20 Dec

A snow day

It doesn’t happen often down here in the south of England, but I do like it when it does! I am way too old to be so enchanted by a snow day, but when I opened the curtains on that morning and saw the garden covered in a thin white coat, and that the white stuff was still flowing freely from the sky, I was like a kid!

Granted, it is a pain, and it creates all sorts of problems on the roads, or deprives people of electricity for hours on end, but if you are lucky enough to work from home, as I am, it is actually great fun. I sat at my desk, working away, preparing resources for a new student and listening to some seasonal music, but mostly I watched the garden slowly disappear under a thicker blanket…

I drew the line at watching it only: I didn’t go out into the garden to make a snowman or prepare a veritable arsenal of snow balls to wage war on my neighbours. But that’s probably more because the snow was too wet to do anything with, rather than because I’m 44. And trust me, I was tempted!

The snow actually didn’t stay on the ground for long, and we have had some heavy rain and bright sunshine since it fell, so its presence is now only a memory. But I, for one, am hoping that it will not be the only snow fall of the season! Let’s face it: who doesn’t dream of a white Christmas?

 

UN JOUR DE NEIGE

Ça n’arrive pas souvent ici dans le sud de l’Angleterre, mais j’aime bien quand ça arrive! Je suis bien trop vieux pour être hypnotisé par une journée enneigée, mais quand j’ai ouvert les rideaux et vu le jardin recouvert d’un fin manteau blanc, et que ça continuait de tomber librement du ciel, j’étais comme un gamin!

Je vous l’accorde, c’est pénible, et crée toutes sortes de problèmes sur la route, ou prive les gens d’électricité pendant des heures entières, mais si vous avez la chance de travailler depuis chez vous, comme moi, c’est en fait super fun. J’étais assis à mon bureau, au travail, à préparer des exercices pour un nouvel élève et à écouter de la musique de saison, mais vraiment j’ai regardé le jardin lentement disparaître sous une couverture plus épaisse…

Je me suis arrêté là, à regarder: je ne suis pas sorti dans le jardin pour faire un bonhomme de neige ou préparer un véritable arsenal de boules de neige pour faire la guerre avec mes voisins. Mais c’est probablement plus parce que la neige était trop humide pour en faire quoi que ce soit, plutôt que le fait que j’ai 44 ans. Et croyez-moi, j’étais tenté!

La neige n’est en fait pas restée longtemps au sol, et nous avons eu de la pluie à torrent et du grand soleil depuis qu’elle est tombée, alors sa présence n’est plus qu’un souvenir. Mais moi, pour commencer, j’espère que ça ne sera pas la seule neige de la saison! Rendons-nous à l’évidence: qui ne rêve pas d’un Noël blanc?

13 Dec

It’s nearly time!

Never one to do things today when I can do them tomorrow, I have just sent my final forms to sort out my stand for the France Show, and called to organise the furniture on my stand (L59, see you there on 26-28th January!). And I cannot hide how much I am looking forward to my fourth appearance at this extravaganza of all things French.

Food, wine, culture, language, property, cooking demonstrations, book signings and cancan dancers, it’ll all be happening there. Of course, hosting at the show is actually a lot of work, but it is also a lot of fun, as you get to meet fellow exhibitors, new and old friends alike, but also a lot of visitors, come to have a grand day out.

Of course, the main aim of doing the show is to reach a new audience and meet potential new students. I will also be selling my books, and for the first time, the complete trilogy of tALK French will be available, at a special price for the show. I have met people there, who subsequently contacted me to take lessons, having taken the time to think about it. Choosing a tutor to help you improve your language skills is a commitment not to be undertaken on a whim, but there is nothing like meeting in person.

One of these lovely people I met at the show actually started a ten-lesson course this very morning, having met me last year. It seems to show that in this game, you have to be patient! And you know what, dear friends and readers, I still have a few FREE tickets to give away, so get in touch. If you promise to come and see me at the end of January, that it! My promise in return is that you’ll have a great time at the show!

C’EST PRESQUE L’HEURE!

N’étant pas un de ceux qui font le jour même ce qu’ils peuvent faire le lendemain, je viens juste d’envoyer les derniers formulaires pour garantir ma présence au France Show, et jai organisé par téléphone les meubles pour mon stand (L59, je vous y attendrai entre le 26 et 28 janvier!). Et je ne vous cache pas que j’ai hâte de faire ma quatrième apparition à cette extravagance qui représente tout ce qui est français.

La nourriture, le vin, la culture, la langue, les maisons, des démonstrations de cuisine, des rencontres d’auteurs et des danseuses de french cancan, tout y sera. Bien sûr, tenir le stand, c’est du travail, mais on s’amuse aussi beaucoup, puisque vous rencontrez les autres exposants, de nouveaux et vieux amis, mais aussi plein de visiteurs, venus passer une bonne journée.

Bien sûr, le but principal quand on participe au salon est d’atteindre un nouveau public et de rencontrer de nouveaux élèves. Je vendrai aussi mes livres, et pour la première fois, ça sera la trilogie complète de tALK French qui sera disponible, à un prix spécial pour le salon. J’y ai fait la rencontre de gens, qui m’ont ensuite contacté pour des leçons, ayant pris le temps de réfléchir. Choisir un tuteur pour vous aider à améliorer vos connaissances est un engagement à prendre au sérieux, mais il n’y a rien de tel que de se rencontrer pour de vrai.

Une de ces charmantes personnes rencontrées au salon a en fait commencé une série de dix leçons ce matin même, étant venu me voir l’an dernier. Ce qui tend à prouver qu’à ce jeu-là, il faut être patient! Et vous savez quoi, chers amis et lecteurs, j’ai encore quelques tickets GRATUITS à donner, alors faite-moi signe. Mais seulement si vous promettez de venir me voir fin janvier! Ma promesse est que vous ne regretterez pas votre journée au salon!

06 Dec

Of little irritations

I am writing these few lines on a train bringing me back home from a quick journey north, and I am taking advantage of this spare time to write a few lines that I hope you, dear friends and readers, will enjoy. I am saying this because there is a little something that is irritating me right now and I feel the need to tell you about it.

The first thing I have to say is that this little irritation is not consequential at all, and that it shouldn’t even be considered as one. Or, to be more precise, that I should not let this minute, ridiculous pecadillo irritate me. HOWEVER: I am sitting in a ‘quiet’ carriage, which some companies want to get rid of,  and the gentleman directly behind my seat is evidently sound asleep and is snoring VERY loudly. This has been going on for the best part of an hour, and I cannot tune him out. I have tried, I promise you, but I can’t.

Which makes me think of all the various occasions where I had cause (or not!) to be irritated about something lately. The drone of a mosquito as I am trying to go to sleep, the drone of a drone flying over my garden as I try to read in peace, the people ringing me to guarantee me money for an accident I didn’t have or try to sell me double glazing I don’t need. You would be hard-pressed, I think, to disagree with me on that front. But the snoring of a complete stranger on a train at 17:49 on a Thursday afternoon? Why should I let this annoy me? I’m being ridiculous and need to get a grip.

There is, however, a good ending to this story, as this gentleman has magically woken up as the train was entering the station that is visibly his final destination, and bids me a very jovial ‘good evening!’ as he departs, totally oblivious to the fact that for the past hour, I thought of nothing else but ways to ‘politely’ wake him up.

So, people. What irks you? What irrational and totally silly little things irritate you? I’m very curious, so go on, spill the beans…

 

DES PETITS IRRITANTS

J’écris ces quelques lignes dans un train qui me ramène d’une petite visite dans le nord du pays, et je profite de ce moment libre pour écrire quelques lignes que j’espère être appréciées par vous, chers amis et lecteurs. Je dis ça parce qu’il y a un petit quelque chose qui m’agace à ce moment précis et j’éprouve le besoin de le partager avec vous.

Ce que je dois vous dire en premier, c’est que ce petit irritant ne porte pas à conséquences du tout, et que je ne devrais même pas y penser en tant que tel. Ou, pour être plus précis, je ne devrais pas laisser cette minuscule et ridicule pécadille m’énerver. MAIS: je suis assis dans un wagon ‘silence’, dont certaines compagnies veulent se débarrasser, et le monsieur assis directement derrière moi est évidemment endormi et ronfle TRÈS fort. Ca fait plus d’une heure que ça dure, et j’ai vraiment essayé de ne pas y penser, mais je ne peux pas .

Ce qui me fait penser à toutes les occasions qui m’ont, à tort ou à raison, donné lieu d’être irrité ces derniers temps. Le son d’un moustique alors que j’essaye de m’endormir, le son d’un drône qui vole au dessus de mon jardin alors que j’essaie de lire au calme, les gens qui me téléphonent pour me promettre une indemnisation pour un accident que je n’ai pas eu, ou pour me vendre du double-vitrage dont je n’ai pas besoin. Je pense que vous auriez beau essayer, vous ne pourriez pas me contredire sur ce point. Mais le ronflement d’un parfait inconnu dans un train à 17:49 un jeudi après-midi? Pourquoi devrais-je en être irrité? C’est parfaitement ridicule et je dois me reprendre.

Il y a, toutefois, une fin positive à cette histoire, vu que ce monsieur s’est magiquement réveillé alors que le train entrait en gare, visiblement son arrêt, et me souhaite très jovialement ‘bonne soirée’ en sortant, totalement ignorant du fait que, depuis plus d’une heure, je n’ai pensé à rien d’autre qu’à des façons de le réveiller ‘poliment’.

Alors les gens. Qu’est-ce qui vous agace? Quelles petites choses irrationnelles et très bêtes vous irritent? Je suis très curieux, alors allez-y, dites-moi tout…

28 Nov

My music

Having (finally) completed the grammar and exercises sections of Volume 3 of my course book, I recently asked my Twitter followers what I should talk about in the ‘Recommendation’ sections. I had some very interesting suggestions, but the one that was the most popular was music. More specifically, my tastes in terms of French music, and artists I like.

I do realise that this is probably the most subjective blog post I have ever written (and I have written a few of them!), but I do think that telling you about my favourite artists and songs is a good idea. I do believe, too, that listening to music is a good way to tune your ears to the French language and learn new vocabulary, and primarily is one of the best tools to work on your listening skills, as understanding complex, sometimes poetic, sung language can be a challenge, due to different rhythms and phrasing.

I am afraid that my musical tastes are somewhat old fashioned, as I am not a fan of more recent so-called ‘artistes’, who seem to do nothing but record covers of the kind of songs I love, or are of a ‘genre’ that I don’t particularly appreciate. So, in no particular order, here are people I do like*:

Véronique Sanson, William Sheller, Zazie, Alain Souchon, Francis Cabrel, Barbara, Gérald de Palmas, Juliette, Yves Duteil, Céline Dion, Jean-Jacques Goldman, France Gall, Michel Berger, Daniel Balavoine, Léo Ferré, Maurane, Jane Birkin

What about you? Which artists singing in French do you like? Tell me everything!

*click on each name to hear one of their songs

 

MA MUSIQUE

Ayant (finalement) complété les sections grammaire et exercices du troisième volume de mon livre, j’ai récemment demandé à mes abonnés sur Twitter quels sujets ils aimeraient voir abordés dans les sections ‘Recommandations’. J’ai reçu quelques suggestions intéressantes, mais celle qui a été la plus populaire était la musique. Plus spécifiquement, mes goûts en matière de musique française, et des artistes que j’aime.

Je me rends compte que ceci est probablement le blog le plus subjectif que j’aie jamais écrit (et j’en ai écrit quelques uns!), mais je pense que vous parler de mes artistes et chansons préférés est une bonne idée. Je crois aussi qu’écouter de la musique est une bonne façon d’accorder vos oreilles aux sons de la langue française et d’apprendre de nouveaux mots, mais que c’est primordialement un des meilleurs outils pour travailler sur vos dons d’écoute, vu que comprendre un language chanté, complexe et quelquefois poétique, peut être un défi, du fait des différents rythmes et cadences.

J’ai bien peur que mes goûts musicaux soient quelque peu démodés, car je ne suis pas un fan des soit-disant ‘artistes’ plus récents, qui ont l’air de n’enregistrer que de nouvelles versions de chansons que j’aime, ou sont d’un ‘genre’ que je n’apprécie pas particulièrement. Alors, sans ordre particulier, voici des gens que j’aime bien*:

Véronique Sanson, William Sheller, Zazie, Alain Souchon, Francis Cabrel, Barbara, Gérald de Palmas, Juliette, Yves Duteil, Céline Dion, Jean-Jacques Goldman, France Gall, Michel Berger, Daniel Balavoine, Léo Ferré, Maurane, Jane Birkin

Et vous? Quels artistes qui chantent en français aimez-vous? Dites-moi tout!

*cliquez sur chaque nom pour entendre une de leurs chansons

12 Sep

Church teas

On a lovely sunny Sunday, a couple of weeks ago, it was my turn to host the Hambleden Church Teas. All through the summer season, from May to October, every Sunday afternoon, local residents bake and sell cakes for the church funds. At 50p for a cup of tea and £1.50 for a piece of home-made cake, it is always popular with locals, but also with the numerous walkers and cyclists going through this charming village.

Superbly supported by Penny, and with the invaluable help of Julia, who had baked six cakes to help me out, I am happy to report that we sold out of cakes in three hours and added nearly £300 to the kitty, a result for which I am very proud! There is also something incredibly satisfying about seeing complete strangers queue up to purchase your baked goods. My far breton, walnut tart and chocolate marble cake just disappeared.

Even if it was my first time, I had dared do things a little differently, as I had decided to introduce some savoury dishes in the mix of the traditional cakes. That very morning, I had prepared my version of a quiche lorraine, and two of my favourite offerings: a ham and olives cake parisien and a tuna loaf. The latter wasn’t a frank success at the event, but got gobbled up that evening back at home!

Everything else went, and everyone thought the savoury additions a good idea. I was particularly pleased with a group of walkers who all came back for seconds (thank you, guys!). So, as you can guess, dear friends and readers, I shall put my name forward for another turn next summer, and I hope to see you there!

 

LES GOUTERS DE L’EGLISE

Par un beau dimanche ensoleillé, il y a une quinzaine de jours, c’était mon tour de m’occuper du goûter de l’église à Hambleden. A travers tout l’été, de mai à octobre, tous les dimanches après-midis, les résidents locaux préparent et vendent des gâteaux pour les fonds de l’église. A 50p pour une tasse de thé et une livre cinquante pour une part de gâteau fait maison, c’est une occasion toujours populaire avec les indigènes, mais aussi avec les nombreux randonneurs et cyclistes qui traversent ce charmant village.

Admirablement soutenu par Penny, et avec l’aide très précieuse de Julia, qui avait fait six gâteaux pour m’aider, je suis très heureux de pouvoir vous dire qu’on a tout vendu en trois heures, et ajouté presque 300 livres à la caisse, un résultat dont je tire une grande fierté! Il y a aussi quelque chose d’incroyablement satisfaisant à voir de complets étrangers faire la queue pour acheter vos créations pâtissières. Mon far breton, ma tarte aux noix et mon gâteau marbré ont simplement disparu.

Même si c’était ma première fois, j’avais osé faire les choses un peu différemment, vu que j’avais décidé d’introduire des plats salés au milieu des gâteaux traditionnaux. Ce matin-là, j’avais préparé ma version d’une quiche lorraine, et deux de mes offrandes préférées: un cake parisien jambon-olives, et un pain de thon. Ce dernier ne fut pas un franc succès pendant la vente, mais fut dévoré le soir-même à la maison!

Tout s’est bien passé, et tout le monde a pensé que les plats salés étaient une bonne idée. Un groupe de randonneurs m’a particulièrement fait plaisir, à revenir pour une deuxième part (merci, les gars!). Et donc, comme vous pouvez vous en douter, chers amis et lecteurs, je me porterai volontaire pour un autre weekend l’été prochain, et j’espère vous y voir!

05 Sep

Old stones

Five thousand years ago, a group of men, women and children settled on the largest of the Orkney Islands. There, they lived, fished, hunted, loved and created. For well over a thousand years, they occupied a rather magnificent site now called the Ness of Brognar. On a narrow strip of land, they built stone houses and went about their business. Then, after a final feast, involving the slaughter of hundreds of cattle, they abandoned the site.

Alongside the Ness, there are rings of standing stones, solitary ones, funeral mounds and countless other neolithic structures, every one more majestic and fascinating than the next. I love the idea that, far from being far-flung northern outposts, these settlements were the heart of the culture that flourished in Europe at the time. Granted, their inhabitants did not have our technology, but I consider them in any other regards as ‘just like us’.

They created a life there, producing everyday and ceremonial objects, and trading with neighbours and faraway lands alike. Then, it all stayed forgotten for 4000 years. But since 2003, a team of archaeologists is bringing it all to light again: precious objects, monumental structures, painted walls, stone dressers and boxes.

Each summer, new discoveries let us know more about who these people were, but so much remains a mystery. That’s fine with me, though, as it means that the ongoing search for their secrets gives me yet another reason to come back to these wonderful islands. And don’t even get me started about how much I want to come back to Skara Brae…

 

DE VIEILLES PIERRES

Il y a cinq mille ans, une groupe d’hommes, de femmes et d’enfants s’installent sur la plus grande des îles Orkney. Là, ils vivent, pêchent, chassent, aiment, et créent. Pendant plus de mille ans, ils occupent un site plutôt magnifique, qui s’appelle aujourd’hui le Ness de Brognar. Sur une bande de terre étroite, ils construisent des maisons en pierre et vivent leur vie. Et puis, après un dernier festin, et l’abattage de centaines de bovins, ils abandonnnet le site.

En plus du Ness, il y a des cercles de pierres dressées, des menhirs solitaires, des buttes funéraires et d’innombrables structures néolithiques, toutes plus majestueuses et fascinantes les unes que les autres. J’aime l’idée que, loin d’être des postes éloignés et perdus dans le nord, ces villages étaient au coeur d’une culture qui fleurissait en Europe à l’époque. Je vous l’accorde, leurs habitants n’avaient pas notre technologie, mais je les considère pour tout le reste comme “tout comme nous’.

Ils créèrent leur vie ici, produisant des objets de tous les jours et de cérémonie, et faisant commerce aussi bien avec leurs voisins que des terres plus lointaines. Et puis tout ça resta oublié pendant plus de 4000 ans. Mais depuis 2003, une équipe d’archéologistes ramène tout cela à la lumière: objets précieux, structures monumentales, murs peints, commodes et boîtes de pierre…

Chaque été, de nouvelles découvertes nous font connaître ces gens un peu plus, mais il reste beaucoup de mystères. Mais ça me convient tout à fait, car plus on découvre leurs secrets, plus j’ai de raisons de revenir sur ces îles magnifiques. Et ne me demandez même pas à quel point je veux revenir à Skara Brae…

29 Aug

Foul and fair weather

Let’s face it: I am more British than I normally care to admit. I have just celebrated 20 years in Great-Britain and could almost pass for a native. Almost being the operative word. As Sting once said, ‘you can hear it when I talk’, albeit not a lot, and you can witness my ‘Frenchness’ whenever French sports people or teams do well. Or badly.

There is, however, a typically, almost stereotypically, British concern that I have adopted as mine: I do enjoy talking about the weather. Foul or fair, let’s face it, any conversation with a Brit must contain at least one allusion to the state of the sky and what might possibly come down from it.

Although less important now that I live out of the urban, ambient London greyness, a bit of rain is still an event worth mentionning, especially when it stops me doing anything I had planned to do on a particular day. Equally important is the dry, sunny or otherwise, weather, which lets me do as I please at ALK HQ.

I have already mentioned a certain charming young lady who hails from Manilla, who, at least as far as I am concerned, is lucky to enjoy positively tropical weather. The only issue I have with her is that she hates the sun and heat, and loves the rain… Whenever I mention said rain in Henley, she rejoices for me, knowing full well that I hate it! But it is done in jest and I take no offence in that…

The last time this happened made me reflect on my ‘Britishness’ about it all, so I thought I would come and ask you, dear friends and readers, what kind of weather you enjoy and whether it forms regular part of your conversations, whatever the language they happen to be in. Let me know!

LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS

Soyons honnête: je suis beaucoup plus britannique que je ne veux l’avouer. Je viens de célébrer 20 ans en Grande-Bretagne, et je peux presque passer pour un indigène. Presque étant le mot juste. Comme le dit Sting, ‘vous pouvez l’entendre quand je parle’, même si peu, et vous pouvez constater ma ‘Françosité’ quand les sportifs et équipes français ont du succès. Ou pas.

Il y a, cependant, un souci britannique typique, voire même stéréotypique que j’ai adopté: j’aime bien parler de la météo. Bonne ou pas, y’a pas d’arnaque, toute conversation avec un(e) Britannique doit faire allusion au moins une fois à l’état du ciel et de ce qui peut potentiellement en tomber.

Bien que moins important maintenant que je ne suis plus sous le gris ambiant et urbain de Londres, un peu de pluie vaut toujours le coup d’être mentionné, surtout s’il m’empêche de faire ce que j’avais prévu ce jour-là. Tout aussi important est le temps sec, ensoleillé ou pas, qui me laisse libre de faire ce que je veux au QG d’ALK.

Je vous ai déjà parlé d’une certaine jeune fille de Manille, qui, du moins en ce qui me concerne, a la chance de profiter d’une météo proprement tropicale. Mon seul problème avec elle est qu’elle déteste le soleil et la chaleur, et adore la pluie… Dès que je parle de la-dite pluie à Henley, elle s’en réjouit pour moi, bien qu’elle sache très bien que je la déteste! Mais elle ne le fait pas méchamment, et je ne lui en veux pas du tout…

La dernière fois que c’est arrivé m’a fait réfléchir à mon côté ‘British’, alors je viens vous demander, chers amis et lecteurs, quel genre de météo vous aimez et si elle fait régulièrement partie de vos conversations, quel que soit le language utilisé. Dites-moi tout!

22 Aug

Back home

Travels are good for the soul, they say, and I would tend to agree. I love visiting places I have never been to before, discovering new countries, cultures and people along the way. There is, however, something equally magical about coming home.

In my case, returning to ALK HQ is always something worth looking forward to, due to the fact that I love the cottage, and its immediate surroundings. I have already written of the pleasure I take out of gardening, baking and generally living there, and I stand by that. Let’s just hope that the rest of the season is going to be a good one. You never know, we might even enjoy a bit of an Indian summer.

Whatever the weather, I shall be hard at work, both in and out of the house, as I have to get going on volume 3 of ‘the book’, on top of preparing to host the Hambleden church tea (with a lot of help from Penny and Julia) at the end of the month, and getting to grip with the garden, which will no doubt have gone wild in my absence.

There might also be some guests coming to stay, which is always a joyous occasion, and a good opportunity for a spot of general tidying (not that the place is usually a mess, but you know how it is!). Having been away, I do love to come back home and entertain, having been perfectly looked after for a fortnight. So it will be my turn to cook and bake, making sure that my guests are happy, well fed and certainly well ‘watered’. I’m not sure whose turn it is, so the list is open! If you fancy coming to dinner and chatting in French, give me a call and I’ll put your name on the list!

 

DE RETOUR A LA MAISON

Les voyages sont bons pour l’esprit, à ce qu’ils disent, et je suis plutôt d’accord. J’adore visiter des endroits où je ne suis jamais allé, découvrir de nouveaux pays, cultures et amis en route. Il y a, cependant, quelque chose de tout aussi magique à rentrer chez soi.

Dans mon cas, revenir au QG d’ALK est toujours quelque chose que j’anticipe, grâce au fait que j’adore le cottage, et ses environs immédiats. J’ai déjà décrit le plaisir que j’ai à y jardiner, cuisiner et vivre en général, et je réitère le sentiment. Il ne me reste plus qu’à espérer que le reste de la saison soit bon. On ne sait jamais, on aura peut-être le plaisir d’un été indien.

Peu importe la météo, je vais travailler dur, à l’intérieur comme dehors, vu que je dois avancer avec le 3ème volume du ‘livre’, en plus de me préparer à servir les gâteaux au goûter de l’église de Hambleden (avec l’aide de Penny et Julia) à la fin du mois, et d’empoigner le jardin, qui sera sûrement devenu une véritable jungle en mon absence.

Nous aurons aussi peut-être de la compagnie, sous la forme d’invités, ce qui est toujours plaisant, et une bonne occasion pour un grand ménage (même si ça n’est jamais le désordre chez moi, mais vous savez ce que c’est!). Après mon absence, j’aime être de retour et m’occuper de mes invités, ayant été parfaitement chouchouté pendant quinze jours. Alors c’est à mon tour de faire la cuisine et les gâteaux, en faisant en sorte que mes invités soient heureux, bien nourris et surtout bien ‘arrosés’. Je ne sais pas qui seront mes prochains invités, alors la liste est ouverte! Si l’envie vous prend de venir dîner et causer français, donnez-moi un coup de fil et je mettrai votre nom sur la liste!

15 Aug

From the middle of nowhere

I am typing this, looking out onto greyness. A north Atlantic greyness to be precise. You see, I am en route to Iceland, on board the Queen Elizabeth, and it is one of the sea days of this voyage. Having left the simply beautiful Geiranger fjord last night, we are now boldly sailing towards nothing, it seems. The sea is grey (but not too mountainous, which is a blessing), the sky is grey, and it is raining, which explains why I am indoors, sipping on a cappuccino.

The only splashes of colour out there are the occasional seabirds flying by the ship. I haven’t checked yet, but I am pretty sure they are from the gannet family. Whatever they are, they are fascinating, skimming the waves and soaring effortlessly back up again, without beating their wings. I know some of you will already be bored, thinking that I am too, while others may be almost jealous of my quiet time in the middle of nowhere.

Let me reassure you that I am far from bored. As I sit here, warm and comfortable, I am totally relaxed for the first time in a long while. A rather wonderful period, which started with my birthday dinners (yes, plural) is continuing with this wonderful (yes, twice) cruise. Having stopped in Holland and Norway, we will soon reach Iceland, before returning to Southampton via the Faroe and Orkney islands.

I know that this type of holiday is not for everyone, but I am content, happy, relaxed, pampered and busy. In other words, I have nothing to be unhappy about, and that is exactly how I like it. True, I am eating too much and my daily excursions to the gym for a spot of rowing are not helping much, but do you hear me complaining? That must be because the north Atlantic winds are howling way too loudly…

 

DU MILIEU DE NULLE PART

J’écris ces quelques lignes en face de beaucoup de gris. Un gris nord atlantique, pour être précis. Voyez-vous, je suis en route pour l’Islande, à bord du Queen Elizabeth, et c’est une journée en mer sur ce voyage. Ayant quitté le tout simplement beau fjord de Geiranger hier soir, nous navigons vaillamment vers pas grand chose, à ce qu’il me semble. La mer est grise (mais pas très agitée, ce qui est une bonne chose), le ciel est gris, et il pleut, ce qui explique pourquoi je suis à l’intérieur, avec un cappuccino.

Les seules notes de couleur sont les quelques oiseaux qui survolent le bateau. Je n’ai pas encore vérifié, mais je suis presque sûr qu’ils font partie de la famille des fous de Bassan. Quelques qu’ils soient, ils me fascinent, à voler au ras des vagues avant de s’envoler à nouveau sans battre des ailes. Je sais que certains d’entre vous s’ennuient déjà, en pensant que je m’ennuie aussi, alors que d’autres seront presque jaloux de ma tranquillité au milieu de nulle part.

Laissez-moi vous rassurer que je ne m’ennuie pas du tout. Assis ici, confortablement au chaud, je suis totalement à l’aise pour la première fois depuis un bout de temps. Une période plutôt magique, qui a commencé avec mes dîners d’anniversaire (oui, au pluriel), continue avec cette croisière magique (oui, derechef). Après des escales en Hollande et en Norvège, nous atteindrons bientôt l’Islande, avant de revenir à Southampton en passant par les Îles Féroé et Orkney.

Je sais que ce genre de vacances ne sera pas au goût de tout le monde, mais je suis à l’aise, heureux, décontracté, chouchouté et occupé. En d’autres mots, je n’ai aucune raison d’être malheureux, et c’est comme ça que j’aime les choses. Il est vrai que je mange trop et que mes passages quotidiens à la salle de gym pour un peu d’aviron n’aident pas beaucoup, mais m’entendez-vous me plaindre? Ça doit être parce que les vents de l’Atlantique nord soufflent trop forts…