et il vous faudra des heures pour aller nulle part.

Et de façon plus intriguante, des créatures venues d’une autre planète, toutes de plus de deux mètres de haut, sans un gramme de graisse sur le corps et habillées d’une sorte de deuxième peau élastique envahiront cette petite ville au bord de la rivière, normalement calme et tranquille. Ça n’est pas que je sois conscient de mon physique du tout, mais il y a quelque chose de légèrement déconcertant à leur sujet. C’est probablement parce que ces créatures se déplacent en meute et sont presque toutes de sexe masculin…

Ce ne sont bien sûr pas des extraterrestres, mais des rameurs, venus du monde entier pour participer à la Régate Royale. Et quel spectacle! Les regarder mener bataille le long du parcours tout droit, jusqu’à la ligne d’arrivée au pont au centre-ville, est vraiment hypnotisant, dans son étalage de puissance brute. Il y a aussi le bruit assourdissant généré par leurs partisans. Sans parler du bruit également impressionnant et la gaieté venant des tentes et autres stands commerciaux qui jonchent la rive droite de la rivière!

Là où j’ai de la chance, c’est que je n’ai pas à affronter les hordes et aller à Henley en voiture pour devenir spectateur, vu que le QG d’ALK est à peine à deux kilomètres à pied de la ligne de départ, à l’Île du Temple. Je peux partir de mon jardin (est-ce que je vous ai dit que je travaillais sur mon jardin? Je vous en dirai plus bientôt), traverser la rivière à l’écluse de Hambleden, avant de flâner et d’encourager tous ces gentils géants. Et ça, chers amis et lecteurs, c’est tout l’exercice dont j’ai besoin!

20 Jun

Let’s chat

Well, that lesson was a great one. We talked, and chatted, and babbled. Then we talked some more. I know L., whom you will remember from the previous post, was happy with that! This particular lesson, however, got me thinking about the various occasions French learners have to actually converse in French on a regular basis. While some will be lucky to know a native speaker, thus having regular practice opportunities, this will not be the case for everyone.

Many learners will not have any occasions to practise the art of conversation in a foreign language, and I have to admit that it is a bit of a problem. There are of course people who offer just that, either freely or for a fee. I imagine that it is a huge market, into which I have barely dipped my toes.

I am a one man band, and although I pride myself on the tailor-made nature of everything I present to my students, I cannot afford to offer my services as a conversationalist for free. True, I am more than happy to help people on social media, through my words and phrases of the day on Instagram, for example. I also love to connect with new people on Twitter, and help them there, answering their questions and correcting their mistakes, after they have given me permission to do so, of course!

What I would really love to do is meet local people, who are looking to improve their French, and get them all together to form a conversation class. Now, that would be quite fun, don’t you think? Especially if we could find a great location to meet up, have afternoon tea, or lunch, or dinner, or just drinks. If only there was a cool pub nearby who could host such a group. Oh, wait …

 

ON CAUSE?

Bon, ben, ça a été une bonne leçon. On a parlé, on a bavardé, et on a causé. Et puis on a encore parlé. Je sais que L., que vous avez rencontrée dans le dernier blog, en était bien contente! Cette leçon en particulier, cependant, m’a fait penser aux diverses occasions qu’ont ceux qui apprennent le français de converser de façon régulière. Alors que certains auront la chance de connaître un(e) Français(e) pur(e) beurre, leur donnant la possibilité de parler français régulièrement, ça ne sera pas le cas pour tout le monde.

Beaucoup d’étudiants n’auront aucune occasion de pratiquer l’art de la conversation dans une langue étrangère, et je dois bien admettre que c’est un problème. Il y a bien sûr des gens qui proposent ce service, gratuitement ou contre paiement. J’imagine que c’est un énorme marché, dans lequel je n’ai fait que tremper le gros orteil.

Je suis un homme-orchestre, et bien que je me flatte de la nature personnalisée de tout ce que je présente à mes élèves, je ne peux pas me permettre de donner mes talents sans rien en échange. Il est néanmoins vrai que j’adore aider les gens sur les médias sociaux, à travers mes mots et expressions du jour sur Instagram, par exemple. J’adore aussi rentrer en contact avec de nouveaux amis sur Twitter, et les y aider en répondant à leurs questions et en corrigeant leurs erreurs, après qu’ils m’en aient donné la permission, bien sûr!

Ce que j’adorerais vraiment faire, c’est rencontrer un groupe de gens locaux, qui cherchent à améliorer leur français, et de les réunir pour former un groupe de conversation. Ça ne serait pas cool, ça? Surtout si nous avions un super endroit pour nous retrouver, prendre le thé, ou déjeuner, ou dîner, ou simplement boire un verre. Si seulement il y avait un pub sympa dans les parages, qui pourrait héberger un tel groupe. Oh, mais en fait …

07 Mar

Keeping fit

The lovely weather is finally back, and with them comes the need to go out for some fresh air, to fill my lungs, to blow the cobwebs away, in short, to do something different. Don’t get me wrong, I love my work, and my lessons are always fun, but the problem lies with the fact that I work for myself from home, which means that sometimes I don’t go out much!

This is why I got the local OS map out and prepared a series of little walks that enable me to get my fill of fresh air every day. Whether the weather is fine, windy or whether the rain is lashing out, I don’t mind: I put my boots on, and off I go on to country lanes. These days, it’s a rather muddy affair for at least half of the time, but I make do!

The main aim is to get out, to get fresh ideas, so I leave home, and I follow the river past Temple Island, where I turn left to reach public lanes through fields, before meeting the river again near Hambleden lock, where I cross the Thames before arriving back home.

Most of the time, I don’t see many people, especially when the weather is poor, but quite often I see joggers and people out to walk their dog(s). And this is where life in the country makes sense: you say hello, you stop to pat the dog(s) and you’re on your way again. I think I greet more people I don’t know in a week in Henley than in a year in London… I really look forward to tomorrow, and another walk, to meet new people!

 

GARDER LA FORME

Les beaux jours reviennent enfin, et avec eux, me vient l’envie de sortir prendre l’air, m’aérer les poumons, me rafraîchir les idées, enfin bref, de faire quelque chose de différent. Ne vous méprenez pas, j’adore mon boulot, et mes leçons sont toujours fun, mais le problème avec le fait que je travaille à mon compte à partir de chez moi, c’est que quelquefois, je ne sors pas beaucoup!

C’est pourquoi j’ai sorti la carte de l’IGN, ou plutôt son équivalent local, et j’ai préparé une série de plusieurs petits tours à pied qui me permettent de faire le plein d’air frais tous les jours. Qu’il fasse beau, qu’il y ait du vent ou qu’il pleuve, je m’en fiche: je mets mes godillots, et me voilà sur les chemins de campagne. Ces temps-ci, c’est plutôt dans la boue pour au moins la moitié du chemin, mais on fait avec!

Le but premier et de sortir, de me changer les idées, alors je pars de chez moi, et je suis la rivière jusqu’à l’Île du Temple, où je tourne à gauche pour rejoindre des sentiers de randonnée à travers champs, avant de rejoindre la rivière près de l’écluse de Hambleden, où je traverse la Tamise avant de rentrer à la maison.

La plupart du temps, je ne vois pas grand monde, surtout quand il ne fait pas très beau, mais assez souvent, je croise des joggers et des gens qui promènent leur(s) chien(s). Et c’est là que la vie à la campagne est belle: on se dit bonjour, on s’arrête pour faire une caresse au(x) toutou(s) et on reprend son chemin. Je crois que je dis bonjour à plus de personnes que je ne connais pas en une semaine à Henley qu’en un an à Londres… J’ai déjà hâte d’être à demain pour aller marcher et faire de nouvelles connaissances!