13 Sep

L’ART DE LA CONVERSATION

Avec la rentrée, Alphonse tALK et moi devenons de plus en plus occupés. Beaucoup de parents se tournent en effet vers nous pour essayer de ne pas rester en arrière de leurs chères têtes blondes, qui commencent tout juste à apprendre le français, ou qui se préparent pour leurs examens de fin d’année. Quel que soit leur niveau, je travaille souvent avec des parents qui souhaitent rafraîchir leurs connaissances afin d’être en mesure d’aider leurs mômes. Mais ça n’est pas là la seule motivation qui pousse mes clients à me contacter. 

The art of conversation With back to school season, Alphonse and I become busier and busier. Indeed, a lot of parents turn to us to try not to fall behind their little darlings, who are just starting to learn French, or who are preparing for their final exams. Whatever their level, I often work with parents who wish to refresh their knowledge in order to be able to help their kids. But this is not the only motivation convincing people to contact me.

J’ai déjà écrit dans ces lignes que les médias sociaux, Twitter et Instagram en particulier, sont une bonne source de travail pour moi : en offrant de petits exercices quotidiens, j’essaye de vous attirer dans mes filets. Que vous soumettiez vos réponses ou travailliez en secret, vous êtes je le sais nombreux à regarder mes exercices et à y prendre part, et à vous abonner soit à ma page Twitter, soit à ce blog. Alors vous qui tombez sur ces lignes pour la première fois, pourquoi ne pas rejoindre les 72 personnes qui sont notifiées dès que je publie un article ?

I have already detailed through these lines that social media, and Twitter and Instagram in particular, are a good source of work for me: by offering little daily exercises, I try to catch you in my net. Whether you submit your answers or work in secret, I know quite a few of you are looking at my exercises or are working on them, following me on Twitter or subscribing to this blog. So if you have just found this page, why not join the 72 people who get notified when I post a new article?

Depuis maintenant huit mois, je propose également des cours de conversation aux résidents de ma belle région. J’ai déjà trois groupes bien établis, et nous nous retrouvons régulièrement chez moi pour converser, autour d’un verre ou d’une tasse de thé. Mener la conversation est tout un art, et je suis fier d’être un maestro du genre. Ces temps-ci, mes groupes travaillent également sur des exercices d’écoute, sous la forme de courtes dictées, qui contiennent toujours de petits pièges et une grosse difficulté, dont nous discutons par la suite.

For eight months now I have been offering conversations classes to the people living in my beautiful corner of the world. I already run three established groups, and we regularly meet in my home to chat, with a glass of something or a cup of tea. To manage the conversation is an art form, and I am proud to declare myself a maestro of the genre. These days, my groups are working on their listening skills, too, in the shape of short dictations, which always contain some little traps and a major difficulty, which forms the base of the conversation afterwards.

J’espère être en mesure d’ouvrir ma porte à plus d’entre vous, alors si êtes locaux et que l’envie vous prend de commencer un autre groupe de conversation, je suis prêt à vous accueillir. De plus, j’ai très envie de vous faire découvrir les attractions que recèle ma région, et nous pourrions aussi organiser des excursions, locales ou plus lointaines. Que diriez-vous d’un bon café et d’une part de gâteau, tous deux dégustés en français au Blue Tin ? Nous pourrions discuter de tout et de rien, cibler une des difficultés de la grammaire française, ou contempler une des icônes de la culture francophone.

I hope to be able to open my door to more of you, so if you are local and feel like starting another conversation group, I am more than happy to welcome you. Furthermore, I would really like to show you around the many attractions to be found in my region, and we could also organise some outings, locally or further away. What would you say to a good cup of coffee and a piece of cake, both of them apreciated in French at the Blue Tin? We could chat about nothing in particular, target one of French grammar’s difficulties, or contemplate one of the cultural icons of the French-speaking world.

Aujourd’hui, c’est un petit groupe que je vais accueillir pour la première fois depuis quelques semaines, car tout le monde était en vacances ! Le mercredi, quatre personnes se retrouvent en début de soirée, et je dois mettre la touche finale à mes préparations. Les documents sont prêts, mais il me reste à les envoyer par courriel. Je vais donc devoir vous laisser, mais il me tarde de voir combien d’entre vous me feront signe sur les médias sociaux mentionnés plus haut, ou directement par email. Je vous dis donc : à bientôt !

Today, it is a small group who will gather for the first time in a few weeks, as everybody was on holiday! On Wednesdays, four people meet up in the early evening, and I must hurry up with my preparation. The documents are ready, but I must email them. I must love you and leave you, therefore, but I cannot wait to see how many of you will say hi on the aforementioned social media or directly through a message. So it’s a “See you soon!” from me. 

20 Jun

Let’s chat

Well, that lesson was a great one. We talked, and chatted, and babbled. Then we talked some more. I know L., whom you will remember from the previous post, was happy with that! This particular lesson, however, got me thinking about the various occasions French learners have to actually converse in French on a regular basis. While some will be lucky to know a native speaker, thus having regular practice opportunities, this will not be the case for everyone.

Many learners will not have any occasions to practise the art of conversation in a foreign language, and I have to admit that it is a bit of a problem. There are of course people who offer just that, either freely or for a fee. I imagine that it is a huge market, into which I have barely dipped my toes.

I am a one man band, and although I pride myself on the tailor-made nature of everything I present to my students, I cannot afford to offer my services as a conversationalist for free. True, I am more than happy to help people on social media, through my words and phrases of the day on Instagram, for example. I also love to connect with new people on Twitter, and help them there, answering their questions and correcting their mistakes, after they have given me permission to do so, of course!

What I would really love to do is meet local people, who are looking to improve their French, and get them all together to form a conversation class. Now, that would be quite fun, don’t you think? Especially if we could find a great location to meet up, have afternoon tea, or lunch, or dinner, or just drinks. If only there was a cool pub nearby who could host such a group. Oh, wait …

 

ON CAUSE?

Bon, ben, ça a été une bonne leçon. On a parlé, on a bavardé, et on a causé. Et puis on a encore parlé. Je sais que L., que vous avez rencontrée dans le dernier blog, en était bien contente! Cette leçon en particulier, cependant, m’a fait penser aux diverses occasions qu’ont ceux qui apprennent le français de converser de façon régulière. Alors que certains auront la chance de connaître un(e) Français(e) pur(e) beurre, leur donnant la possibilité de parler français régulièrement, ça ne sera pas le cas pour tout le monde.

Beaucoup d’étudiants n’auront aucune occasion de pratiquer l’art de la conversation dans une langue étrangère, et je dois bien admettre que c’est un problème. Il y a bien sûr des gens qui proposent ce service, gratuitement ou contre paiement. J’imagine que c’est un énorme marché, dans lequel je n’ai fait que tremper le gros orteil.

Je suis un homme-orchestre, et bien que je me flatte de la nature personnalisée de tout ce que je présente à mes élèves, je ne peux pas me permettre de donner mes talents sans rien en échange. Il est néanmoins vrai que j’adore aider les gens sur les médias sociaux, à travers mes mots et expressions du jour sur Instagram, par exemple. J’adore aussi rentrer en contact avec de nouveaux amis sur Twitter, et les y aider en répondant à leurs questions et en corrigeant leurs erreurs, après qu’ils m’en aient donné la permission, bien sûr!

Ce que j’adorerais vraiment faire, c’est rencontrer un groupe de gens locaux, qui cherchent à améliorer leur français, et de les réunir pour former un groupe de conversation. Ça ne serait pas cool, ça? Surtout si nous avions un super endroit pour nous retrouver, prendre le thé, ou déjeuner, ou dîner, ou simplement boire un verre. Si seulement il y avait un pub sympa dans les parages, qui pourrait héberger un tel groupe. Oh, mais en fait …